16/01/12

Grise querelle

"Madame de Sévigné s’informant de ma santé, je lui dis : Madame, je suis enrhumé. Je la suis aussi, me dit-elle. Il me semble, lui dis-je, Madame, que selon les règles de notre langue, il faudrait dire, Je le suis. Vous direz comme il vous plaira, ajouta-t-elle, mais pour moi je croirais avoir de la barbe si je disais autrement."*

 
Terriblement bien - "tout terriblement..." Guillaume Apollinaire

Sous-titre - Féminicide n'est pas neutre en querelle de genre... Sexe et langue, sexe de la langue, la langue n'a pas de sexe !

Changer un reflet ne changera pas le mauvais goût vestimentaire de celui qui s'y mire. La langue est miroir du sexisme, elle n'est pas le sexisme, ni ne peut-être sexiste, seuls les parleurs le sont. Là reste l'erreur profonde de vouloir manipuler autrui par les mots. Il faut prendre le serpent par le bon côté, le bon bout. Commencer par le commencement. Marquer ou ne pas marquer le pas.

Il aurait fallu prouver qu'une langue sans genre grammatical indique sans l'ombre d'un doute que sa société émettrice est forcément égalitaire des sexes. Comme on le sait, c'est tout au contraire. La cause est donc entendue. Bricoler les catégories grammaticales ne déteindra pas sur la société qui ne se départira du sexisme qu'au gré de la loi, et non pas du verbe. Du point noir partout pour instituer du sexe féminin reste donc une faute de ponctuation avec le "e" érigée en marque obligée du sexe féminin. Voir du sexe dans le genre masculin des mots, c'est lui faire un honneur immérité. 

La langue est libre, elle est construite par l'usage, personne ne peut la dicter d'une chapelle ou d'une autre, ni la traîtrise du verbe de la prêtrise, mais cela n'empêche pas de regarder de près ce que certains tentent d'imposer en documents officiels et aux fonctionnaires en particulier.

Les premiers écrits inclusivistes se voulant féministes, évangélistes et américains (Psaumes, La Bible des Femmes) s'attaquaient la narration religieuse et nullement la langue française. Où faite la preuve que la langue française favoriserait "le masculin" ? Comme si le genre grammatical dit masculin était synonyme de sexe masculin et masculinité, ce qui n'est pas le cas - Ce que je remets en cause, c'est l'analyse de prétendre la langue sexiste alors qu'elle a toujours inclus et par plusieurs moyens- Le français inclut. La preuve ? Certains firent de l'"inclusif" sans qu'ils n'en sussent rien... Déjà, la prose, en son temps.
https://www.larousse.fr/encyclopedie/images/Moli%C3%A8re_le_Bourgeois_gentilhomme/1312726
Une scène du Bourgeois gentilhomme de Molière. Gravure d'après Jean-Michel Moreau le Jeune.
"Monsieur Jourdain Non, je ne veux ni prose ni vers.
Le Maître de philosophie Il faut bien que ce soit l’un ou l’autre.
Monsieur Jourdain Pourquoi ?
Le Maître de philosophie Par la raison, monsieur, qu’il n’y a, pour s’exprimer, que la prose ou les vers.
Monsieur Jourdain Il n’y a que la prose ou les vers ?
Le Maître de philosophie Non, monsieur. Tout ce qui n’est point prose est vers, et tout ce qui n’est point vers est prose.
Monsieur Jourdain Et comme l’on parle, qu’est-ce que c’est donc que cela ?
Le Maître de Philosophie De la prose.
Monsieur Jourdain Quoi ! quand je dis : « Nicole, apportez-moi mes pantoufles, et me donnez mon bonnet de nuit », c’est de la prose ?
Le Maître de philosophie Oui, monsieur
Monsieur Jourdain Par ma foi, il y a plus de quarante ans que je dis de la prose sans que j’en susse rien, et je vous suis le plus obligé du monde de m’avoir appris cela.'**
Nouvelles techniques (médian, etc.) de normes inclusivistes, prétendues féministes, sont de l'écrit qui ne se prononce pas, une syllabe manque toujours. Ecriture muette. Langue morte.

Et sans genres grammaticaux, les pays ne sont pas moins sexistes, voire plus. Le dit biais masculin n'est pas dans la langue manifestement. Quant aux quelques études faites pour prouver "l'invisibilisation représentative" de la langue française à genres grammaticaux, y est-il tenu compte du biais social : l'absence historique des femmes en métiers, qui expliquent facilement que l'on ne se représente pas une femme y participer. Tout y est fait pour justifier les doublons qui faciliterait les femmes en situation, et le relativisme linguistique de fragile hypothèse. cf. Michel de Fornel, Le destin d’un argument : le relativisme linguistique de Sapir-Whorf In : L’argumentation : Preuve et persuasion, Paris : Éditions de l’École des hautes études en sciences sociales, 2002 

Si les études testaient des termes d'apparence ou de catégorie marquée (/exclusive féminine comme assemblée, cénacle, aréopage, etc.), les interrogés y verraient-ils plus de  femmes que d'hommes, plus de mâles que de femelles, le *e* du féminin met en vue et serait inclusif de tout ce qui n'est pas masculin ? En tout cas, l'on sait déjà que les études allemandes sur cet aspect de psychologie sociale que langue à genre (3) n'est pas déterminante de la représentation que se feraient les cobayes de la participation sexuée dans ces groupes, portant le "e", dit "féminin obligé". 

Certes, on a le droit de croire à la démasculinisation linguistique mais il s'agirait de bien prouver que les mécaniques préconisées fonctionnent sur les bons principes. On va donc devoir les examiner une à une.
    • L''adresse juste - Cela se fait déjà, pourquoi y venir et revenir ou la double flexion.
- Généralement, lorsque l'on discourt et s'adresse à une foule réunie devant soi, peu de chances de faire l'impasse sur partie de l'auditoire mais ce point-là favori surgit en ritournelle.

"Parisiennes, Parisiens !" s'étalent sur les affichages urbains au parfum gaulliste. La recommandation de formuler obligatoirement les personnes de sexe féminin par le genre féminin mis en apostrophe -prétendu en sous main que le genre grammatical masculin ne pourrait être neutre et épicène et que "le féminin", c'est la femme qui serait un genre- m'a chatouillé l'oreille. Refus de l'étymologie latine colonisatrice du Celte, génitrice du gallo-romain ? (discours à Épinal de 1946)

Gynagogie* d'un genre d'épanaphore ? - Souvent donné de Gaulle et son exemplaire "Françaises, Français", prétexté inclusif, sonnant pourtant faux. Il satisfaisait simplement à la galanterie de démagogie politique de porter ses interlocutrices en premier pour viser... l'électrice enfin votante. 

Si l'inclusion (enfermement) s'y appliquait honnêtement, ce devrait être l'inverse, "Français, Françaises" par ordre alphabétique, de fait plus neutre et donc plus juste. Redondance en tout cas, ou pas loin. L'on ne peut résister à citer un humoriste plus drôle que le Charles, de son prénom Pierre, qui attira déjà en 1982, l'attention de Sapho sur la figure de style, d'insistance et pléonasme, "Belges, Belges" :) qui laissa le tribunal comme deux ronds de frites. (jamais compris pourquoi on dit rond, la pomme Pont-Neuf autant que la belge est carrée !) https://www.youtube.com/watch?v=3heAPMZNs6c

Admettre que homme et Français de genre grammatical masculin serait obligatoirement ne parler que des mâles est-il tant fondé que cela ? Déjà notre "est-il" montre pourtant que toutes les formes de ce genre ne sont pas exclusivement masculines et affaiblit d'autant le prétendu parti pris féministe de marquer le genre grammatical en français systématiquement par le sexe biologique. Féminisant est-il toujours féministe ?

Quant aux civilités, on ne saute personne. Ainsi, "Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs" se trouve depuis toujours dans le bon ordre alphabétique.

Je réalisai qu'il s'agit d'injonctions, de suppressions et torsions de morceaux de ma langue, qui m'ont rendu moins indulgente au nouveau dialecte écrit -formule un tant soit peu contradictoire, une langue étant orale et sa transcription secondaire-, dont les protestations de bonnes intentions m'avaient touchée comme tout-un-chacun. Il en reste qu'il faut examiner chaque brique pour voir qu'elle s'effrite au vent libre. Les pronoms sont "informels" tant qu'ils ne sont pas informés... du Je au Ils tous au complet épicéneux*...

En fait, il suffirait, par exemple, de porter l'italique sur toutes les formes masculines qui sont de fait neutres (non marquées sexuellement, pronom, titres, etc.), cela éviterait les pinailleries de tous côtés.

Qui s'esbaudissait que l'on dise l'enfant est bien malheureuse, pensant à Cosette ? Certes, l'enfant n'est pas un titre. Mais, tout de même, pourquoi ce ne pourrait pluss faire même office subitement d'adjectiver et donc qualifier la "ministre enceinte" ? A noter sur, les enfants enceintes avant la puberté bouclée (la quinzaine) et la maturité du corps féminin (vingt-cinq ans) ne choquent pas énormément au nom du libre choix et autodéterminations de faire famille (art. 16).... 
  • Le masculin ne l'a jamais emporté sur le féminin ! Tout le monde a plongé.
La gent féminine n'est ni espèce, ni identité, ni minorité, et du tout genre, et se reconnait à son sexe, est-il nécessaire de le montrer ? Que l'on en fasse à l'occasion une catégorie sociale ne permet pas d'effacer les problèmes que les puritains ont avec le sexe.[0]

Il faut aussi poser d'emblée que les femmes ne sont pas un genre, n'ont pas de genre, ni mauvais, ni bon, et que regrouper les stéréotypes sexuels sous ce vocable n'apporte rien de plus au mot sexisme bien complet disant que les femmes en étaient seules victimes. Les hommes, nulle part, ne gardent collé aux basques et aux fesses leur statut de supériorité d'essence sexuelle.

"Genre"[sexuel social]", processus social du sexisme géographiquement et historiquement variable d'attribution de rôles sociaux en fonction du sexe biologique (il ne peut être autre), qui se peut dire  utilement "sexage", sachant que si chez le poussin naissant, on y voit que du feu, chez le nourrisson, le stéréotype et préjugé peut de suite s'enraciner, ce qui ne fait toujours pas catégorie, sorte ou espèce. Erigée en catégorie de stéréotypes, il masque ce qu'un mot distinct encerclerait correctement. Ce nouvel usage en catégorie mis en avant par inclusivisme a le chic pour diluer les membres féminins dans "la diversité" en prétexte de lse faire ressortir, les rabat en particularité et singularité, tout en se prétendant égalitaire, et se révèle de commisération aux désirs et malheurs virils. Vivement un mot pour dire catégorie de stéréoype sexuel qui n'est pas non plus féminité, dans le sens convenu de maniérisme de la faiblesse, ou de gent (n'importe quel groupe).

Soit le genre social sexuel est catalogué en processus, soit il l'est en catégorie de stéréotypie sexuelle mais difficile d'être les deux à la fois, dangereux même pour la réflexion et la communication. Dans le second cas, de pouvoir arrogant s'arrogeant "genre I", dit communément de virilité, ramené à l'"en face" de féminité, "genre II", à quoi cela servirait de créer comme il est tenté en son nom le troisième groupe de stéréotypes croisés, dit genre III ? Surtout que créer un groupe distinct qui engloberait toutes les personnes d'une société du fait de discriminer sa sexualité -tout en ne la discriminant pas- semble bien repartir dans une régression à terme. Ajouter du cliché aux sépias va noircir le tableau et non pas alléger l'inégalité. En cela, les pays comme la Bulgarie qui s'insurgent de déclarations de création de genres à l'Union Européenne reste compréhensible.
  • De la même veine, "homme" et son adjectif de même étymologie en "droits humains" qui n'efface pas moins les femmes, ou alors tout autant -mais est-ce bien vérifié--.
Inutile de chipoter en majuscule au dix-huitième de leur rédaction, elle n'y était pas. A l'avenir, Droits de l'être humain, ou de l'humanité (intuition déjà de Mary Wollenscraft), cela se peut concevoir mais surement pas le barbarisme anglosaxon contracté. Ou mieux elliptique car d'évidence : Droits et devoirs universels -on se doute bien que ce ne sont pas ceux des pierres ou des fleurs-, si l'on décide d'en réécrire les contours.

Etonnant que des institutions se chargent de faire la publicité de tournures fautives, faussement humanistes, comme droits humains, reniant la formule épicène de droits de l'homme ? S'escrimant à ne vouloir y discerner que des personnes de sexe masculin, alors que homo est une espèce, mammifère, scissipare, donc bisexuelle, et non pas un mâle autoreproductif. L'homme a donc conquis et colonisé tous les continents compte donc bien tous ses membres...

Coucou - Difficile d'en saisir le très haut niveau symbolique, ni le féminisme - Comment un signe diacritique après radical, point, parenthèse, suivis d'un "e", qui n'est pas jusqu'ici systématiquement marque sémantique d'une personne de sexe féminin, "visibiliserait" les femmes ? Encore un barbarisme identitariste qui voudrait dire "mettre en valeur" car oubliées et effacées, ce serait plus simple.

En plus que d'assigner cette pauvre lettre muette, imprononçable, indicible et imprononcée, ou plutôt inexprimée -sauf qu'elle crée syllabe et ajoutée en finale, supplémentaire- au sexe féminin ne serait pas du meilleur goût en langue. On pourrait aller à l'extrême, que l'on dusse supprimer l'"oeuf" de tout mot pour homme ? Le français est largement assez riche pour rédiger utilement lorsqu'il s'agit d'une femme ou de femmes en présence. Prétendre qu'il devient obligatoire de mettre des "euh" partout résout quoi donc au fait ? On ne se sent absente de rien, puisque l'on sait bien que nous sommes partout :O)

A propos d'accorder le violon d'une musicien(ne) bien né(e), la parenthèse n'a point d'oreille, car comment le lire ? Rien ne s'entend, et celle-ci se lit difficilement. Surtout que pourquoi tant de tointoin puisque la racine et le morphos masculin en pointillé ou trait gras toujours en tête dans cet éparpillement ? Avant le féminin, trainant à sa suite.

Observer dans le détail toutes mesures préconisées mais disparates, non vérifiées mais imposées par des administrations qui n'y sont aucunement autorisées, par une philosophie de l'inclusivat, d'apparente bonne intention, devrait nous permettre d'être certaines qu'il s'agit bien de féminisme.

Dictature sentimentale impose titre juridique ? Le prétendu inclusif Droit humain, simple synonyme américaniste de Droit de l'homme d'exacte même racine, de même terreau, se prétend inclusif sans être justifié. Juste au feeling ? De critiquer l'expression, l'on deviendrait pestiférée ?!

Voltaire dans le Traité sur la tolérance emploie "droit humain" dans le sens de droit humaniste et non pas par contamination angliciste comme désormais l'inclusivisme. https://athena.unige.ch/athena/voltaire/voltaire-traite-sur-la-tolerance.html#c6

Le pléonasme de "droits humains", le droit étant naturellement humain. Et, de droits naturels inhumains, il n'y a. Ce qui nous convainc que le féminisme a besoin de grande rigueur en sa terminologie critique, afin de s'émanciper de lieux communs issus de l'idéologie identitaire qui morcelle à l'individualisation et individualisme : Ce qui est typiquement briser menu les "droits naturels". La compétition reste serrée et nous devons la gagner.

Quelques autres réflexions éparses au sujet du querelleur inclusivisme.

Iles éparses https://escales.ponant.com/iles-eparses/

  • Minute cyclopédique colorée d'ethnolinguistique
Que vaut de rapprocher, est-ce en faveur de l'éternel féminin ? Comme on vient de le voir en citation, l'épistolière de Sévigné de même regimbait, sans pour cela se révéler particulièrement féministe en sa correspondance, que l'on dirait que personne n'a lue ?
  • Espace-temps va de l'arrière vers l'avant, comme la phonétique historique dans la bouche 
- Appliquer des règles virilisantes à une grammaire française d'usages flottants comme ces grandes robes et qui n'existait pas encore représente un contexte peu comparable à notre présent. Les anciens et moyens français auraient été moins sexistes que le français moderne, c'est à voir. D'autres langues le seraient moins alors que leur fonctionnement n'a rien à envier au territoire français ?

Déjà de départ, affubler la langue du qualificatif "sexiste" pèche quelque peu car si l'on sait le lien qu'entretiennent les stéréotypes avec la langue puisqu'ils y transparaissent, d'aucune au monde il ne se peut dire qu'elle soit sexiste, ce ne sont que des langues... et le langage reste une capacité auquel encore moins l'on peut adjoindre le terme de sexisme. Là aussi le globiche sans nuance, voire l'anglais, trompeur et confondant les chèvres et les choux, les torchons et les serviettes.

Hiérarchie des sexes défavorable naturellement au féminin étant la "m'explication" (mansplaining) de l'époque et des sexes confondus avec le genre grammatical visiblement irritante.

Quant à précisément cette règle de proximité, n'étant pas interdite catégoriquement, certains en usent mais on pourra voir ci-bas que de la majorité à la proximité, des écueils subsistent. Pétition de proximité et ses commentaires. 
 Je n'y ai cependant pas fait chorus et me voilà traitée de "peu évoluée" ? Cela a allumé le virus de ma curiosité...[1]

Pas de deux - L'avancée moyenne en trompe l'oeil à demi-pas : Si le nom masculin proche, de même dans l'assistance, les noms féminins passent à l'as.

Courant alternatif plutôt que continu - La règle qui me plairait - Dès lors que la majorité du groupe de sexe féminin, on applique la règle du féminin qui le remporte. Dès lors le sexe masculin en majorité dans le groupe, le masculin remporte. Juste, non ?
  • Le temps des nèfles - Bouhours, l'abbé (jésuite qui aurait dit vers 1675...), et Beauzée, Nicolas, instituèrent-ils une confusion entre genre grammatical et sexe biologique, de même que le feront les anars de salon au XXe siècle, une tyrannie qui ne fait qu'un temps.
La seule évidence étymologique reste que le genre grammatical masculin neutre prévaut. Ceci n'étant d'aucune incidence sur les droits des femmes à l'égalité des sexes, on le comprend d'emblée. mais simplement reflets des noblesses de robe et de cours. Confusionnisme genriste avant l'heure d'un usage XVIIe, qui se voudrait férue de symétrie... Prenant à témoin l'asymétrie sexuelle pour toujours régner sur les esprits féminins en bon confesseur ?

- A examiner "les genres féminins", on peut se demander quelles sont ces multiples genres, que cela veut dire simplement plusieurs mots au féminin, et non pas forcément des personnes de sexe féminin. Noblesse masculine d'une autre signification archaïque que ce que lui prête une citoyenne du XXe siècle acharnée à faire de l'inclusivité*. Les anachronismes sont parfois funestes au sens ? cf. 1651, le grammairien Scipion Dupleix, "conseiller du Roy"
"Parce que le genre masculin est le plus noble, il prévaut seul contre deux ou plusieurs féminins."
Sans avoir pu lire le document historique de l'Académie à ce sujet de ce collimateur de noblesse masculine sur plusieurs genres féminins, il n'est donc pas parlé de sexe féminin, ou aurais-je mal lu ? En premier lieu, à voir que le sexe féminin n'est pas un genre et n'est pas non plus des genres.

Sur ces idées très "grand siècle" se fondent des féministes américaines, coincées avec le séduisant mais autoritaire Louis le Grand, de crier au loup que la langue française serait ultrasexiste car... bien évidemment, leur langue anglaise qui a gardé plus de neutre sous le coude serait, elle, tellement féministe ? Ce qui leur permettrait de s'ériger en grandes prêtresses linguistes pourtant fort négligentes de phonétique historique et d'étymologie grecque et latine ? Laissez nous rire...
"Au XVIIIe siècle, la primauté du masculin sur le féminin et celle du pluriel sur le singulier finissent par s'imposer, du moins concernant l'accord entre un sujet pluriel et son attribut. Pour justifier la primauté du masculin, le motif, tel qu'énoncé par l'abbé Bouhours en 1675, en est que "lorsque les deux genres [grammaticaux] se rencontrent, il faut que le plus noble l'emporte" ; étant entendu que, comme l'explique le grammairien Beauzée en 1767, "le genre masculin est réputé plus noble que le féminin à cause de la supériorité du mâle sur la femelle." "[1a] 
Chasse aux idées reçues réussie, le genre neutre n'est pas le genre masculin, puisque ni de genre neutre, ni de genre masculin à l'horizon pour aucune personne.  Je ne vous avais pas menti sur le l'archifaux du slogan-serpette. Les intersexués, et les trans', ne sont pas neutres non plus, d'autant que voulant choisir un sexe pour la plupart ou d'autres de n'en avoir pas.
"le français connaît deux genres traditionnellement dénommés masculin et fémininCes vocables sont impropres. Le seul moyen de définir les genres du français consiste à les distinguer en genres marqué et non marqué.''[1a']
"Cette doctrine didactique erronée est certes efficace pour ne pas faire de faute de grammaire, mais elle nomme très mal son objet et suggère une domination masculine là où elle n’est pas. Vraisemblablement, cette erreur est très ancienne et a certainement épousé les contours d’une domination masculine où ont pu se complaire les linguistes des derniers siècles."[1a'']
La cause en étant entendue que la tournure reste vexante de prétendre abruptement que le genre masculin écrase le genre féminin, puis retravaillé par d'autres que le sexe féminin par le masculin, l'histoire grammaticale fait donc son ménage de printemps des femmes. Oui mais voilà, c'est une erreur grammaticale qui a servi, dont se servirent, qui se révèle donc inconsistante. Mais diantre pourquoi donc se battre contre l'inconsistance ? 

Petite remarque à propos de proximité ressuscitée, afin de barrer la route au sexisme royal - Tout, si la dernière personne de sexe masculin pour raison de sens bascule de proximité... au genre masculin - D'asymétrie il ne pourrait y avoir puisque le principe invoqué serait celui d'égalité non discriminatoire à l'anglaise, prétendu rendre des personnes de sexe féminin visibles, alors que les intentions en auraient été de les effacer, comme invoqué en long, large et travers ? La proximité ne rend pas compte de la diversité sexuelle. On peut être tout contre et laissée encore plus oubliée.
Ex. d'application de l'accord de proximité ressuscité, imaginez deux garçons et cent filles, encore un marchepied à la suprématie masculine :)  
- Filles et les garçons [qui rentrent en dernier] sont beaux et jeunes à jamais.
En majorité les garçons, plus de féminin, non plus, même si le jeune finit en "e" qui là est marque de masculin du fait de l'accord de proximité appliqué au nom masculin proche ; alors où serait le progrès énorme invoqué d'égalité même en mixant les deux règles revenues aux petits oignons ? Simplement à double tranchant, le prétendu laminoir du machisme. Tout de même, chaussez mieux vos lorgnons... et qu'il faudrait toujours mettre la personne de sexe féminin en deuxième, même quand le contexte voudrait qu'en premier elle apparusse ?

Ce fût donc un point lumineux sur ce sujet fer de lance phare de l'écriture inclusive qui a plutôt, à l'examen sous projecteur de microscope, des airs de mini led. C'est dit, la proximité ne passe pas le concours, elle retourne sa veste facilement...
  • Fonctions tenues, et titres, par des femmes peuvent montrer patte blanche, par la queue ou par l'article
Continuons par mon soutien vigoureux et inconditionnel à l'opportunité de féminisation de titres et fonctions, qui tombent sous le sens et ne dépendent pas de l'académie mais bien de l'usage public souvent conduit par la présence grandissante de femmes dans un domaine. L'affaire déjà vue en août 1891, le ton vachard du journaliste plutôt misogyne en ses condescendances et mépris... :
"Quand par suite d’un emploi fréquent, conséquence naturelle de la manifestation d’une idée qui se présentera souvent, un mot courra la rue, sillonnera le journal et s’implantera dans le livre, que dame Académie le veuille ou non, ce mot sera français, et sa classification dans le dictionnaire n’ajoutera rien ni à sa qualité intrinsèque ni à sa force d’expression. Tel est le mot doctoresse par exemple, qui est accepté et qui est, en même temps que caractéristique, harmonieux à l’oreille. Le goût public n’a pas hésité à adopter ce féminin pour désigner la femme-médecin, plutôt que « médecine » par exemple, qui aurait prêté à une fâcheuse équivoque."[1b]
En tout accord avec l'Académie qui ne nie pas le changement, au contraire de ce que tant prétextent, même si je la taquine vertement. 
  • Donc là soyons sans neutralité : Le mot Ministre, entre tant d'autres jusqu'ici chasse gardée, peut donc être précédé de "la" autant que du "le". On comprend bien que les siècles précédant si les femmes ne tenaient pas l'emploi désormais elles y sont de plain pied et à pleines mains dans le cambouis.
La femme arrive, il faut bien la nommer, et il était logique qu'elle n'y soit pas dite, si elle n'y était pas encore.

Les métiers traditionnellement investiés par les hommes étant toujours plus choisis par des femmes, la langue aurait naturellement suvi mais il n'était pas inutile de donner idée des mécanismes de formation. Dommage que passant par décret, cela est air d'imposer, et du coup suscite  des réticences, alors que la création populaire aurait rempli son rôle néologique sans être poussée au cul. Il y manque la prononciation car plein de mots se prononceront avec une syllabe de plus.

Non, le féminin de "ébarbeur", ce n'est pas "ébarbante" ! Allez voici nous avons tous les outils féminisant à portée de touche. Cela n'a peut être, voire certainement, rien accéléré de l'usage mais l'on peut y vérifier les règles respectées ou à respecter en féminisation du travail. cf. Circulaire du 11 mars 1986 et circulaire du 6 mars 1998, texte du B.O. de l'Éducation nationale du 9 mars 2000, déclinées par le CNRS en l'Université de Lorraine :
"Femme, j'écris ton nom..."[2http://atilf.atilf.fr/gsouvay/scripts/feminin.exe?OUVRIR_MENU=2
Je tiens toujours à contredire que l'on ne naît pas dans des pots et que les deux sexes s'y doivent rencontrer. Plus précisément dit, le premier métier du monde serait plutôt sage-femme que potière, au contraire de ce qu'asséné médiatiquement par l'anthropologue structuraliste Françoise Héritier. Pourquoi la poterie ? On naissait déjà que l'on se servait de feuilles en guise de bols. Les obstétriciens sont devenus "ciennes"... Egalité - Masculinisation du métier en cours, on devrait donc se reservir de mérâtresse (Voir mon dico féministe - Index), vieilli mais qui fera un bon mérâtre* ?

Lorsque dans un secteur en pointe, celle-ci reste inversée vers le nombril masculin, c'est plutôt "drôle" -un dr^^ole est un petit gars, une drôlesse, une petite garce (de gars) -archaïquement, ce n'était pas défavorable, juste l'accord féminin tout simplement-[3]

De voir qu'une directrice lauréate présentée en "directeur et dirigeant" aux remises de prix Ivy 2013.[4]

Académicienne allant de soi, toute seule, avec son apostrophe. Mais serait-ce le manque de "vertes" qui bloquerait l'entrée du dico aux féminicides* ? Sans panache mais toujours panaché, on donne d'un mot, on prend de l'autre,
"...Pedro Álvarez de Miranda déclarait ainsi dans le quotidien espagnol El País : « Le but est que le dictionnaire soit meilleur. Pas qu’il soit moins machiste, mais qu’il dise la vérité […] On ne peut pas prétendre changer la société à travers le dictionnaire. Si la société est machiste, le dictionnaire reflétera cela. Quand la société change, le dictionnaire change »."[5]
Merci Monsieur le Présidente de l'ibère académie. Pourtant la langue n'est pas non plus amorphe et forme l'entendement, l'apprentissage de la langue fait partie de l'éducation, puis de l'instruction. Avoir de l'éducation n'est pas toujours avoir de l'instruction, et la vis vers ça. Certaines féminisations restent, par contre, du plus haut farfelu, si l'on prend deux minutes de savoir le sens, par exemple, du chef qui est à la tête.[5a]

Dire et écrire "la chef" n'est pas plus problématique que "la maire" et aucune de ces expressions n'est fausse, alors pourquoi surabonder inutilement avec "cheffe", entraînant à exiger que "tête" deviennent le "têt" pour un homme posté... Il faut savoir si l'on égalise ou pas ? 

Pablo Picasso en académicien par Guillaume Apollinaire (succession Picasso 2008)

Auteuse, auteresse, autrice ? La fin en "eur" faisant plutôt "euse", comme au temps jadis, la procureuse, pour auteur, auteuse, pour le ien, la ienne (tragédienne), et pour le "ain", la "aine" (écrivaine). Vaine n'est pas flatteur, "une écrivain" parait suffisant. L'auteure n'est pas muette, ni sa forme, ni son "e" n'est muet, ni discret comme écrit quelque part (Corinne Klomp), puisqu'il faudrait alors scander une syllabe de plus, soit une au-teu-re. Plutôt que des termes aux syllabes imprononçables ? Une auteur gêne-t-elle plus lorsque l'on veut finement décrire une situation ? Pas plus qu'une chef et une maire. L'on dit bien indifféremment un ou une complice (épicène), ainsi ce peut faire d'auteur, un ou une auteur talentueuse... 

En tout cas, ce n'est pas non plus un drame si le métier ne gagne pas une syllabe féminine en plus
. Certains viennent bien à la lecture comme commandante, tout au contraire de cheffe qui accroche mal pour plusieurs raisons. 

Les faux procès n'étant pas de nos coutumes, il faut dire précisément ce que l'Académie a répondu avec finesse sans malice et sans sexisme, toutes ces années durant depuis les années 80,
"Les professeurs Georges Dumézil et Claude Lévi-Strauss, à qui la Compagnie avait confié la rédaction de ce texte, concluaient ainsi : « En français, la marque du féminin ne sert qu’accessoirement à rendre la distinction entre mâle et femelle. La distribution des substantifs en deux genres institue, dans la totalité du lexique, un principe de classification, permettant éventuellement de distinguer des homonymes, de souligner des orthographes différentes, de classer des suffixes, d’indiquer des grandeurs relatives, des rapports de dérivation, et favorisant, par le jeu de l’accord des adjectifs, la variété des constructions nominales... Tous ces emplois du genre grammatical constituent un réseau complexe où la désignation contrastée des sexes ne joue qu’un rôle mineur. Des changements, faits de propos délibéré dans un secteur, peuvent avoir sur les autres des répercussions insoupçonnées. » (...)  Comme l’Académie française le soulignait déjà en 1984, l’instauration progressive d’une réelle égalité entre les hommes et les femmes dans la vie politique et économique rend indispensable la préservation de dénominations collectives et neutres, donc le maintien du genre non marqué chaque fois que l’usage le permet. Le choix systématique et irréfléchi de formes féminisées établit au contraire, à l’intérieur même de la langue, une ségrégation qui va à l’encontre du but recherché." Précédentes déclarations de 1995 et 2002, 
puis en 2014 : "L’Académie française n’entend nullement rompre avec la tradition de féminisation des noms de métiers et fonctions... "Elle estime que, « s’agissant des appellations utilisées dans la vie courante (entretiens, correspondances, relations personnelles) concernant les fonctions et les grades, rien ne s’oppose, à la demande expresse des individus, à ce qu’elles soient mises en accord avec le sexe de ceux qui les portent et soient féminisées ou maintenues au masculin générique selon le cas ». La Commission générale conclut justement que « cette souplesse de l’appellation est sans incidence sur le statut du sujet juridique et devrait permettre de concilier l’aspiration à la reconnaissance de la différence avec l’impersonnalité exigée par l’égalité juridique »." Académie française[5b]
Les griefs personnels qui pourraient être retenus contre les deux érudits sont une autre affaire que la psychanalyste Anne-Marie Houdebine évoque précisément dans ses entretiens -scrutés attentivement-[5c]
  • Discordance d'accords ?
 Du genre masculin au genre féminin, passant par le genre neutre qui se donne un air de masculin, les genres grammaticaux traversés laissent toujours la même sur le carreau. Est-ce que les féminicides s'accordent avec les droits universels de l'Homme et avec quel sujet ?
On peut estimer l'épicénat du masculin ou pas, le choix au gré de l'humeur. Question d'éducation, l'on ne se peut représenter en tant que fille d'occuper un poste d'office par langue adjugé aux garçons seulement. Comment s'étonner qu'ensuite ceux-là devenus grands... arc boutés à garder la prérogative d'une fonction neutre ? Genre marqué, non marqué, démarqué... l'artiste, par exemple- La joie, la feuille, la corne, la lèvre, neutres devenues féminines sans l'être..
"Substantifs - Le latin avait trois genres pour le substantif : fém. rosa, masc. murus, neutre templum ; le neutre a disparu dans le latin vulgaire où l’on trouve numbrus, vestigius, folius, palatius, au lieu de membrum, vestigium, etc. 
Le neutre s’est maintenu, en ancien français, dans la déclinaison des adjectifs, des pronoms et des participes passés.
Les pluriels neutres latins en -a ont donné en général des noms féminins en français : folia > la feuille ; arma > l’arme ; corna (pour cornua) > la corne ; gaudia > la joie ; labra > la lèvre, etc.[1c]
Le genre grammatical ne doit pas rester l'arbre qui cache la forêt... du sexe jamais épicène. Le genre est unique, il est genre humain. Evidemment ce genre-là déjà bien viril à lire le "genos" dont issu.

Ce n'est que la suprématie du monopole institué par les "gender studies" qui impose cette anglicisme en français, du genre, masculin de forme féminine, épicène. Sous son sexisme se tapit le sexe ? 
Sous le tapis restent les "féminicides" exclus des salons éclairés, politiques, humanistes, féministes ? Enfin dire que les hommes sont aussi un genre (abus de langage), alors qu'en bon français c'est "la gent" (masculine ou féminine) voudrait faire croire qu'ils sont aussi victimes, et voilà c'est de nouveau grand guignol.

Les femmes ([fa-m'] cf. Littré), "Le deuxième sexe" "trinque"... trois fois ; celui-là même à qui l'on donne un genre, ou plutôt, impose par surcroît dès que connu le sexe (féminicide symbolique), on lui fait subir des féminicides et, en outre, celles que nous appellerons communes... 
En tout cas, la "violence sexuelle et sexiste faite aux femmes" systémique porte un nom, "féminicides". D'usage jusqu'au Parlement de Dame Europe depuis bientôt dix ans, entré chez les Nations Unies en mai 2012. Pourquoi le nier, il n'y a pas de raison valable de le confondre dans une expression de plusieurs pieds de globalisation terminologique qui voile la roue.

On reconnait l'épicène à ce que parfois, il changera du singulier au pluriel, du masculin neutre au féminin... Parceque le genre humain, parce que l'Homme ? Pourtant ni le mot, ni le concept, ni Homme n'est neutre et n'est pas tout. Allez, passons donc aux personnes ! Il peut bien être aussi épicène que l'on veuille (du lat. epicoenus dériv. grec anc. ἐπίκοινος « possédé en commun », qualifie un nom non marqué du point de vue du genre grammatical. Est épicène un nom bisexué pouvant être employé indifféremment au masculin ou au féminin).

Humanité correspond à tous sans ostracisme et de même racine "homo", elle est de féminin épicène. Et faîtes gaffe aux dérives du genre, ça peut mener loin ci-bas[6]
"du grec epikoïnos, qui veut dire commun, s’applique à des mots qui, sans changer de forme, sont aussi bien du masculin que du féminin. Ainsi enfant, journaliste, ministre, après-midi, juge, et nombre d’autres sont des termes épicènes."[6a]
L'homicide aucunement neutre, bien que "mort commune" aux deux sexes, étouffe le second, dont aucun chiffre ne s'en tire. Pourquoi devrait-il être la référence ? Mais, mauvais sang, cela crève les yeux, le féminicide N'EST PAS un homicide (voir la définition postée avant le petit cheval). Nous ne sommes pas catégorie, ni inférieure, ni supérieure. Il n'y a pas aggravation, non plus. Des femmes subissent des homicides, aussi, mais c'est une autre histoire de violence commune. Qui possède de quoi ? Possédant en commun des droits que près de la moitié au monde n'ont pas ? Voulu donc au nom des droits communs que nous n'avons jamais eu. Et que nous nous escrimons à avoir et pour quelques unes à les sauvegarder et faire appliquer.

Sachant qu'en cas de crise, l'humanité à tendance à se rétracter. Et pour les avoir, il faut que tout s'appelle pareil ? A être "solidaire de chez solidaire" et se fondre dans l'Homme, ne soutenons nous pas contre nous,  ce qui est à notre détriment et à celui de l'humanisme ? Et puis, de toute façon, je ne demanderai pas à papa s'il me permet ou pas de dire le "viol féminicide". Je le dis. Je l'écris. Je le hurle aussi fort que tous les autres féminicides.
Et non plus de me fatiguer à forcer le barbon à rectifier une règle grammaticale qui a ses raisons. De même que ne jamais utiliser le mot juste en amont sous couvert qu'il serait discriminatoire, si j'ai bien saisi, et qu'il ferait du mal à l'homicide, supposé neutre ? Halte, m'a t on dit, à féminicide et tous ses sens. Pourtant, la langue, c'est nous qui la forgeons.

Ces belles lettres l'ont été par l'ensemble de la population et ne  sont du tout réservées à l'aristocratie (d'ailleurs on la cherche maintenant que plus de monarchies, toutes très bourgeoises et parlementaires) et à la bourgeoisie, basse, moyenne ou haute. Comme si les "laides lettres" devraient être réservées aux rurales et aux ouvrières ?! De basse extraction, on ne saurait que baragouiner ou texter, selon certains ? Désolée de contredire mais l'esthétique de la langue reste plus que largement perceptible à leur ouïe fine. Et la pensée précédant le langage, l'on reste bien certain que l'absence de langage, comme la mutité et surdité de naissance n'empêchent jamais de penser !


Désormais, les vieux sages (embrassant les vieilles sagesses) pourront entériner en tweetant puisque les technologies &:o) recueillent leurs faveurs et que ces barbarismes à la mode sont acceptés aussi vite qu'apparus.
  • Civilité 
Inégalité patente - L'on amuse la galerie hexagonale en rayant la case de mademoiselle, alors qu'il eût fallu ajouter en toute égalité une case à ces messieurs -peu importe de quelle appellation- Il est prétendu que le madame serait émancipateur ? Il l'était peut être du fait que de passant de la tutelle du père à celle du futur père ? Petite maîtresse ou maîtresse (domina), peu importe.

Devoir interpeller une fillette par la civilité madame ne parait pas très possible, ni raisonnable. Ou bien de les priver de civilité ?

Cela vient à la suite du "Ms" anglais, prétendre qu'il ne faille pas marquer qu'une femme n'est pas mariée car cela serait sexiste, l'est-il vraiment ? La question doit se poser.
"L'utilisation moderne de Ms. en tant que titre honorifique a été promue par la militante Sheila Michaels, dont les parents n'étaient pas mariés l'un avec l'autre, et qui n'avait pas été adoptée par son beau-père. Elle a longtemps lutté pour trouver un titre qui reflétait sa situation, celle de ne pas être « détenue» par un père et de ne pas vouloir être « détenue » par un mari.https://fr.wikipedia.org/wiki/Ms._(magazine)
Il serait utile et juste de savoir si ces derniers ont pris des engagements et responsabilités envers une autre femme, pour éviter les escrocs aux certificats de célibat qui génèrent allègrement des mariages gris, où toujours c'est une femme qui est bafouée. Là est la légalité, là est l'égalité et la solidarité. Supprimer, biffer, exclure n'est jamais de bon principe. Ou bien se débarrasser de toutes les civilités... sans lésiner. J'en tiens plutôt pour que le statut matrimonial puisse indiquer les responsabilités mutuelles prises devant le Maire, officier de police judiciaire, et l'engagement civil, qui n'a rien de secrets d'alcôve. Les messieurs restent bien à l'abri, protégés, derrière une seule case pour eux tout seuls ? Sachant d'où vient madame imposée à toutes de 7 mois à 77 ans, non munies de protecteur sauf célébrité (comme les comédiennes), ce serait plutôt mademoiselle que j'aurais gardé : lat. classique domina, domna "maîtresse de maison, épouse, souveraine" :o)) Que c'est donc féministe et émancipateur de rester maîtresse de sa domus.[7]
  • 1651 - Toutes damoiselles.
Dans Le roman comique de Paul Scarron, les femmes mariées sont appelées "mademoiselle de" car celles-ci étaient faites "madame", seulement lorsque titrées. cf. p. 413 Note p. 63



Jean-Baptiste Pater, Le poète Jean Roquebrune perd ses chausses, entre 1729 et 1732 - et version ? Couverture Classiques de poche http://utpictura18.univ-montp3.fr/GenerateurNotice.php?numnotice=A6709

Digression facétieuse - Impossible de trouver l'illustration des fesses de Roquebrune de mon exemplaire, je cherche le tableau et n'en trouve qu'une autre version, mise en premier...

En attendant Godotte, ou plutôt la prochaine circulaire après la énième servie d'entière démagogie féministe à celles qui se croyaient classées, déclassées (par mademoiselle) ou plutôt trop "casées" (pas si nombreuses que cela), je m'abstiendrais de demander l'effacement historique de civilité.

Si nous commençons à nettoyer nos langues de toutes les scories historiques, il ne restera miette, que peau de chagrin, une fois éliminées interjections les plus dégradantes sur les femmes, les régions, les croyances, les nationalités, les couleurs de peau (prises en des temps reculés pour de la race) jusqu'à la "traite des blanches" !

Par contre et de longue date, nous conseillons d'éviter l'argot d'injures qui affectionne de rouler le coquillage dans la boue. Même lorsque le sens de départ du mot n'est pas premier à l'esprit, il n'en reste pas moins que toujours dire à autrui qu'il est bête en lui lançant notre sexe à la tête, ça craint, c'est d'un usage malséant et sexiste au fond.[8]

La mémoire des abus doit rester présente et vive : Dès que le mot interdit disparaît, l'acte s'évanouit. Et les abusifs peuvent reprendre leur tran tran de plus belle.

A trop vouloir neutraliser, nous irions effacer, gommer, oublier. Et tout pourrait recommencer, dès qu'il n'y aurait plus de victimes directes... Intérêt de la mémoire historique linguistique. Il ne faut en effet surtout pas effacer les traces des ségrégation & apartheid sexistes avec leur combat contre, au risque que les générations prochaines refassent dans l'ignorance pires erreurs contre elles-mêmes[9]
  • Nom de famille bipatronymé* ? Où est le progrès à garder ou reprendre son nom de naissance, qui n'est pas plus que patronyme ?
On a déjà l'exemple slave du redoublement patronymique. 

Mon nom de naissance était celui de mon grand-père maternel, Maurin, que je n'ai jamais connu. Mon père ne me reconnut qu'au bout de six mois car, au tout début de sa longue détention, pas de permissions de sortie et les consulats de France ne se déplacent pas facilement ni rapidement. Evidemment, nous sommes bien d'accord que je ne me sens pas une petite chose fragile et dépendante, soit inférieure ou infériorisée, ayant été traitée de façon indifférenciée à l'école du village de mon Ardèche non natale. A seize ans, folle adolescente, je volais déjà de mes propres ailes après avoir vu l'adjonction slave du prénom de mon père féminisé en Ivanova et le patronyme suivant comme Anna qui pose ci-dessus.

J'ai été également un temps séduite par la redondance des lignées de mes parents, puis de mon conjoint. J'en suis revenue, le passé indélébile de l'absence de nom réellement matronymique ne peut se reconstituer. Il faut prendre l'histoire comme elle vient.

Mais aussi, typiquement de la coutume américaine wasp, telle mère, telle fille, émergeant au XIXe - Les Françaises se ruent sur le faux matronyme. Détrôner nom marital pour le remplacer par patronyme de naissance -lutte des "seventies" plutôt "folklo" ?- ne mettra pas un terme à la patrilinéarité de toutes (ou presque) les sociétés humaines ou à leur égocentrisme. La construction patriarcale n'est égratignée en rien, les suffragistes comme Stanton y crurent les premières, alors que ce n'est que s'ancrer au passé, à son père et sa lignée, en même temps qu'à celle de l'époux. https://fr.wikipedia.org/wiki/Elizabeth_Cady_Stanton

Il aurait été intéressant qu'elle tente le même exercice de redoubler le patronyme dans son évangélique Bible de la femme de 1895 


Sa position lui semble soufflée principalement par deux hommes en affirmation de soi par l'adjonction du nom du père que traditionnellement la femme mariée perdait, le père cédant le pas au suivant en une sorte de "propriété",
"Peu de temps après mon mariage, Theodore Weld me dit : ne permets à aucun de tes correspondants de t’insulter en adressant leurs lettres à Madame Henry B. Stanton. Je suivis son conseil… En outre, j’ai discuté cette question avec mon mari et il me dit qu’il serait tout à fait outré que nous apparaissions dans les journaux avec des titres ou des noms d’hommes."
Pourtant même en portant trois, ce sera toujours des "noms d'homme" :) Sa fille de même, gardant le patronyme de son père et doublant avec celui du  mari. https://fr.wikipedia.org/wiki/Harriot_Eaton_Stanton_Blatch
Cela marquait initialement le lien de subordination des filles à leur père et ensuite à l'époux, mais cela marque aussi la protection qui est due par la Loi et les Institutions :
"...semble s’être cristallisé à une époque où la femme était mineure à vie (code Napoléon, 1804) : il fallait donc savoir de quel homme elle dépendait, le père ou le mari."[10]
Tant qu'à faire, l'on pourrait revenir au prénom seul et assortir du nom du lieu comme au 12e... plus de chipotage de faux matronyme ?
"Le développement d'une anthroponymie double avec patronyme et prénom dans les années 1050-1100 et son succès dès la première moitié du XII e sièclehttps://fr.wikipedia.org/wiki/Nom_de_famille_en_France
Désormais, l'on doit cette "avancée" à Raffarin de pouvoir donner aux enfants le nom de leur grand-père, patronyme maternel (faussement dit matronyme), ou celui du père des enfants,
La loi relative à la dévolution du nom de famille est une loi française, promulguée sous le gouvernement Raffarin II le 18 juin 2003, disposant qu'un enfant né après le 1er janvier 2005 peut porter soit le nom du père, comme auparavant depuis la loi du 6 fructidor An II, soit le nom de la mère"
Donner le choix entre patronymie ou matronymie, bonnet blanc, blanc bonnet. Faux semblant. Surtout que les règles de nommage de la matrilinéarité matronymique lorsqu'elles prévalent dans une société ne se révèlent pas plus garantes du respect des femmes, qui subissent tout autant de féminicides. Quant au nom d'usage, l'on s'en est toujours servi sur les passeports qui peuvent porter les noms des père et mère accolés, depuis toujours, il suffit de l'inscrire sur le formulaire. Quant au fond, de cale du bateau mariage, arche du patriarcat et de la phallocratie, caressé, mignoté, virant de bord en place d'être archivé ?

Sans compter qu'une fille passe plus de temps dans le futur avec son conjugo ou ses conjoints que courte vingtaine d'années chez son père -anciennement à peine plus de dizaine parfois-

Vol au vent - Patronyme ou patronyme, choix des reines - Beaucoup d'air remué pour rien. Puisqu'il n'y a plus dépendance et tutelle juridique, encore moins de raison de rejeter le nom du père des gosses. Confirmer le lien au passé par le nom des pères de nos mères (nom de naissance, auparavant dit patronyme) ou celui au futur des pères de nos enfants ? Aucun dilemme, mieux vaut demain.

Et sans changement selon les troubles humeurs individualistes sabotant toute tentative de garantie des droits,

''Le Conseil d’État, dans son avis du 13 nivôse an X (), affirmait déjà la nécessité d’encadrer strictement les changements de nom : « les principes sur lesquels repose l’état des hommes s’opposent à toute rectification des registres qui n’est pas le résultat d’un jugement provoqué par les parties intéressées à demander ou à contredire la rectification ; que ces principes ont toujours été respectés comme la plus ferme garantie de l’ordre social ; qu’ils ont été solennellement proclamés par l’ordonnance de 1667, qui a abrogé les enquêtes d’examen à futur ; qu’ils viennent d’être encore consacrés dans le projet de la troisième loi du Code civil ; qu’on ne pourrait y déroger sans porter le trouble dans les familles, et préjudicier à des droits acquis »,— Barrot 1839, p. 201''

  • Pesant passé, "maritus", de "mas", maris, le « mâle », supplantant le "vir", « homme », d’où « mari, époux », résonne comme un boulet qui siffle aux oreilles !
Et puis penser donc son synonyme "hymen" ! Hymen pour tous, faut pas pousser. La langue doit épousseter ou ne doit-elle pas l'être ? Rien ne fluctue, pas un cheveu qui bouge, on le laque, comme le canard. Droit dans ses bottes le "virage", alors que l'on aurait pu croire qu'allait être abandonnée cette vieille savate. Pire, il a les chevilles qui gonflent. Droits mâles, droit devant.

La demande de certaines de refroidir mademoiselle -ma petite maîtresse- derechef repose sur sa signification de possession et de "bonne à baiser". En effet, son prolongement étant de warning au séducteur insistant de n'avancer pas plus avant aux risques et périls de devoir réparer solidement sommé et tancé d'importance par frère ou père. Possession du clan et de ses chefs, bille en tête...

Cependant, madame, la patronne, est également synonyme de possession du dominus. Réanimer le damoiseau, ou un autre, serait plus égalitaire que de déblayer les demoiselles. L'on a bien vu remettre sur table "matrimoigne", à juste titre d'équilibre du fléau de la balance dans certain cas où vous héritez de votre mère. Archaïsme, devenu burlesque au XVIIe, où il sombra.
  • "heritage" se peut traduire héritage sans être machiste, le traduire par "matrimoine" car il s'agit de femmes, d'héroïnes, de mythes pour certaines de légendes pour d'autres, ferait-il avancer la condition du beau sexe ? 
"(...) user de ce nouvel heritage sicome font les arrogans qui deviennent orgueilleux quant leur prosperité croist et leur richece multiplie" / "(...) usage de ce nouveau matrimoine, comme le font ces arrogants qui s'enflent d'orgueil en voyant multiplier leurs richesses et croître leur prospérité" Christine de Pisan, La Cité des Dames, Trad., Intro Eric Hicks et Thérèse Moreau, Stock/Moyen Âge,1986 
Jargon machiste à l'honneur, surement pas -  L'on nous amuse comme de petites folles dans la rue avec des marches, à part rigoler, où cela mène-t-il d'aller sans un mot des "féminicides" mais en banalisant toutes les insultes sexistes ? Cela s'appelle les faire entrer encore un peu plus dans les moeurs - On va en prendre pour cent ans de plus des p.., s..., c... ? On ne pourrait pas changer un peu de microsillon ? Par l'ironie car cela en est on le sait bien, banaliser l'injure sexiste parait regrettable. A notre époque ne vous leurrez pas, cela n'a plus rien de politiquement subversif ou transgressif, le langage a baissé d'un cran tous ses taquets mais pas son caquet.

Pour boucler sur la civilité, 
en femme libre, émancipée et combative, n'ayant pas attendu des hommes de m'en donner permission, je refuse donc la pression sociale des néo stéréotypes qui voudraient faire croire que la brutalité roulée comme un galet sur nos langues civiliseraient les injures sauvages par mille transports au pinacle. Rien de neutre en prétendues transgressions subversives (la subversion ayant beaucoup perdu de panache) qui ne neutraliseront rien et surtout pas les machistes qui s'en esclaffent tout heureux que l'on adopte leur patois sexiste.

Jargon idéologique genriste et queeriste transgenriste ? La genrification avance à pas feutrés sur les chemins de la Toile et noie les civilités en genderid
"genderid madame" (lire dans le chemin de la page en haut de l'écran) tiens tiens et voilà ce que devenu le mot "civilité" ... Un condiment de plus dans la sauce au gingembre du barbe-q ?




Ne parlant bien toujours ici que de genre grammatical, les théories du genre, alias "théorie queer", restant supputations (même si le queerisme s'y accroche et les distille), égalisant tant les choses que l'on nous oppose désormais que les pauvres hommes tellement victimes du système patriarcal phallocrate machiste que l'on en oublie que patriarcat n'est pas que capitaliste... Comment cela serait-ce possible ? Un seul homme aurait-il déjà "bénéficié" de l'oppression du système mondial matriarcal  "vaginocrate", "vulvocrate", "hystérocrate", "gynarque", "gynéciste" ? La preuve que non puisque le qualificatif machiste ne réussira jamais à trouver son double. Post - Scriptum - Ce n'est que modeste contribution en réponse à plusieurs expressions de presse, dont[11]

- D'ailleurs, je dis même parfois désormais"femmicide" parce que c'est "infemme". Je singulariserais bien par le féminin, "la femmicide". Donc, la "femminicide", substantif féminin ou au choix (unique exception rareté des raretés) masculin, car aucun épicène vivable en homme sage. Mais, "mortbleue", que dis-je j'en ai fait un épicène de féminicide - eh bien, ils seront deux en cette matière l'Homme et le Féminicide !?

Assez de règles, Temps pax ! L'inclusivat veut nous en faire bouffer toujours plus ?


Pas de "médians" en plus, qui ne démasculinise rien, hache seulement la finale. Le mot démarre bien puis soudain trébuche sur un point ou un tiret quand il n'est pas coincé par une parenthèse, freiné dans son élan perd tout son sens.

Par souci de clarté, de légèreté et de simplicité, et afin de favoriser les pédagogues, l'on ne va pas inventer une nouvelle règle -en plus du "e" qui devrait devenir marque obligée du sexe féminin selon la logique de la féminisation du langage épicène[11aextensivement dite "écriture inclusive"-, que le féminin serait aussi neutre. Il n'y a pas de base étymologique, semble-t-il ? J'abandonne donc l'épicénéité de féminicide dans tous ses sens possibles. Je le garde de genre masculin, "e" ou non. Eh oui, tout cet absurde barouf basé sur une appellation bancale...

Désexualiser la langue en dégenrant*, c'est dérangeant. Autant mélanger des radis et des navets? Avec ou sans verdure, nous ne sommes pas des légumes. Neutraliser n'en fera pas non plus des patates -conservées trop  au chaud, elles font des yeux, pas des langues-, et même pas doux.[11b]

Enfin, je dis...vague, ne soyons pas trop gourmande. Et puis arrêtons les jeux de maux... Lié
 à "féminicide" (ce serait presque mon premier) en adjectif, tout comme son homologue -qui n'est jamais son versicologue, ou antonyme- 

"Androcide" qui, pour sa part congrue, fera lui double usage, substantif et adjectif masculin, et point de "masculidide". Pour le moins, cela s'accorde avec respectivement  leurs rareté et absence.[12]

Et puis, je n'oublie pas "agynie*" par "eugynisme*" des gynocides qui exposent si bien toute l'oubli de la gynophilie de notre petit monde philogyne, si "phallocrite*" quand il n'est pas phallocrate, et de tendance à "gynagogie*" (toucher la femme, vous toucherez toute la famille)[13]

T
ous termes de la violence première à l'origine de la violence symbolique de la langue vous paraissent curieux ? Tout est en vue, pas de ressort caché, mes nouveaux mots sont étendus là. 
  • Exemples où féminicide va comme un gant,
- agressions, abus sexuels, coups et meurtres féminicides, privés, publics, par ascendant, par entourage, domestique, conjugaux (uxoricide), incestueux, "déshonorants", séquestrations domiciliaires et vestimentaires, empêchements des droits à la santé /contraception / avortement, à l'instruction, à la circulation...

- viol féminicide des mariages forcés de petites filles comme en Thrace Orientale grecque où l'Union Europenne les tolère ; 

- viols féminicides en récidive légale des victimes de viol de dédouaner le "violorapteur" (survivance des rapts exogames, et des rapts de séduction pour contourner le refus d'autorisation de mariage des familles) ;

- viols féminicides (par milliards), dont de traite et trafic "d'êtres humaines" aux fins d'exploitation sexuelle, prostitution forcée et "prostitution induite" "récréative" et "reproductive" (gépéha) ;

- mutilations génitales féminines, "excisions féminicides" ou "féminicides excisionnels", "mutilations de déféminisation" avec viol féminicide de petites filles, qui sont sans rapport à la circoncision bénigne, et tout à voir avec la castration (devenue tabou total mondial global, plus d'eunuques, plus de castrats), 150 000 000 (50 000 en France, risques/40 000 petites filles) sur enfants, et en vacances, et par la famille élargie... cf. INED, ONU

Femmicide est féminin, en tout sens du terme. La perpétration des féminicides devrait devenir tabou, et non pas le terme continuer "tabouisé", comme obstinément maintenu sous omerta ; de préférence par les femmes solidaires par sacrifice au lot commun, protégeant leurs hommes, fils, compagnons, époux, amants... 
Et, non pas basculer, éviter de reconnaître la réalité dans le verbe, vers un combat sur la règle d'accord de détail, afin d'en obtenir une nouvelle dite de proximité, censée être contagieuse et donnant de l'élégance en certains cas mais au risque de générer quelques insolubles complications…
En ces volets de fonction, union, civilité, grammaire, lexique, une minuscule minorité s'arroge de changer. Prend la parole pour toutes les autres. Est-ce bien raisonnable, n'est-ce pas se tirer une balle dans les pieds (on le dit bien, l'on n'a pas à parler pour nous toutes), comme si les féminicides n'étant pas encore assez blessants ?
  • En décrétitude*, certains forcent le trait - Imposer des normes, un post lexique et autres fariboles, crier à la tyrannie mais l'exercer ?
Sans débat encore une fois, l'inclusivisme met également l'accent et force sur l'anglicisme "droit humain". Rappelons tout de même, s'il en était besoin que "humain" n'a d'autre racine que "homo", qui fait le tronc de l'humanité, l'homme et l'Homme... Où est donc le changement et l'intégration féminine, même si vous les pluriellisez par un "s" en "droits humains" ? L'histoire de cette expression a déjà été évoquée dans mon billet sur la Déclaration des Droits de la Femme qui valu la guillotine à de Gouge et le rire payé des Tricoteuses devant sa tête fauchée.[13]

Il est des plus déplaisants que dès que l'on ose analyser au fond et dans le détail les poncifs inclusifs, l'on vous fasse passer pour la plus sombre des réactionnaires ! Si il y avait quoi que ce soit d'innovant, on aurait couru, testé, user et abuser.
  • Bilan des nouvelles règles examinées
Un comble de formalisme quand il est reproché à l'Académie des déclarations qui ne sont que des avis, alors qu'on les ferait passer pour criminels... Obtuses...

A - Néologismes non égalisant, pour faire comme les gars (faux princes et faux principes donnent fausses princesses). Ainsi l'on rend hommage à la vérité, ou à une femme ? Ce n'est qu'une extension de sens, pas plus sexiste qu'une autre, car un téléologique et anachronique "femmage" nous apporterait quoi ? Homme est épicène, une sorte de neutre qui vaut pour l'espèce. Comme individu ou personne, l'un masculin, l'autre féminin qui pourtant ne désigne ni mâle, ni femelle. Tout comme "je", "tu", "nous", "vous"... 
 "hommage \ɔ.maʒ\ masculin (Jurisprudence féodale) Devoir que le vassal était tenu de rendre au seigneur dont son fief relevait.

Evidemment logique donc acceptable - A la différence de "matrimoigne" qui a bien existé d'héritage maternel, donc effectivement et réellement féminin ; le patrimoine de lignée paternelle, de viril héritage.

B - Civilités écourtées, contradictoire, madame, mademoiselle, monsieur, servent comme dans toute la civilisation (de civis) humaine à rencontrer autrui, en tenant compte de son sexe. Les supprimer, comme exigé en gendroneutre*, de prétendue respect de la diversité, c'est refuser la diversité sexuelle. En clouant le sexe au pilori qu'il ne faudrait pas dire, et faire comme si cela ne se doit pas voir mais si quand même... Les transgenres scrupuleux d'égalité de traitement à l'autodétermination font décréter, comme à NYC des amendes à celles qui se trompent de toilettes et de pronom, osant dire une civilité de naissance. Place aux sentiments, ressentis et sentimentalismes virils.
C - Genre sémantisé d'obligation - "e" devenant obligatoirement féminin (dans la même ligne logique de confondre le genre grammatical avec le sexe biologique OO , à l'égal des bozos machistes Bouhours et Beauzé ?)

Décrété que  plus de "marqué" et "non marqué" et que la classe sémantique (pour l'instant contenue dans le genre lexical) serait seule valable ? Une néo règle absurde et tyrannique qui obligerait à ce que tous les "e" disparaissent pour le masculin sémantique... Pour l'heur, le "e" n'est pas obligé d'être de féminin sémantique et l'on se trouve bien de cette souplesse sportive.

D - Féminisation des bêtes et désovarisation* - Oter le "e" féminin (si on attribuait cette fonction sexuée systématiquement au "e"), ferait pour les mâls, les bêts ? Sexualisation outrée du "e" devrait passer pour neutralisation de la langue française ? On y pourrait voir quelque incohérence à voir l'exemple cocasse jusques aux bestiaux ? Savoureux libellé venu des Amériques françaises (ou plutôt francophones) qui invite à questionner, s'il en était besoin, la malheureuse contamination anglo américaine transgenriste de la francophonie et la recherche de symétrie obsessionnelle en langue du jésuite déjà nommé plus haut ? Les veaux deviendraient des "velles" en cas de sexe féminin du veau car il me semble me rappeler que génisse se dit pour jeune vache mais quand le veau nait ?
 'D'où la proposition de désigner cette pratique comme la rédaction en « bigenre »2 ou dans un esprit plus polémique, d'en nommer le résultat comme étant le « jument »3, équivalent féministe du « joual » québécois. "[15]

La fin substantive et adjective restera libre - Surtout que le "e" final est loin d'être obligatoire pour les sujets de sexe féminni, seul l'article juge du sexe en tout indépendance, délié du genre grammatical du substantif ! Morphogrammer d'une "e" ne semble pas incontournable.

Voir chapitre "Madame la Marquise*" p. 137, 

E - Hennir les Droits de l'Homme (écriture moderniste puisqu'à l'époque on ne s'attardait pas à la majusculation*), et les "humains", qui ne seraient pas hommes, malgré l'étymologie commune "homo" ? Que ce soit l'un ou l'autre, il s'agit toujours d'un épicène de genre grammatical masculin non sémantique - "Homme" prend un "e" à la fin qui fait plutôt neutre et non pas féminin ou même masculin, en tout cas mot épicène -but recherché- Changer la taxinomie de Linné de 1758 ne rime à rien.

F - Points médians, parenthèses milieu, ne tiret plus (toujours devant, le masculin tirant la charriole - et oui que voulez vous c'est morphologiquement impossible autrement). La racine du mot parait donc toujours masculine (ex. étudiants) ; zut alors, la racine reste masculine, sexiste, coincée ? D'ailleurs, l'on voit où est la blague car par exemple scolaire, "élèves" ne sera pas tronçonné, alors que le "e" en finale, et partout ailleurs, n'est pas marque du sexe féminin obligatoire... 
C'est que la logique de l'épicène est utilisé seulement en cas de "e" non féminin. C'est là que l'on voit tout l'aléatoire réducteur, donc destructeur du droit, de ce procédé du point centriste... Le centrisme penche toujours à droite.

G - Féminisation des métiers déjà largement réalisée au choix du locuteur depuis les années 80,

H - Majuscules galvaudées - Changement de règle et néo règle, ne sont plus réservées au nom propre mais au sexe féminin, ainsi la la règle de la intramajuscule en milieux fins de mots... ex. les écrivainEs

I - Quant à l'histoire de Colette, une grande parmi les écrivains, et de règle de proximité, tolérée et tolérable. La grammaire à son époque n'était pas encore dite, la langue partait dans tous les sens sans orthographe, ce n'était qu'un usage fluctuant à tous vents... Poum Poum (Dialogues de bêtes) pic et pic et collé le gramme.

J - Sigle de l'inclus z'y va* étant un qui met en dehors les "h" et les "c" ! Un indice se trouve ici ou là[14]

Traduire en jargon classiste, "inclusivat*"-ou la dictature de l'inclusivat*- en duel avec le patriarcat, autre classe que le prolétariat. Les classes s'empilent, où en serait le bénéfice et pour qui ? Sûr que Karl serait plié en deux.

K - On laissera les autres éléments de grammaire inclusive et langage gendroneutre à votre sagacité.[15]

- On ne capitule pas puisqu'on récapitule - Féminisation, oui, décapitation non : Le chef étant ma tête, ce ne sera jamais caputa, quoi que l'on en veuille faire. Ou bien alors peut être dire pour tous, "la tête de service" ? La tête féminine apaisera-t-elle la tension ? Madame la Chef me va. L - Double flexion de l'inclusivat englobant - Citoyennes, citoyens, ou moins galamment le masculin d'abord (ou bien, l'assemblée, au lieu de unes et les autres) jamais n'a été interdit, certains l'aiment, d'autres moins, cela dépend aussi de la scansion, de la musique du discours... Pas d'obligation et heureusement -
 La promotion des inclusivistes souligne que les "vilaines" langues romanes, toutes les langues sont "méchamment" discriminatoires des intersexes -mot choc mis à la mode par des médecins qui veulent que l'enfant soit majeur pour choisir entre le pire et le moins pire ?- poignée de naissance sous "abnormalities" d'"hermaphroditisme vrai et faux" qui se comptent sur les doigts d'une main-

Ce serait donc finalement au nom de la chasse à la discrimination de subminorités* que leur but tend à changer la grammaire française, en ses règles morphologiques, étymologiques et stylistiques ? Pas que, pas queue.
Cet item-là aux lourdes plumes à rebrousse poil de la fonction sociale linguistique qui ne sera jamais soumise et muselée à l'exceptionnalité individuelle ?! 


M - Genre marqué et non marqué serait plus propre que leur qualificatif bateau, qui prend l'eau, de féminin et masculin qui permirent à des sagouins en brouillant les cartes, ce que l'on ne va pas recommencer au bénéfice de tripatouillage de sexe, de prétendre l'infériorité intellectuelle de l'ensemble du sexe féminin.
Et ce n'est pas la nouvelle règle intersectionnelle qui voudrait de sa férule nous l'inculquer qui nous le fera admettre, le poing sur la tempe. Genre marqué et non marqué, ou indifférencié, cessons de les appeler faussement genres féminin et masculin, s'il vous plait Madame l'Académie. La solution est simple, comme toujours, cf.[1a']

N - Bascule de l'unique patronyme en nom de famille double patronyme "sécable" - Début du bégaiement d'état-civil ? 
https://www.espace-sciences.org/archives/d-ou-viennent-les-noms-de-famille

Ben, il n'y a pas de "hen" qui tienne  - Bonus noms de famille, patronyme d'un côté ou de l'autre que l'on pèse l'oeuf, toujours "père de"... l'un ou de lautre.

Prendre celui du père ou de la mère, ou les deux ? J'ai abandonné cette habitude -que j'avais prise en nom d'usage persuadée de sa justice quelques années (comme tout le monde, j'ai été sensible aux slogans)-, lorsque j'ai réalisé en Afrique orientale, à vivre chez des "matrilinéaires" que l'on donnait toujours le nom du nihimo (clan du grand ancêtre mâle - la gens imperturbable sa prolongation européenne en quelque sorte). Le Zambèze m'a ouvert les yeux sur ces nouvelles pratiques occidentales en la matière et confirmé que de toute façon, toujours il s'agissait de nom de mâle lignée, des pères des mères comme des pères des pères. 
  • Echantillon de la réflexivité de l'ethnologie et de l'anthropologie. 
Prendre le nom de famille de la lignée paternelle du père épousé ou de la lignée paternelle de la mère fait noms insécables. parait de libre choix mais pourtant toujours dans les rails virils patriarcaux. Concernant les enfants de père inconnu, ils ne porteront donc qu'un seul nom étant celui du patronyme côté du "grand" père maternel. La promotrice Stanton n'y avait probablement pas songé ? [18]
Fausse égalité à combattre par la bonne mémoire - L'écriture inclusive en plus de tordre des règles grammaticales voudraient instaurer une règle exclusive du "e" féminin, ce qui impliquera que tous les "oeu" masculins devraient se casser ? Et autres fariboles dans le désordre contredisant et tentant d'effacer de l'histoire toutes traces phallopatriarchiques. Cok contre coq - Phallogocentrique, de là vient l'offensive, d'un coq psyk contre d'autes coqs ? Alors que tous les coqs font phallogocentrie, même Derrida et surtout Freud ou Lacan, forcément, ce sont tous des détenteurs.
Heureusement que la langue reste également mémoire... pour nous éviter de refaire les mêmes erreurs politiques. En tout cas, à cela, l'on remarque bien que ce n'est pas égalitaire des sexes. Ne gommez pas ma mémoire, je ne peux avoir accès aux souvenirs des morts, s'ils ne restent pas écrits, ils font poussières.
Prétendre mettre en vue le sexe féminin pour mieux l'effacer et le noyer et l'unir à l'égal de la croyance de l'être humain bisexué. Unicité d'un sexe divisé pour punir... Nous ne reviendrons pas sur ces tendances créantes* déjà décrites dans le journal des Androcides (cf. ib. note 11a).
Le genre grammatical et le genre sexuel social, ou sexage, ne sont pas sexe, même si en certaines circonstances y étant fort attachés et, ce, malgré que l'idéologie inclusiviste et identitaire chercherait à inculquer aux masses laborieuses à les y éduquer de gré ou de force.

Quant à croire que l'affichage obligatoire implique une meilleure participation aux affaires de la cité, la devenue sacro sainte "visibilité" des "diversités", comme si moitié était minorité, cela met mal à l'aise et ne garantit pas beaucoup plus en droit, en tout cas, pas plus qu'une bonne loi bien pesée. Certains invisibles restent d'influence, on les disait avant éminences grises. 
  • "Je veux" sur la langue -  Pour votre courage d'avoir suivi jusqu'à la fin ma querellette critique, je vous terminerai sur le cheveu sur la tête à Mathieu, comptine que je n'arrive pas à vous retrouver, il ne reste plus que la dent à Jean...
Image associée
Extrait d'écran - De quoi qui y'a (version: un cheveu) - Lucienne Vernay et les Quatre Barbus[Illus. 
De la thongue au pied  - Il y aurait tonc de quoi être sceptique sur le sujet. La plupart des gens écrivent comme ils veulent, l'écrit est devenu bien plus vague ces dernières années. Et qu'en regard, certains veuillent obliger à leur manière à eux qui serait l'alfa et l'oméga de la moralité féministe devient pénible.

Le genre grammatical, si excitant en cénacle, n'est pas le genre sémantique à tout coup mais l'inclusivisme voudrait qu'ils soient définitivement confondus en must ? Ce serait une première règle bien dangereuse, pour le sexe féminin tout d'abord, comme examiné en détail plus haut.

L'inclusivisme linguistique serait féministe, et le relativisme sapirien ? Une poignée de militants contre vents et marées serait fondée sans mandat, sans débat démocratique et sans que nos élus représentants du peuple votent un changement aussi énorme de sexifier ou neutrifier la langue à tout prix, censé neutraliser le sexisme, et imposerait leur opinion d'introduire de nouvelles règles grammaticales contraignantes, là où il y avait jusqu'ici marge et louvoiements qui permettaient la discrétion ?

On ne voit guère la preuve de ce féminisme, c'est-à-dire du bénéfice pour le droit du sexe féminin. Si ce n'est forcer les sociétés à s'aligner sur des concepts identitaires anglais d'identity, visibility, diversity, gender, mal traduits et alors que plutôt destructeurs du droit universel puisque soumis toujours à l'individualisme et ses particularismes sentimentaux de la personne toute puissante, mettant à néant la chose commune.

Sabrer dans la langue française au motif que les siècles passées sans lois favorables au sexe féminin s'y reflètent -ou plutôt d'ordre social et ses règles défavorables-, comme chez Albion, risque surtout de faire effet inverse. La langue maternelle (dite langue de naissance) ou toute autre s'adaptera et leur plasticité montrera les évolutions. La patience est de rigueur, l'impatience et le forcing par des institutions  qui n'en ont pas la permission et l'ordre démocratique qui imposent l'inutile hoquet du point médian sont hérissantes ! Vu à l'Espace insertion RSA ou dans les Centres d'action sociale de la Ville de Paris, et ailleurs alors que le Premier Ministre n'approuve pas, je vais peut être bien me fendre d'un courrier.

Confusion des temps, confusion des genres, espace-temps nié... Evidemment que la langue émerge de son passé empreint de droits et privilèges de ses locuteurs, et que son rythme n'est pas celui d'un quotidien immédiat.

Prétendre démontrer que les langues, écho des gradations sexistes (passé), seraient de mèche avec, par exemple, moins de sexisme au présent chez les Anglais, ou Turcs, ou Suédois, ou de plus de sexisme de la société française est juste risible. Autocentrée, ethnocentrique de plus, puisque juste la poignée des langues européennes y est évoquée.

L'on a bien compris que l'ordre sexuel, sexiste pour lors, sinon l'on n'en parlerait même pas, ébranlé par les Constitution prônant l'égalité des sexes (concrétisation en marche, lente pour certaines régions, nulle et à reculons pour moitié du monde qui n'a pas reconnu ce principe), ne fera pas disparaître la kyriarchie[ virile par jeu de langue.

Ni il ne diparaitra en détruisant les sexes, ni en instituant des genres à transgresser, quel que soit leur nombre, de deux à l'infini, ne devenant qu'un renforcement du sexage sexiste. Les innovations qui prétendraient nous fixer à notre sexe féminin, lorsque dans un énoncé ou une situation il n'est point besoin de rappeler notre sexe en fait une démarche elle aussi sexiste. C'est bien dommage que le prétendu remède soit pis que le mâle...
  • "Madame la Marquise*" - Faisant politesse de réserver la sortie du carnet à celle qui l'ouvrit.
Restons simple et allons à l'essentiel, "ressentir du masculin" alors qu'il ne s'agit de l'épicène, du neutre donc ? La féminisation n'a donc pas à être systématique manifestement. Sauf pour ceux qui ne jurent que par leur sensibilité exacerbée à l'apparence ?
Voir déjà cité, p. 137 du chapitre Madame la Marquise* https://www.google.fr/books/edition/Propos_d_%C3%A9tymologie_sociale_Tome_3/4-aOND5wuCkC?hl=fr&gbpv=1&dq=inauthor:%22Maurice+Tournier%22&printsec=frontcover


Michel Tournier, Propos d’étymologie sociale. Tome 3, Des sources du sens

Ce même auteur, linguiste militant manifeste de l'inclusivisme féminisant, nous apprend en même temps que la féminisation courante et qu'il n'y a pas d'hégémonie masculine dans la langue. Inutile donc de légiférer sur un usage logique ? Décréter la langue fait double abus.

Ce sont donc des amoureux de la coutumes, des traditionalistes ("la féminisation est traditionnelle") qui y ont recours finalement à vouloir tout sexuer à tout prix de la langue française. L'inutilité inclusiviste en langue romane est dite par ceux-là même qui la poussent.
Christine Gamita, Ph. Doctorat en ethnologie 
ex-ingé informatique, études et services informatiques, spécialisée management de la qualité des systèmes informatiques et d'information
Recherche indépendante depuis 2008
  • Brève chronologie juridico-poitique de libération sexuelle- Jalons des bonds de l'identity, diversity, visibility, inclusivity
Protohistoire ) XIXe - L'uranisme et sa croyance sexuelle, une bonne âme dans un mauvais corps, annonce le concept psychiatrique et psychologique d'identité sexuelle à laquelle sera substitué au XXe gender identity, à la Money inspiré d'Hirschfeld , prévoyant que l'on puisse en changer ainsi que de son sexe. Montrer, représenter, la sexologie politique en route.
XXe - - A compter des années 60, aux Etats Unis, l'identité pour le sentiment d'appartenance au groupe. cf. Goffman
 Années 70 - Topos politique - théologiennes féministes américaines - En miroir de la théologie protestante (Identity politics portées par Charles Taylor,p hilosophe protestant) - Comment une scientifique du langage ne sait pas qu'il n'y a pas de genre féminin à représenter puisque le sexe féminin n'est pas une espèce ?
« Depuis le milieu du XXe siècle, rappelle la directrice de la revue GLAD !, des militantes féministes ont proposé des pratiques discursives pour que le genre féminin soit mieux représenté. Mais beaucoup parlaient alors de “neutralité de genre”, de “langage non sexiste” ou encore “épicène”. » "« Parler comme jamais », « les appellations “écriture inclusive” et “langage inclusif” existaient déjà en anglais depuis la fin des années 1970. Les premières personnes à les avoir utilisées sont des théologiennes féministes et protestantes nord-américaines ».' https://www.binge.audio/podcast/parler-comme-jamais/ecriture-inclusive-pourquoi-tant-de-haine
Développement de l'identité queer, plus connue sous le sigle LGBTQI (première association créée à Berlin par Hirschfeld de défense des droits des sexualités périphériques). La transidentité émergente envahit tous les lieux politiques.
1963 La confusion entre l'identité sexuelle et gender identity réalisée : Gender roles, gender identity, John Money, Congrès de psychoanalyse
1964 "On" (hominem), pronom neutre en place de il ou elle pour les enfants dans L'Opoponax de Monique Wittig, pour combattre genre et patriarcat, le masculin cconfiscateur de l'universalité qui domine le féminin dans la langue sexiste. Le sexe est politique, sus à la langue. https://books.openedition.org/pul/4323?lang=fr
Coup de maître - Années 80, le français le voit émerger sous la forme "identité nationale", appartenance phagocyté par l'anglicisme identité. L'usage et l'opinion publique va pouvoir facilement intégrer l'identité variable. https://www.lemonde.fr/politique/article/2009/11/06/aux-racines-de-l-identite-nationale_1263699_823448.html
2005 - Retombées de la transidentité ) Asexuation des enfants et des non binaires - La Suède met son "on" en avant, le "en", confondant le genre grammatical neutre et le sexe neutralisé. 
2008 Transidentité au Conseil de l'Europe
>Aller contre est phobique : L'identité administative d'état-civil peut être défaite par l'effacement du sexe de naissance remplacé par le sexe de désir. Sans ou avec opération de castration.   
2010 Dé-psychiatrisation de la transidentité. Mise en affection de longue durée dites « hors liste » (31ème maladie), selon avis -HAS saisie par Roselyne Bachelot-Narquin du 11 juin 2009. décret n° 2010-125 du 08/02/2010
2011 Circulaire n°5575/SG du 21 février 2012 relative à la suppression des termes « mademoiselle », « nom de jeune fi lle », « nom patronymique », « nom d’épouse » et « nom d’époux » des formulaires et correspondances des administrations, à la loi n° 70-459 du 4 juin 1970 relative à l’autorité parentale et à la loi du 4 août 2014 pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes
2015 V1 - But invoqué mais plus on l'analyse point par point et moins cela y ressemble - Le "système de genre", inégalités historiques qui ne sont plus contestées par personne,  serait corrigé par une refonte autoritaire de la grammaire la langue constitutionnelle, sans que les instances représentatives nationales soient consultées ? 
Guide lexical inclusif, Danielle Bousquet, Guide égalité femmes-hommes https://www.haut-conseil-egalite.gouv.fr/IMG/pdf/guide_pour_une_communication_publique_sans_stereotype_de_sexe_vf_2016_11_02.compressed.pdf

2017 Instabilité de l'état civil continuant - Réforme juridique, changement de prénom à la discrétion de l'officier d'état civil. Alors qu'auparavant les éléments de nommage individuel sous procédure de Cassation. Ministre de la Justice Le Drian
Ou est ce une déstabilisation ? 
2018 Atteint l'inverse du soutien de la force la voix féminine - Pour agréer à la transidentité, le terme de parent à l'état-civil, les mères sont évincées, les femmes, comme lorsqu'elles déclarent le sexe de leur nourrisson, leur parole remise en cause. https://actu.dalloz-etudiant.fr/focus-sur/article/la-notion-de-parent-biologique/h/6337f8effcb30d64254292065749ba3d.html

Transidentity, trangenrism s'avèrent donc sexistes, et identity politics
  • MAJ 2020 -Ni plus de liberté, ni plus d'égalité pour le sexe féminin en langues agenrées*
La plupart des langues sans genres grammaticaux ne montrent pas de progrès initial notable, ou ultérieur, dans leurs sociétés en ce qui concerne la sécurité ou sûreté du sexe féminin, "la visibilité", la présence politique féminine publique, liberté de circulation et sexuelle. 

"

La plupart des langues du monde ne possèdent pas de genre grammatical, 26/02/2020 https://www.babbel.com/fr/magazine/entretien-avec-anne-abeille

  • MAJ 2019 - "Inclure sans exclure", 84 pages belges du 19 juin 2009 
'En logique des propositions, une contradiction ou antilogie, de symbole, est une formule qui est toujours fausse, quelle que soit la valeur des variables propositionnelles." https://fr.wikipedia.org/wiki/Contradiction
Concept de contradiction illustré par les panneaux du Code de la Route 

Intégration universelle versus inclusion individuelle - Curieusement malgré les apparences de libertés individuelles, les “droits de la personne” favorisent largement la mise en place de communautés séparatistes avec des dominants écrasants. Leur "inclusion sépare, et coince dans l'origine, alors que l'intégration permet aux individus de se disperser anonymement. 

Inclusion et intégration ne sont donc pas interchangeables, pas plus que inidi
Il n'est pas d'appauvrissement de la langue qui de toute façon bouillonne. La langue française n'a nul besoin ni d'être féminisée, ni masculinisée, ni démasculinisée, ni neutrifiée ; la sexifier la neutralise car elle la complique. Le principe bien connu d'économie n'y serait pas respecté.
  • La langue française reste logique, compris ses habituelles exception, et nuancée, pour cela restera langue diplomatique régnante, et non pas le globiche.
Quand la langue suisse n'est plus très française - Il ne se voit pas sur quelle méthode scientifique cette université force à employer une bizarrerie idéologique qui se prétend inclusive mais n'est que laid de rond. Aucune preuve que ce soit épicène de coller des points médians en fin de terme, surtout que c'est redondant puisque le "s" dit toute la diversité d'une assemblée, le joli crochet ne cache personne plus qu'une autre. L'obsession psychanalytique et post-moderniste de la langue phallique leur a brouillé l'entendement ? Cette écriture inclusiviste prétendue progressiste rejette toutes les dyslexiques d'emblée, rien que pour celles-là, et les étrangers, et les enfants, il n'y a pas à utiliser cette sonnette d'alarme.
https://www.unil.ch/egalite/home/menuinst/activites-et-soutien/les-mots-de-legalite-1.html

Désolantes universités anglicisées toujours plus de ce début de siècle, et qui en font trop, pour faire plus royaliste que la reine, engluées dans les idéologies les plus diverses... Un peu de neutralité ne nuirait pas à leurs enseignements, y compris administratifs https://www.unil.ch/egalite/home/menuinst/activites-et-soutien/les-mots-de-legalite-1.html
P. - S. Octobre 2018 Confusion anglaise entre langue et langage constante ? Défaut de méthode scientifique de publications - Le langage reste une capacité, vous pouvez dire langue inclusive mais vous ne pouvez pas employer "langage inclusif". Commencer un article, qui se veut scientifique puisque critique d'un article de scientifique (les sceptiques sont zétètes, attachés à la méthode scientifique) en expliquant que l'on milite pour le sujet que l'on est censé critiquer et prétendre que "les mouvements féministes" (méconnaissance de ce que des mouvements et des féministes n'adoubent pas le prétendu féminisme inclusiviste et visibiliste*) ? C'est dire que l'on va tout utiliser contre l'hypothèse inverse sous couvert de "science" par une méthode contraire à celle scientifique ?[17] 
  • MAJ 26/11/2017 - Qui évitera à beaucoup de dire des bêtises sans l'avoir lue...  Entière déclaration académique sur l'exigence mijotant depuis environ quatre décennies de démocratie inclusive (et non pas délibérative) du désormais célèbre gender inclusive language (on peut remplacer le premier terme par "minority" report) envers la langue -puisque c'est bien de cela qu'il s'agit- en français anodin dite "écriture inclusive". Certains de ses soutiens, soit instrumentalisés, soit instrumentalisant l'égalité des sexes et les femmes en général, tout en ne cessant d'empiler procès d'intention contre l'Académie française présentée comme un repère de masculinistes, simplement au motif de leur âge, expérience et oeuvre inestimable ?
    "Déclaration de l’Académie française sur l'écriture dite "inclusive", Le 26 octobre 2017 française - Prenant acte de la diffusion d’une « écriture inclusive » qui prétend s’imposer comme norme, l’Académie française élève à l’unanimité une solennelle mise en garde. La démultiplication des marques orthographiques et syntaxiques qu’elle induit aboutit à une langue désunie, disparate dans son expression, créant une confusion qui confine à l’illisibilité. On voit mal quel est l’objectif poursuivi et comment il pourrait surmonter les obstacles pratiques d’écriture, de lecture – visuelle ou à voix haute – et de prononciation. Cela alourdirait la tâche des pédagogues. Cela compliquerait plus encore celle des lecteurs.
    Plus que toute autre institution, l’Académie française est sensible aux évolutions et aux innovations de la langue, puisqu’elle a pour mission de les codifier. En cette occasion, c’est moins en gardienne de la norme qu’en garante de l’avenir qu’elle lance un cri d’alarme : devant cette aberration « inclusive », la langue française se trouve désormais en péril mortel, ce dont notre nation est dès aujourd’hui comptable devant les générations futures. Il est déjà difficile d’acquérir une langue, qu’en sera-t-il si l’usage y ajoute des formes secondes et altérées ? Comment les générations à venir pourront-elles grandir en intimité avec notre patrimoine écrit ? Quant aux promesses de la francophonie, elles seront anéanties si la langue française s’empêche elle-même par ce redoublement de complexité, au bénéfice d’autres langues qui en tireront profit pour prévaloir sur la planète."
    Il n'y a pas que les littéraires chevronnés qui ont à l'unanimité repéré un pesant et réducteur jargon idéologique,
    "En conclusion, l’écriture dite inclusive semble arriver au résultat contraire de ce qu’elle escomptait. Je suis d’avis de l’oublier le plus rapidement possible, et de consacrer notre temps, plutôt qu’à son apprentissage, à celui d’un vocabulaire toujours plus étendu et à d’autres langues reflétant d’autres cultures. Même l’Angsoc aurait reconnu avec crainte et angoisse que c’est là le meilleur moyen philologique d’élargir notre pensée." https://blogs.mediapart.fr/fleurbleue/blog/021117/parallele-inopine-entre-ecriture-inclusive-et-novlangue
    • MAJ  2014 - Sourisez, nous allons voler vos reflets. Pas du tout d'accord avec l'Etat belge - La Wallonie continue à inclusiver, au lieu d'intégrer. 
    "La ministre est enceinte" (cité Bernard Cerquilini) 
    Formule parfaite, pourquoi vouloir plus puisque les adjectifs et les articles font le job de s’accorder au genre sémantique (le sujet est-il un personnage de sexe féminin ou masculin, female or male dirait l'anglais, femelle ou mâle) ? 

    Jamais un reflet ne changea le fond du lac. Ma langue polie par les siècles et rasée de près par la population qui s’en empare à son gré me plait, elle n’est pas ostraciste. La mode de parler à l’anglaise exclusive / inclusive me barbe et ne lui apporte rien car seule la société intègre ou désintègre. Elle ne l'enrichit pas elle l'appauvrit. 


    Comment celle-ci dit n’est qu’un écho, et comme tout reflet, il change si l’objet de départ se modifie. Prétendre le contraire ne peut être qu’un subterfuge qui cache un autre but.


    Ce fascicule prétend que les femmes ne seraient pas présentes dan la grammaire, c’est une position qui “sexe” le genre grammatical qui ne l’était pas. Cela ne fait pas avancer les droits des femmes au contraire de ce que cru. Ce n’est pas une position de grammairien mais d’idéologue mecsplicateur mais qui a quelque succès près de zêlées universitaires plus occupées à imposer une idéologie qu'à chercher ?

    “(…) la souris, la fourchette, la solidarité, la société, la préférence… “

    Le seul exemple qui pourrait parler de sexe serait celui du mammifère cité : Dire que chez “la souris”, il n’y a pas de mâles et qu’ils sont invisibilisés, et que le “s” les éteint ?


    Cherchons toujours la simplicité des faits et du raisonnement - Un enfant en bas âge comprend seul qu’il n’y a pas de sexe, donc de genre sémantique. Pas plus que chez la fourchette, la solidarité, la société et la préférence et des tas d’autres termes dont le genre grammatical féminin, marqué, ne donne pas de visibilité supplémentaire à la gent féminine. C’est donc qu’en inverse pas plus les noms de genre non marqué montrent ou cachent la gent féminine. 


    Voilà ce qu’il en est des réflexions que m'inspire cette brochure, qui ne fait que noyer le poisson dans une mare.
    Contradictoire puisque en bulle de page 4, l'on nous dit que "La langue n'a pas d'opinion, elle n'est pas sexiste" et seuls ses locuteurs le sont, qui délayent la pâté du droit des personnes à l’anglo saxonne -individualistes et identitaristes-, ceux-là même à l’opposé diagonale des droits naturels -universalistes- ?  >Le Guide de rédaction inclusive 2014
    • Notes de bas de page
    * Ménage, Menagiana, ou les bons mots, les pensées critiques, historiques, morales et d’érudition de Monsieur Ménage, recueillies par ses amis, seconde éd.augmentée. Paris, Delausne, 1694, p. 87 http://www.siefar.org/la-guerre-des-mots/les-accords.html


    [0] La gent féminine n'est pas une espèce minoritaire et ne peut être réduite à une identité. https://fr.wiktionary.org/wiki/gent_f%C3%A9minine

    [1http://www.petitions24.net/regleproximite

    [1a] La fameuse proximité qui bascule de l'un à l'autre comme plume de kha https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A8gle_de_proximit%C3%A9

    [1a'] Genres marqué et non marqué, ou indifférencié, cessons de les appeler faussement genres féminin et masculin 
    "En matière de grammaire le masculin étant le genre dit indifférencié ou non marquéJean-Jacques Richard, A qui est destiné ce site http://latlntic.unige.ch/grammaticalite/?page_id=1462
    "C’est ainsi qu’en prétendant que la langue n’est pas neutre, une certaine idéologie féministe l’accuse à tort de « sexisme », par ignorance de cette valeur du masculin. Or la source du problème est précisément la disparition du neutre en français : s’il y a tant de noms masculins dans notre idiome, ce n’est pas que la langue soit “sexiste”– affirmation gratuite, sinon tendancieuse – mais simplement parce que, ayant perdu ce 3e genre, le français a redistribué, au cours de son histoire, les neuf dixièmes des noms latins neutres qu’il a gardés dans la catégorie du masculin, ce genre étant, morphologiquement parlant, plus proche du neutre que du féminin latin. C’est ce qu’a bien vu l’ethnologue et académicien Claude Lévi-Strauss : « en français, le neutre est masculin »" Jean-Jacques Richard, Les genres : masculin et féminin ; vraiment ?  http://latlntic.unige.ch/grammaticalite/?page_id=1554
    [1a''] Le masculin ne l'a jamais emporté sur le féminin https://blogs.mediapart.fr/irma-afnani/blog/011117/lecriture-inclusive-occulterait-elle-le-neutre-grammatical-francais

    [1b] Féminisation, le débat en... 1891 (5), Pmalgachie  http://www.paperblog.fr/8874999/feminisation-le-debat-en-1891-5/

    [1c] En Français, le genre grammatical contient amalgame qui le plombe. Là gît la première querelle de ce que notre langue ne possède pas le genre lexical / genre naturel / classe sémantique, ou plutôt qu'ils y jouent à colin maillard !
    "Selon les langues, le genre grammatical se distingue du genre lexical, appelé aussi classe sémantique, qui désigne un référent animé sexuéEn français, cette distinction n'existe pas" https://fr.wikipedia.org/wiki/Genre_grammatical
    La grammaire de l'Ancien français et son genre neutre https://fr.wikisource.org/wiki/Grammaire_%C3%A9l%C3%A9mentaire_de_l%E2%80%99ancien_fran%C3%A7ais/Chapitre_3

    Le cas sujet, le cas régime (cod) et des mots masculins prennent un "e", qui n'est pas féminin, le "e" n'est pas réservé au sexe féminin... maître, marbre, arbre...
    http://ancien-francais.blogspot.fr/2011/11/les-substantifs.html

    Plutôt que de "neutre", dire "impersonnel" ? Christiane Marchello-Nizia, Le neutre et l'impersonnel, Année 1989  Volume 21  Numéro 1  pp. 173-179, numéro thématique : Genre et langage. Actes du colloque tenu à Paris X-Nanterre les 14-15-16 décembre 1988 http://www.persee.fr/doc/linx_0246-8743_1989_num_21_1_1139
    [2] Lorsque des femmes ont surgi dans certains rôles et fonctions, au bout de quelques temps, les gens féminisent mais toujours utile de savoir les règles connues. http://atilf.atilf.fr/gsouvay/scripts/feminin.exe?OUVRIR_MENU=2 

    [3] Drôle et drôlesse (nous avons échappé à drôlette) http://www.etymologie-occitane.fr/2011/08/drolle-drolla/

    [4http://www.journaldunet.com/?id=1128509

    [5http://www.liberation.fr/monde/2013/11/29/en-espagne-les-femmes-ne-seront-plus-des-femelles-qui-accouchent_962932

    [6http://beyourownwomon.wordpress.com/2012/07/31/le-genre-tombeau-des-femmes-mort-du-feminisme/

    [5a] [6a] Décidément, je ne dirai plus car c'est insensé, ni le têt ni la cheffe ! ;)
    "Comme le note le Bon usage (13e éd., p. 754 – cf. la bibliographie) « il faut en tout cas rappeler que le genre grammatical masculin n’est pas uniquement l’expression du sexe masculin, mais qu’il sert aussi de genre commun, de genre neutre, de genre asexué. » C’est ainsi qu’en prétendant que la langue n’est pas neutre, une certaine idéologie féministe l’accuse à tort de « sexisme », par ignorance de cette valeur du masculin. Or la source du problème est précisément la disparition du neutre en français : s’il y a tant de noms masculins dans notre idiome, ce n’est pas que la langue soit “sexiste”– affirmation gratuite, sinon tendancieuse – mais simplement parce que, ayant perdu ce 3e genre, le français a redistribué, au cours de son histoire, les neuf dixièmes des noms latins neutres qu’il a gardés dans la catégorie du masculin, ce genre étant, morphologiquement parlant, plus proche du neutre que du féminin latin. C’est ce qu’a bien vu l’ethnologue et académicien Claude Lévi-Strauss : « en français, le neutre est masculin » ! D’où le masculin apparent des noms de fonctions épicènes, surtout des professions non manuelles, où c’est la tête, donc le cerveau qui fait le travail – le chef comme on disait jadis, sens qui a survécu dans couvre-chef. Ce terme, indûment féminisé en °la chef[fe] illustre jusqu’à la caricature ces aberrations linguistiques. Il vient du latin caput, neutre, par le bas-latin *capum, qui signifie tête et, par métaphore, la partie supérieure, ce qui vient en premier lieu, ce qui commande. Or, puisqu’il y a métaphore, seul le genre est à considérer. Que ce soit un homme ou une femme qui prend le commandement d’un groupe, il / elle en devient la tête, le chef "  http://latlntic.unige.ch/grammaticalite/?page_id=155
    [5b"L’Académie française n’entend nullement rompre avec la tradition de féminisation des noms de métiers et fonctions, qui découle de l’usage même : c’est ainsi qu’elle a fait accueil dans la 8eédition de son Dictionnaire (1935) à artisane et à postière, à aviatrice et à pharmacienne, à avocatebûcheronnefactricecompositriceéditrice et exploratrice. Dans la 9e édition, en cours de publication, figurent par dizaines des formes féminines correspondant à des noms de métiers. Ces mots sont entrés naturellement dans l’usage, sans qu’ils aient été prescrits par décret : l’Académie les a enregistrés pourvu qu’ils soient de formation correcte et que leur emploi se soit imposé. (...)Le français ne dispose pas d’un suffixe unique permettant de féminiser automatiquement les substantifs. S’agissant des métiers, très peu de noms s’avèrent en réalité, du point de vue morphologique, rebelles à la féminisation quand elle paraît utile. Comme bien d’autres langues, le français peut par ailleurs, quand le sexe de la personne n’est pas plus à prendre en considération que ses autres particularités individuelles, faire appel au masculin à valeur générique, ou « non marquée » (...) Le français ne dispose pas d’un suffixe unique permettant de féminiser automatiquement les substantifs. S’agissant des métiers, très peu de noms s’avèrent en réalité, du point de vue morphologique, rebelles à la féminisation quand elle paraît utile. Comme bien d’autres langues, le français peut par ailleurs, quand le sexe de la personne n’est pas plus à prendre en considération que ses autres particularités individuelles, faire appel au masculin à valeur générique, ou « non marquée »." 2014 La féminisation des noms de métiers, fonctions, grades ou titres - Mise au point de l’Académie française, Le 10 octobre 2014, Déclaration de l’Académie http://www.academie-francaise.fr/actualites/la-feminisation-des-noms-de-metiers-fonctions-grades-ou-titres-mise-au-point-de-lacademie
    2002, reprenant et référant parties de 1995 et 1984. http://www.academie-francaise.fr/actualites/feminisation-des-noms-de-metiers-fonctions-grades-et-titres

    1.   [5c] S'agirait-il donc d'une lutte intestine en psychanalyse dont nous fîmes les frais ? A la lecture des entretiens sur "le retour du féminin dans l'énonciation", quelques réflexions -

    1.
    Les écrits de psychanalystes féministes enfoncent le clou de l’abject sexisme de la langue française phallocentrique, vil suppôt du patriarcat à qui mieux mieux, et voilà que soudainement est dit tout le contraire par touite d’Eliane Viennot du 17 octobre 2017, professeur de littérature jugeant de l'incompétence académique. http://blogs.lexpress.fr/lumiere-franc-macon/2017/11/18/viennot-prix-glff-lacademie-est-incompetente/

          2. Effacer le sexe, donc féminin, en désexualisant les droits de l’Homme par l’expression « droits humains », afin d’être sûrs qu’il ne puisse plus s’y référer des droits ?

          3. Fers de lance parisiens du "Ne plus employer les antonomases du nom commun  « Femme » et « Homme", antagonique à féminiser obligatoirement par un "e" collé au point médian  -L'on connait désormais les guides dispersés en services publics, le manuel d'histoire pour cours élémentaire 2ème année de Hatier (mars 2017) et un Manuel d’écriture inclusive coécrit avec sa consultante junior Carline Baric par Raphaël Haddad (docteur depuis janvier 2017 à Créteil sur discours politique en meeting, éditeur en directeur d'agence de communication d'influence (Mots-Clés) du manuel, et fils du psychanalyste Gérard Haddad ( ?) et Carlin Baric (mastère com' en cours au Celsa) 

    Entretenue par ce dernier, la psychanalyste Anne-Marie Houdebine fait tout tourner autour du phallocentrisme en traitant toute contradictrice de sotte masculinisante (de quelque opposition au différentialisme d'une autre psychanalyste, Antoinette Fouque). Une professeur de littérature, Elienne Viennot pousse à la roue de son mieux à prétendre que c'est de simplification de la langue qu'il s'agit, dont on se trouve quelque peu obligée de douter. Lire la première partie de l'entretien, Lire la deuxième partieLire la troisième partieLire la quatrième partieLire la cinquième partieLire la sixième partieLire la septième partieLire la huitième partie, Lire la 9ème
    "Dans cette neuvième et dernière partie, j’ai demandé à Anne-Marie Houdebine d’évoquer la provenance de son intérêt pour la psychanalyse, qui l’a menée à entrer en analyse, puis à devenir elle-même une analyste. Nous nous entretenons ensuite des possibles relations entre linguistique et psychanalyse, qu’illustre par exemple le concept d’Imaginaire linguistique, qu’elle-même a forgé." Psychanalyse et mobilité identitaire - Entretien avec Anne-Marie Houdebine (dernière partie) dimanche 20 novembre 2016 http://feministesentousgenres.blogs.nouvelobs.com/archive/2016/11/20/psychanalyse-et-mobilite-identitaire-entretien-avec-anne-mar-594146.html
    Un autre jet du même tonneau chez Syllepse, éditions de Christine Delphy, fondatrice du féminisme matérialiste, sortira en 2018 de Suzanne Zaccour. Le féminisme inclusif français, héritier du féminisme intersectionnel américain, regroupe donc croyant et mécroyance dans un élan post moderne et post féministe commun béni par le féminisme inclusif ? 

    [7http://www.cnrtl.fr/etymologie/madame

    [8http://www.languefrancaise.net/Bob/9857

    [9] http://circulaire.legifrance.gouv.fr/pdf/2012/02/cir_34682.pdf

    [10http://romy.tetue.net/madame-ou-mademoiselle

    [11] Première partie en réponse aux articles  http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/01/14/genre-le-desaccord_1629145_3224.html & http://blogs.mediapart.fr/blog/annie-gh/150112/le-masculin-l-emporte-sur-le-feminin-c-en-est-assez

    [11a] Dit aussi gender inclusive language  - 1°) Langage ou écriture inclusive - 
    "Le terme langage inclusif désigne un langage qui n’exclurait personne pour motif de sexe, d'âge, de race ou d'orientation sexuelle11. Par exemple, les expressions « les handicapés » ou « les aborigènes » seraient des expressions exclusives. Les expressions « personnes handicapées » ou « personnes aborigènes » seraient en revanche des expressions inclusives11. Le langage inclusif est différent du langage neutre11.  Le langage neutre ou épicène vise à remplacer des termes masculins par des termes neutres. L'expression « Dieu écoute les prières de tous les hommes » est considérée par certains comme exclusive. L'expression « Beaucoup de personnes travaillent au projet » est neutre. « Des hommes et des femmes travaillent au projet » est une expression inclusive11. Les pratiques pour un langage non sexiste, inclusif ou épicène portent sur trois aspects12 :
    • accorder les noms de métiers et de fonctions au sexe de la personne qui l'occupe ;
    • utiliser des expressions non sexuées, comme « les droits humains » ;
    • utiliser les deux formes grammaticales. Pour cela, il existe deux possibilités9 :
      • faire figurer les deux formes comme « elles et ils partent en vacances », « he or she » ;
      • utiliser à l'écrit une forme liée par un point, un tiret, une barre oblique, une majuscule etc. comme « ami·e » « participant·e »."
    "Les pratiques possibles :
      • l'emploi de parenthèses : « musicien(ne) ». Les parenthèses peuvent être également utilisées pour noter un pluriel facultatif : « le(s) musicien(ne)(s) » ;
      • l'emploi du caractère "/" : « musicien/ne »
      • l'emploi du E majuscule : « motivéEs »... Cette forme est fréquemment utilisée en allemand ;
      • l'emploi du trait d'union : « musicien-ne-s », « motivé-e-s », et même l'article « un-e » ;
      • l'emploi du point médian, semblable au trait d'union mais plus discret : « musicien·ne·s », « motivé·e·s » ;
      • l'emploi du point, plus facile d'accès sur un clavier que le point médian, mais peut prêter à confusion : « musicien.ne.s », « motivé.e.s » ;
      • la terminaison à deux genres : « acteurs/trices » ou « acteurs·trices » ;
      • la création de mots trans-sexes : « illes » ou « iels » pour « ils et elles », « celleux » ou « ceulles » pour « celles et ceux », « chanteureuses » ou « chanteuseurs » pour chanteurs et chanteuses. https://fr.wikipedia.org/wiki/Langage_%C3%A9pic%C3%A8ne

    2°) Allosexuel, terme français québecois pour queer - Terminologie transgenriste, ou queeriste, "trans", "cis", 'cishet", etc. de peu d'accord avec le féminisme puisque le sexe féminin y perd toute sa visibilité. L'on veut faire publicité, susciter des vocations en protégeant le garçon qui préfère les attributs et les attentions que l'on serait censé porter au sexe féminin, qui permettent souvent de masquer son homosexualité, et surtout la crainte et rejet qu'il en a... On circule dans le sexe, comme en hall de gare, et l'on veut faire passer cela pour révolution transhumaniste ?
    voir Génome du genre  http://susaufeminicides.blogspot.fr/2013/07/le-genome-du-genre.html

    Et Androcides de la croyance antique qui s'infiltre même en sexes et finit par fonder un eugénisme moderne (le sexe est affaire génétique et le groupe social des femmes est particulier par ses gènes) de féminicide annihilatoire, que l'on pourrait nommer eugynisme* -le gynécide asiatique se fait ravir le pompon- ? http://susaufeminicides.blogspot.fr/p/androcides.html
    3°) Le français, langue difficile d'abord, deviendrait imbitable ? Point médian, parenthèse milieu, barres obliques seraient-elles faciles à apprendre par
    - Etudiants et scolaires étrangers  
    - Elèves de langue maternelle avec des difficultés à la lecture et l'écrit, ainsi que 
    - Dyslexiques et dyspraxiques souffrant de troubles ? http://www.liberation.fr/societe/2017/10/28/l-ecriture-inclusive-difficulte-de-plus-pour-les-dyslexiques_1606393

    - Sourds muets, aveugles... que l'on serait interdit d'appeler sans détour par l'inclusivisme ne semblent pas tellement intéresser ses si grands défenseurs des minorités et des exclus, quand on imagine le braille avec points milieux... aille :(

    4°) Quant au "féminisme inclusif", se retourner notamment vers les fondateurs des "féministes matérialistes" et de l'association du "parti des indivisibles indigènes de la république", copiant la pensée afroféministe nord américaine. Déjà mentionné au sujet de l'écriture inclusive utilisée par le site de l'association péricultuelle* Lallab. Voir extrait d'écran notes 22b. http://susaufeminicides.blogspot.fr/2017/01/larmes-de-perle.html
     

    [11b] L'art de la feinte est plus plaisant. https://www.lematin.ch/suisse/desexualisation-sandrine-salerno/story/10239712

    [12] D'où vient la confusion oscillant régulièrement entre bigenrisme et bisexualité, facile à retrouver, une bien vieille affaire. http://susaufeminicides.blogspot.fr/p/androcides.html

    [13] Les droits de l'Homme passés au stéthoscope : Olympe et sa déclaration des droits des citoyennes et citoyens, par refus de l'exclusion des femmes de l'enceinte des lois et administrations de l'état révolutionnaire http://susaufeminicides.blogspot.fr/2012/07/citoyenne-olympe.html

    [14] MAJ de novembre 2017 - Si quelqu'un voulait douter de l'emprise queeriste, il suffit de voir partout chérie l'écriture inclusiviste transgenriste https://etoilesdigitales.wordpress.com/2017/11/08/claudine-en-ontario/
    [14a] Voir aussi les grammaires inclusives (inclusivité, intersectionnalité) [5c] 
    "«En 2000, Louise-L. Larivière proposait ce pronom inclusif. Voir Pour en finir avec la féminisation linguistique. Et Pour une grammaire non sexiste de Céline Labrosse, 1996 (!), p. 45-46. Précision : “Afin de combler cette absence d’un pronom pluriel commun, Françoise Marois (1987) a proposé la création de la forme illes, nommée ‘collectif mixte’” (Labrosse, p. 46)»" https://oreilletendue.com/2014/01/17/pronom-du-jour/
    [15] Le féminisme inclusif québecois eût des ambitions d'égalité des sexes antispécistes très tôt : Joual serait féministe ? Les juments vont en braire de joual, hue cocotte. https://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%A9minisation_en_fran%C3%A7ais
    [16]* Tous les néologismes étoilés en items du dico féministe, billet du bloggethno Index bal féministe http://susaufeminicides.blogspot.fr/2013/02/index-illustre-bal-feministe.html

    [17]  L’écriture inclusive : parlons faits et science, 17 octobre 2018 http://www.bunkerd.fr/ecriture-inclusive/

    [18Circulaire du 25 octobre 2011 relative à la modification des modalités d’indication des « doubles
    noms » issus de la loi n°2002-304 du 4 mars 2002 dans les actes de l’état civil : suppression du
    double tiret NOR : JUSC1028448C http://www.textes.justice.gouv.fr/art_pix/JUSC1028448C.pdf
    "Toute mention au patronyme est supprimée dans la loi. En effet, patro vient du latin pater, le père. Cela faisait donc référence au nom du père. Le mot patronyme est remplacé par nom de famille." http://www.guide-genealogie.com/guide/noms-famille-reforme.html
    Le nom de famille étant celle du père ou du père, respectivement de l'épouse ou de l'époux... Patro y reste niché.

    [19] Concept sociologique Kyriarchie, Elisabeth Schüssler Fiorenza en 1992  https://fr.wikipedia.org/wiki/Kyriarchie
    • Sources des illustrations  
    [Illus. ] Extrait d'écran - De quoi qui y'a (version: un cheveu) - Lucienne Vernay et les Quatre Barbus http://www.famille-gras.fr/rondes-et-chansons-de-france-n-9.html

    Illus. Patronymes (explicitement lignage du "père de", comme "ben")  https://www.espace-sciences.org/archives/d-ou-viennent-les-noms-de-famille
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    1 commentaire:

    1. Plus urgent que le genre, féminicides du femmicide.

      Pour répondre et prolonger un post de réaction à l'article AC - "Thomas M.
      16/01/12 - 12h22 Voilà qui fait penser au Réquisitoire de Desproges contre Sapho: http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_r%C3%A9quisitoires_de_Pierre_Desproges_au_Tribunal_des_flagrants_d%C3%A9lires. La règle de proximité, pourquoi pas, mais il doit y avoir des combats plus urgents pour l'égalite hommes-femmes (pardon... femmes-hommes !), non ? ..."

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