Modèle d'art - Ouvrons le verrou de comment l'on s'y prend pour forcer une femme plus que réticente dont la main repousse le menton des lèvres brutalement exigeantes d'un homme abusant de sa position... L'on sait bien qu'une fois tiré la chevillette, le reste suivra ! Toujours, l'on entre en confiance dans une chambre, tout y parait cosy et inoffensif au petit matin au saut du lit, et voilà que le monde bascule en cauchemar. Malheureusement, il s'en trouvera toujours pour s'imaginer tous les contraires.
Bien sur toujours pardonnés de moeurs exotiques, une fois les Marquisiennes, une fois les Yanomamies... ce qui est mal vu chez soi, ces messieurs s'empressent de "s'y plier" en voyage lointain, même partis sans bagages, afin d'honorer les règles virilistes en vigueur... Proxénie hospitalière.
Il est certain que difficile de reprocher au peintre l'hospitalité du lieu et ce que tous faisaient à l'envi... Soumission à la vision du bon sauvage ou fuite devant ses responsabilités, comment doser ? En tout cas, ne jamais oublier ce que l'on parvient à mettre en place pour protéger les fillettes et adolescentes entraînées à l'union sexuelle bien trop précoce.
Manao Tupapau (L'esprit des morts veille), 1892. La peinture représente la compagne tahitienne de Paul Gauguin, Tehura, âgée de treize ans.[2]
Juste pour information, un cerveau n'est fini en développement que vers quinze ans d'âge, et le corps féminin mur suffisamment pour la grossesse entre vint et vingt-cinq ans.
Fragonard
On savait bien déjà à l'époque les nuances du pinceau.
Comme tout autre, ses oeuvres font bonne occasion de décrypter le chemin parcouru de ce qui fût admis et ne l'est plus, et ne doit plus jamais l'être. Il ne faut cesser de le redire quant au consentement obtenu de gré, de force ou monnayé... Qui doute, ni de son temps, ni du nôtre, que l'accort dépoitraillé violera... Il la maintient brutalement et ferme le verrou, rien de très romantique, tout le monde en convient ! Fragonard fait bien la différence entre ébats amoureux et scène de féminicide. Comme déjà, les tableaux d'une victime elle-même, comme Artemisia, s'y employaient. Certains voudraient faire croire que nous sommes des coquines qui cédons à la mâle brutalité avec et par délectations ? Depuis toujours éduquées par l'image à ce que nous n'aurions le choix que d'y passer, qui nous croira sans témoins ?[4]
En fait, ce sera un certain Lenoir du pieux dix-neuvième, probablement dévot moraliste, qui se sera employé à faire créer l'ambiguïté et faire passer le tableau Le verrou pour amoureux, sous entendu de sexualité bestiale, d'impérieux besoin viril consistant jusqu'à violer certaines femmes qui s'aventurent en confiance. Alors que l'amour sacré va aux mères adorées qui se cachent et prudemment restent à leur place. Entrer dans ce jeu n'est pas un badinage car cela ne fait que favoriser et conforter la thèse absurde des deux camps de la mère et la putain. Ou comment un seul tordu est parvenu à gâcher de la belle peinture du XVIIIe... Une sorte d'épouvantail à moineaux.
En pendant à L'Adoration des bergers, l'artiste, "par un contraste bizarre" fit un tableau "libre et plein de passion" (Lenoir, 1816). Sont ainsi opposés l'Amour sacré et l'Amour profane.
Edgar Degas
Omerta sur des oeuvres magistrales discrètement laissées dans l'ombre car elles réfèrent à des féminicides inavoués et couverts ?
Une bien grande tolérance envers les amateurs de petites filles.[11]
Balthus - autoportrait
Doux parfum ? Ou comment la pédophobie* a fait son nid. Ce n'est pas aimer les infantes que de vouloir à tout prix et par manoeuvres d'emprise sur des esprits tendres et malléables dont les sens s'éveillent et les déorientent, en totale méconnaissance des adultes, que de vouloir les posséder et s'y atteler avec cette hypocrisie quasi religieuse...Sans compter le risque de grossesse que déjà elles supportent.[12]
Nombre de galeries refusèrent d'exposer "Balthus, le Klossowski des petites filles" et les journalistes s'amusaient gentiment de son angle d'attaque.[13]
David Hamilton - photographe
Aveux d'impuissance et de culpabilité : De plus en plus de
petites photographiées érotiquement commençaient à parler... ? Il suffit de
regarder certains clichés pour comprendre que ses modèles sont victimes d'un
oeil libidineux mais il aurait été intéressant et probablement utile à la
société toute entière qu'elles s'expriment devant les
juges.[14]
Quand la digue lâche.. ? Elles sortent un peu plus volées de
leur enfance de cette fuite.[15]
Comme quoi quand on s'assoit sur les coffres à jouet pour les fermer de
force, un jour où l'autre les polichinelles sortent du tiroir, malheureusement
par la seule fenêtre mal embouchée des media... Il sera arrivé à la
culpabiliser post mortem, alors que c est en même temps cadeau - Son procès par
contumace risque d être plus violent que celui de la justice où on aurait pu
analyser sa défense, qu il a fuies. On fustige l hypocrisie de moeurs un jour, on l'entretient le lendemain... Immobilisme du pendule qui vacille, les abus
continuent. Pauvres vieux virilistes qui vivent en paix impune depuis
l'érection des patriarchies (et ils parviennent à susciter plus d empathie que
leurs victimes... Le défunt désormais fort absent, on se contentera d'enquêtes
et de faits tangibles, comme ces photos parlantes. Société
tolérante de pratiques pédocriminelles féminicides –et, si, à l'époque, un
homme savait faire la différence entre une femme émancipée et une fillette
subjuguée- de virilité en abus de position dominante de certains adultes qui
est en cause. Pratiques incarnées… par des oncles bonhommes. L'on peut désormais enquêter à loisir
toutes les modèles mineures dont les clichés sont nombreux. Vivement que des associations coordonnent une action de groupe pour faire oeuvre sociale utile. Pas de bol pour les fillettes, tellement il fût naturel d'en abuser, seule apparaît la pédérastie pédagogique de l'éraste envers l'éromène... Le phénomène contre la nymphette n'a ni nom, ni représentation, réparons cet oubli, nous dirons que ce sont des nymphènes*.
Éraste et éromène - céramique grecque du Vè siècle
av. n. e. Ashmolean Museum,
Oxford[16]
A propos de comparaison anachronique - Ce qui ne permet pas s'appuyant sur le passé de prétendre que ce serait bien normal en nos temps permissifs.
Ce qui nous donne l'occasion de souligner la comparaison sexiste car petites filles et jeunes filles risquent bien pire que les éphèbes suite à des rapports sexuels avec de plus vieux qui les subjuguent, grossesses, avortements, séquelles, ribambelles, et décès.. De même que l'éraste, l'éromène n'y risque pas sa vie, ni sa santé !
Certains nymphènes* honteux cachent leur jeu au grand flou du jour qui n'aurait jamais permis à sa fille, le cas échéant, de poser nue et nous donne la clef en se voulant dédouaner, protestant de sa moralité paternelle puisque poser nue n'est pas le problème en soi...
"Si vous aviez une fille, la laisseriez-vous poser dénudée ?Ah non ! Comme tous les pères, je serais là avec un fusil !"[17]
On parle bien ici de pédérastie, et non pas de philia. Le sexe n'est pas l'amour. De plus, plutôt porté sur les petites filles prépubères mises à poser, avec ce que cela sous entend d'emprise d'un type à apparence d'autorité (rien n'y change qu'il se sente timide ou pas) sur une petiote de douze ans. Les tentatives lénifiantes et mieilleuses des phallocrates endurcis ne sont pas convaincantes. Et donc, principalement féminicide, en l'occurrence. De la grande distance entre en faire des monstres sacrés et de banals criminels, il faut juste faire explication - Il n'est pas question d'appeler à la censure mais au moins d'étiqueter toutes ces toiles et expositions avec un avertissement. Désormais les pratiques pédocriminelles et féminicides sont passibles de poursuites et de condamnations. Pas seulement de péroraisons sur des plateaux qui ergotent sur le sens du lard.
Tout autant que des oeuvres aryanistes comme meine camphre ou bouts de nuits devraient porter une page d'avertissement de ce que leurs propos et postures délibérées et assumées appellent à des haines qui ont amené à des massacres et sont condamnés par la Loi.
J'espère que vous m'aiderez, en posant leur piste proposée en commentaire de cet article, à mettre sous l'éclairage qui leur sied ces tableaux de témoignages poignants et déchirants, dont le monde de l'art a détourné pudiquement jusqu'ici les yeux.
Vous saurez désormais qu'il existe un blog, où s'archive ces preuves du mutisme à cet endroit, et que vous avez tout loisir de l'enrichir. Je vous remercie d'avance de vos commentaires et appréciations.
Christine Gamita, Ph. D., ethnologie
Docteure en ethnologie
[16] Art de l'Antiga Grècia —Attic red-figure plate at display in Ashmolean Museum, Oxford. Oxford. J.D. Beazley, Attic Red-figure Vase-painters, 378, 137.
Pederastic scene at the palaestra: man and youth about to make love. The youth is holding a bag of nuts, probably a courting gift from his lover. On the wall, a sponge and strygil (scraper). Tondo of an Attic red-figure cup by the Brygos-Painter, 480–470 BC, Ashmolean Museum (1967.304)
Pour citer cette ressource, mentionner votre date de consultation sous la forme (consulté le x … 20…) Auteure :Christine Gamita Droits d'auteur :Creative Commons by-nc-sa 3.0 FR
En vertu du code de la propriété intellectuelle stipulant à l’article L121-1,‘ L’auteur jouit du droit au respect de son nom, de sa qualité et de son oeuvre. Ce droit est attaché à sa personne. Il est perpétuel, inaliénable et imprescriptible.existe aussi dans les langues suivantes :
Les lettres de protestation à adresser aux adresses indiquées - Notamment et entre autres destinataires - A Madame la Première dame du Mozambique et de l'Afrique du Sud, Graça veuve Samora Machel veuve Nelson Mandela : http://org2.salsalabs.com/o/6208/p/dia/action/public/?action_KEY=17502Ne ligotez pas le Code pénal mozambicain, mère, soeurs, filles méritent toute la protection due au nom des droits universels. Un code pénal aussi vilainement ficelé contredirait totalement l'histoire de l'humanité et porterait un coup grave aux droits des femmes de toute l'Afrique mais aussi du monde ! Risque d'impunité renforcé des féminicides au Mozambique! http://www.equalitynow.org/fr/node/2210
M/Traduction sans commentaires
"Protéger les femmes et les filles - Rejeter leur discrimination dans le nouveau Code pénal - En Juin 2014, le Mozambique est appelé à adopter un nouveau code pénal qui favoriserait une culture de la violence et de la discrimination, si il était adopté dans sa version actuelle. Tandis que les révisions progressives ont été réalisées dans l'avant-projet (Code d'examen du projet de loi), les dispositions préjudiciables dans la législation restent, y compris :
Définitions vagues et limitées de viol, ce qui pourrait rendre plus facile pour les violeurs d'échapper aux poursuites et ne parvient pas du tout à protéger les femmes contre le viol conjugal (article 217)
Permettant aux parents des auteurs de tous les crimes d'échapper aux poursuites pour entrave à une enquête ou falsification de la preuve, aggravation de l'impunité pour les crimes de violence sexuelle (article 24)
Définir le viol d'un mineur comme le viol d' une personne âgée de moins de 12 ans, ce qui contredit directement les lois du Mozambique qui définissent un enfant comme toute personne âgée de moins de 18 ans (article 218)
En outre , Egality Now et nos partenaires sont concernés par une disposition d'une version antérieure de la loi, qui permettrait à un violeur d'échapper au châtiment en épousant sa victime (ancien article 223), qui pourrait être réintroduit dans le projet actuel juste avant le vote.
Si ce projet de loi est approuvé sans remédier à ces dispositions discriminatoires nuisibles, les conséquences pour les femmes et les filles seraient extrêmement préjudiciables , signalent que le viol et la violence sexuelle sont des crimes moins graves , si les crimes du tout , et ne seront pas poursuivis avec vigueur . Ces lois seraient également contraires à la Constitution , qui garantit l'égalité des droits devant la loi et d'autres instruments régionaux et internationaux des droits humains , dont le Mozambique a ratifié , y compris le Protocole relatif aux droits des femmes en Afrique (Protocole de Maputo)[http://susaufeminicides.blogspot.fr/2012/02/protocole-de-maputo-pour-legalite-et.html]
Le vote est dans quelques semaines seulement et ONG mozambicaines besoin de votre aide pour s'assurer que la version finale ne met pas en péril les droits des femmes et des filles ! S'il vous plaît tenir avec Egalité Maintenant, nos partenaires de la Solidarité pour les droits des femmes africaines (SOAWR ) de la coalition , et WLSA Mozambique , Fórum Mulher et d'autres ONG mozambicaines en demandant au Parlement du Mozambique à rejeter les dispositions discriminatoires dans le projet de code pénal."
Modèle de courrier à Graça Machel - Objet : Recrudescence de l'impunité des féminicides à éviter par la protection accrue des droits des femmes
"Par la présente, je viens vous exprimer ma profonde inquiétude concernant certains articles du projet de Code pénal du Mozambique, qui a été approuvé en général, en décembre 2013 et restant en attente d'approbation finale à tout moment. S'il est adopté tel quel, les conséquences pour les femmes adultes et les jeunes filles du Mozambique seront dévastatrices, elles seront exposés à un risque accru de violence sexuelle. Ma préoccupation grandit au regard des dispositions suivantes contenues dans le projet qui définissent :
- vaguement et de manière très restreinte le viol, en favorisant ainsi la pratique ainsi que l'impunité des auteurs de viol,
- l'absence de criminalisation des cas de viol conjugal,
- la licence aux familles des délinquants d'interférer dans le processus d'instruction et d'enquête, sans être inquiétées, et d'en obérer ainsi la qualité et donc toute validité,
- et ne considèrent que les enfants mineurs de moins de 12 ans dans les cas de viol. Cependant, je me félicite que la clause de discrimination constante des versions précédentes du projet, y compris l'ancien article 223, qui permit au violeur se proposant d'épouser sa victime de rester libre de toutes charges et sanction, qui a été condamné et supprimé dans le projet de révision, même si je crains qu'elle puisse être rétablie. La Constitution de la République du Mozambique repose sur les principes fondamentaux de l'égalité, l'intégrité physique et l'accès des citoyens aux tribunaux . En outre, le Mozambique a ratifié et incorporé dans la législation nationale plusieurs instruments relatifs aux Droits Universels que l'État doit mettre en application et qui protègent les femmes adultes et les jeunes filles de la violence sexuelle et leir garantir l'égalité de traitement devant la loi. Je me joins à Egality Now et ses partenaires de la coalition « Solidarité pour les droits des femmes africaines " ( SOAWR ) et WLSA Mozambique, au Forum des femmes et autres ONG mozambicaines, en faisant appel à l'Assemblée de la République du Mozambique pour supprimer ou modifier tout dispositions incluses dans le projet de révision du code pénal qui violent ou pourraient porter atteinte aux droits des femmes et des filles, y compris leur sécurité et leur intégrité physique . Venant faire appel à Votre Excellence en espérant que vous puissiez utiliser tout le poids de votre influence au regard de la défense des droits dans le monde entier afin que d''assurer que les dispositions discriminatoires qui nuisent aux droits des femmes et de la jeunesse soient exclues définitivement du projet de révision du Code pénal, et que ne soit pas réintroduite dans le texte la dépénalisation des contrevenants.
Restant attentive à soutenir Votre Excellence à veiller à ce que le Mozambique reste conforme aux obligations internationales, régionales et nationales relatives à la protection, la promotion et le respect des droits fondamentaux des femmes et des filles. Vous remerciant à l'avance de votre attention envers ce sujet, je vous prie de croire, Votre Excellence, à l'expression de ma haute considération."
Selon modèles originaux en portugais : Moçambique tem agora a oportunidade de promulgar uma legislação progressiva que proteja e promova os direitos de todos os cidadãos de Moçambique. Isso se dá porque o Presidente Guebuza retoma para o Parlamento o Código Penal de julho de 2014 aprovado pelo legislativo. Por esse motivo, urge a remoção das disposições lesivas e discriminatórias que violam a Constituição de Moçambique (nos Artigos 35, 36, 40 e 47), para que a cultura de violência e discriminação contra mulheres e meninas não seja normalizada.
A Constituição da República de Moçambique consagra os princípios fundamentais da igualdade, da integridade física e do acesso dos cidadãos aos tribunais. Acresce que Moçambique ratificou e integrou na legislação nacional vários instrumentos em matéria de direitos humanos que estabelecem que compete ao Estado proteger as mulheres adultas e jovens da violência sexual e garantir-lhes igualdade de tratamento perante a lei.
Associo-me, portanto, à Equality Now e aos seus parceiros através da coligação “Solidarity for African Women's Rights” (SOAWR), bem como a WLSA Moçambique, Fórum Mulher e outras ONG moçambicanas, no apelo ao Parlamento para que haja adesão ao decreto do Presidente, de acordo com as obrigações nacionais e internacionais de Moçambique, para fazer cumprir e preservar os direitos das mulheres e meninas.
"Après avoir étudié la condition des femmes dans tous les temps et dans tous les pays, je suis arrivé à la conclusion qu'au lieu de leur dire bonjour, on devrait leur demander pardon"*
"Ette", suffixe histoire de minimiser, voire ridiculiser l'action des suffragistes. Remettons les choses dans leur contexte, suffragette, c'était déjà une bride de langue anglaise. Depuis qu'on la compris, l'on se sert du mot "suffragiste". Peu importe que certaines se contentent de l'exonyme dévalorisant.
Et de deux. Il n'y parait pas à première vue mais nous avons déniché une autre coutume patriarcale, anthropologiquement parlant, dont il est certain qu'elle n'est jamais appliquée par femmes au pouvoir (déjà que de celles-là, il n'y en a pas souvent, et qu'elles suivent comme de bien entendu les règles en vigueur mises en place par leurs prédécesseurs virilistes) aux hommes, comme l'excision féminicide.
De la liberté des femmes du monde ? Il se dit que l'histoire est toujours écrite par les vainqueurs ; en tout cas, l'on peut remarquer que toujours la représentation générique reste un homme même dans nos modernes musées. Les simplifications et typifications actuelles restent habiles à nous oublier. Pourtant...
A propos de cette caricature de suffragiste, au moins pas de "suffragette" diminuante (pas de houppette qui tienne, pas de poudre aux yeux) du tout laudative, qui se battait contre le bâillon politique des andronées* toutes puissantes et refusant le partage, et qui arrachèrent le droit de vote pour toutes sans exception, début d'une nouvelle ère...
"-ET, -ETTE, suffixe Suff. dimin., du latin -ittum, -ittam, formateur en fr. de très nombreux dérivé exprimant la petitesse, éventuellement avec une valeur péjoratif, laud. ou hypocoristique." https://www.le-tresor-de-la-langue.fr/definition/-et
Cependant, la caricature ci-dessus révèle, et vous l'aurez remarqué au passage, que bien évidemment toute femme, leur mère, soeur ou fille, se servant de son intelligence et exigeant d'entrer en voies politiques serait laide et acariâtre. Lorsque des intellectuelles féministes, ou tout du moins des femmes instruites, manifestaient pour obtenir le droit de vote, la bride écossaise n'était pas loin à l'horizon. Souhaits goguenards et méprisants de cette caricature contre les suffragistes qui ne demandaient pas la lune. Cela parait tout à fait délirant aujourd'hui quelques décennies plus tard. Mais suis-je donc distraite, oh femme que suis-je, évaporée. Vous ne savez pas encore qu'est-que cette pratique peu glorieuse tout aussi démentielle, et ses survivances textiles qui tentent de reconquérir les rues ?
Muselées au figuré comme au propre. En découvrant l'expression "bride de la mégère", je crus tout d'abord à un nouvel ornement, une parure ou des rubans, voire à un masque théâtral. Je dus vite déchanter en l'absence de tout choeur. Tout un théâtre du tragique féminin. Dindes de la farce ou dindes farcies, dindes insoumises... femmes adultères, sorcières, mégères. Les dindes muselées. Sales usages passés sous silence !? "bride de la mégère" citée p. 278, Le Charivari: actes de la table ronde organisée à Paris, 25-27 avril 1977 par l'Ecole des hautes études en sciences sociales et le Centre national de la recherche scientifique, Jacques Le Goff, Jean-claude Schmitt, 27 Avril 2001
Scold's bridle - 16th-century Scottish branks -Kelvingrove Art Gallery and Museum
Si les tribunaux religieux de l'aveu n'avaient pas été transformés par ceux laïque de la PREUVE -où plus aucune de place pour le pouvoir d'évêques et exorcistes de quelque secte soit-elle- , dont on a à se réjouir aujourd'hui malgré toutes les difficultés de peser justement celle-là, l'on continuerait à nous faire avouer par la question...
L'époux cocu punit... A la laisse et au tonneau. Autre preuve tangible de système patriarcal, possesseur, possédant, propriétaire, futur père propriétaire de la progéniture - Bastonnade et tabassage ne sont pas non plus rares... On en sait quelque chose de la survivance et sa conséquence de l'uxoricide féminicide.
A tout prix faire taire la mégère, Μέγαιρα / Mégaira, "la Haine", une des trois filles de Gaïa au moins doit se taire devant l'homme... http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89rinyes
"Apollon lui crache à la bouche, ce qui l'empêchera à jamais de se faire comprendre ou d'être crue, même par sa propre famille", fille de Priam, roi de Troie réduite au bâillon http://fr.wikipedia.org/wiki/Cassandre
De bride à bridle - Coutumes proto-germaniques, à la même époque, les femmes étaient souvent vendues et l'on sait bien que "bride" se traduit fiancée. http://en.wikipedia.org/wiki/Bride
En tout cas, parlant de fiançailles, il ne faisait pas bon refuser un époux, pouvant valoir la crucifixion à la rebelle - Les croix en thé, comme on le sait n'était pas affaire de quatre heures mais de punition romaine des droits communs, voleurs, assassins, etc.
Brider ou laissez la bride sur le cou, toutes les pratiques coexistent. Ainsi l'usage de la muselière viendrait d'Ecosse et date, semble-t-il du 16ème siècle, puis se répand en Britain, puis de l'autre côté de l'Atlantique ? Dernier usage connu en 1856. http://en.wikipedia.org/wiki/Scold%27s_bridle
XVIIIe - Usages anglo-saxons faisant branche vers les Amériques
Anastasia - de la région des bantus du Congo déportée d'Afrique par un navire de 1740 Punition d'esclaves. Peinture d'une Africaine le cou enserré dans un collier relié à une muselière, par Jacques Etienne Arago "Castigo de Escravos, 1839. English: Punishiment for slaves. Português: Castigo de Escravo. Museu Afro Brasil (São Paulo)" http://usslave.blogspot.fr/2012/03/story-of-legendary-icon-anastacia.html
Ils suivirent donc les esclavagistes de la Couronne aux Amériques de mettre au pilori, "en branche", les esclaves récalcitrantes. http://en.wiktionary.org/wiki/brank
La bride (on emploie toujours le terme pour les chevaux) appliquée dorénavant en Amérique. Un abolitionniste britannique en 1789 produit la gravure d'organisation des navires de commerce, avec les petits corps masculins ; un artiste deux cents ans plus tard la reprend et met au centre une fleur de coton pour figurer les plantations où tués à la tâche.
Nulle n'ignore en féminisme qu'avant cela parmi les premières esclaves connues étaient les Slaves, race d'esclavon, terme si criant que beaucoup se refusent à l'entendre ? Blanches les premières esclaves de leur nom disant le commerce humain. Les Circassiennes étaient aussi les esclaves les plus prisées des gynécées turcs ottomans au Xe. Mais aussi contre les Irlandaises, le racisme très vivace, et l'on va évoquer, ci-après, quelques éléments sur le métissage d'esclavage irlando-africain aux Etats Unis.
A ne pas confondre avec l'exploitation de louage des "indentured servants" déportés de gré ou de force, servage à deux doigts de l'esclavage. L'on note aussi que des Africains "engagés" semblent les avoir précédé en Virginie,
"Le 20 août 1619, des bateaux hollandais débarquèrent les 20 premiers esclaves africains, mais les historiens ont établi que ces hommes noirs, effectivement utilisés comme des esclaves, avaient en fait un statut juridique différent, celui d'« engagés »" https://fr.wikipedia.org/wiki/Jamestown_(Virginie)
Toute l'astuce aura consisté, afin d'enterrer ses infantes et leurs parents, à les faire paraître -probablement pour faire passer la pilule de marchander des Chrétiens ? - en tour de passe passe autres que marchandises, alors que subissant le même sort exactement à la différence de leur prix déprécié jusqu'à dix fois, du fait de la fascination des lettrés pour les moeurs antiques,
"traditionhistoriographiquemoderne, cetarticlenetraitequedesesclaves-marchandises (formequalifiéedechattel-slaveryparlesauteursanglo-saxons)" wikipedia Esclavage en Grèce antique http://fr.academic.ru/dic.nsf/frwiki/593782
Il n'y a pas qu'une couleur de peau dans toute la gamme existante qui compterait associée à la notion de race humaine décidée par "les savants" au pouvoir, conseillers des princes, qui l'ont brandie depuis des siècles en système permettant d'user d'autres êtres humains en les rabaissant à un rang inhumain. Ainsi, la traite transatlantique anglo saxonne s'ouvrit par l'esclavage des filles du trèfle (pas de pot... ) celles de la déportation irlandaise pour esclavage racial (vous allez en voir plus bas la preuve incontournable), les coutumes naviguent avec les hommes... L'on ne parle pas ici de l'afflux massif d'émigration du 19ème mais bien d'esclavage racial caractérisé du 17ème :
La traite irlandaise commença avec James II en 1625" -"au cours de cette décennie environ 52 000, pour la plupart femmes et enfants ont été vendues pour La Barbade et la Virgnie, avec quelque 30 000 autres Irlandais et Irlandaises emmenés pour vente sur place à meilleur gain. En 1656, Oliver Cromwell ordonna que 2 000 enfants soient embarqués pour la Jamaïque et vendus comme esclaves aux propriétaires anglais." " De 1641 à 1652, plus de 500 000 Irlandais ont été exécutés et 300 000 autres vendus en esclaves. La population irlandaise tomba de 1 500 000 à 600 000 en une seule décennie". = "the Irish slave trade began with James II in 1625"" http://www.irishexaminer.com/ireland/100000-irish-children-sold-for-slavery-during-1650s-220980.html
A savoir que la crainte de classe d'être submergée selon le concept de "reproduction différentielle", relève bien d'un profond racisme de double eugénisme à la Galton de se vouloir débarrasser par la déportation de la population irlandaise de prétendue mauvaise lignée génétique, dite race, et pire invasive de l'intérieur par sa démographie en flèche... ?!
Fillettes irlandaises livrées aux esclaves africains car les métis, dits mulâtres, qu'elles enfantaient évitaient d'acheter de nouveaux esclaves noirs plus chers que les pâles et chétifs Irlandais ? Les condamnés à la déportation par les razzias tribales ne ramenaient pas de brousse des populations aussi épuisées que celles des campagnes où même le trèfle ne poussait plus... On peut supposer que cela participait de la dévalorisation des déportées. http://histoirerevisitee.over-blog.com/2014/06/la-traite-des-esclaves-irlandais-au-17e-siecle.html
La Royal african company s'en insurgea même du fait de cette tromperie commerciale qui réduisait ses profits et parvient en 1681 à une loi de l'interdiction "d'accoupler les esclaves irlandais et les esclaves africains". Les faits sont là racontés par les témoins du temps et mettent en échec le propos lénifiant d'historiens qui ont minimisé l'esclavaZinge irlandais en "serviteurs sous contrat", qui ne fût le cas que tardivement, au XIXe.
Traite monstrueuse excusées par l'expression "indentured servants", autre projet dans lequel on les dissimule (endenture signée par des illettrés de toute façon exportés), minimisée, alors que le traitement des esclaves africains et ceux européens n'étaient pour le coup et en quelque sorte non discriminatoire... cf. Richard Ligon, Sean O'Callahan
Que des factions fascistes aient utilisé cette histoire dégradante pour mouiller par antisémitisme des armateurs juifs ainsi que des Irlandais bénéficiaires, cela ne change rien à la vie d'esclavage des Irlandaises, on sait ce que les filles sans chaperon sont aux mains de marchands... Le mensonge reste de les passer sous silence et leur esclavage. Que des chefs de village bantus aient trempé avec constance dans la revente de leurs ennemis voisins ou indésirables, sans lesquels les commerçants arabes puis européens auraient fait chou blanc ou maigre rapport car ils ne pouvaient et ne savaient s'aventurer dans l'hinterland, ne change rien non plus à l'esclavage noir-africain.
Harper's Weekly illustration - "Irish Iberian" et "Negro" comparés à l' "Anglo-Teutonic)" supérieur - par H. Strickland Constable - [1] Drawing by: H. Strickland Constable. 1899, Ireland from One or Two Neglected Points of View http://www.nde.state.ne.us/SS/irish/unit_2.html
On ne peut ignorer donc le dogme de l'"anglo teuton" supérieur, les maîtres anglo-saxons autrement dit... Toujours, les savants proches de l'aristocratie gouvernante établirent pour arranger leurs chefs et complices, féodaux, barons et sachems, que de races faits les peuples.
-A propos de racisme, il faut signaler qu'il n'y avait pas unanimité à voir James Dodd, anthropologue écossais, qui s'insurgea contre le mépris raciste des pygmées ; ce serait donc que certains avaient conscience du racisme déjà, au sens moderne du terme ? L'esclave, le slave très différent à première vue, est le sauvage en dessous à contraindre et civiliser. Silvia Sebastiani, La querelle des corps. Acceptions et pratiques dans la formation des sociétés européennes, L’orang-outang, l’esclave et l’humain : une querelle des corps en régime colonial, 11, 2013 http://acrh.revues.org/5265 -
On ne le sait que trop bien que ce petit monde créa pour se justifier toujours plus avant le racisme scientiste, l'anglo-teutonique (dit de nos jours anglo-saxon) se considérant de la race supérieure.
Les métis des Barbades et autres lieux américains sont très certainement nés de ces petites mères irlandaises mais quel des experts note et souligne cette ascendance, aucun car seul le clan patriarcal africain parait prégnant !?https://fr.unesco.org/womeninafrica/experts
Ce qui a attiré mon attention et fait rechercher plus d'informations reste que pourquoi vouloir taire la première vague d'esclaves irlandaises, pourquoi la minimiser et la banaliser ? Cette carte verdie des deux immigrations, dont la première tue et la seconde "choisie" sous contrainte, démontre un nombre non négligeable d'Irlandaises menées de force. La première ignorée au détriment de la seconde des "indentered" (serviteurs contractuels si misérablement traités que l'épithète de"serfs" n'est pas exagéré) qui serait moins grave que la traite afro-américaine. A tout prix, accroché au rocher de Tantale de qui souffrit le plus des guerriers faits captifs et leurs familles mais surtout pas des premières gamines du trèfle, de celles qui n'avaient pas trouvé celui à quatre feuilles ?
Ironie que leur patron Patricius « figure paternelle » soit un adolescent esclave anglais, élu saint protecteur bleu-vert de l'Irlande et des millions d'Irlandaises et leurs métisses essaimées en Amériques parmi les trente-quatre millions de personnes d'ascendance irlandaise, pourtant pas de photographies, pas de traces, évaporées les petites esclaves ? Saint-Patrick...
Le Portugal ouvrit la marche maritime à partir du continent africain et asiatique et trois siècles plus tard, Jacques 1er jusqu'à Cromwell trouvèrent l'idée adaptée d'en faire de même avec les îliens roux à son flanc perçues comme une race à détruire, prenant une précaution supplémentaire de les prétendre engagés ?
Ce qui de plus à terme servit la stratégie de tenter de couper les jarrets de la démocratie naissante aux rebelles Amériques, de fomenter des troubles entre esclaves blancs et noirs. Le tour déjà bien pris de jouer les uns contre les autres. Le même mécanisme repris pour faire rendre gorge à la république laïque bien assise, d'exciter les uns contre les autres, toujours par un empire en coulisse ?
Il serait utile de comprendre un jour et qu'il en soit répondu devant l'histoire, où est la solidarité de l'afroféminisme et de Creenshaw, entre autres, envers leurs aïeules ?
Petites filles et femmes d'Eire violées dès le tout début de la traite triangulaire, nom d'un petit bonhomme, inconnues, invisibles, et pourtant la plupart des métisses américaines (qui s'ignorent pour certaines, ne se fiant qu'à leur peau très sombre) ont une petite Irlandaise dans leur arbre -Une grand mère toute rousse et en tout cas bien pâle, avec ou sans tâches de rousseur- mais elles l'ont oublié !?
L'artiste française Polaire avec un piercing nasal, Iskry n° 31 en 1913. Auteur inconnu — Иллюстрированный журнал "Искры", № 31, 11 августа 1913. URL: http://history-foto.livejournal.com/328723.html#cutid1 Поле́р (фр. Polaire, собственное имя — Эмили Мари Бушо, фр. Émilie Marie Bouchaud, 14 мая 1874, Алжир — 14 октября 1939, Шампиньи-сюр-Марн, деп. Валь-де-Марн) — французская эстрадная певица, танцовщица, актриса театра и кино.
On imagine la radiographie de son corset. D'ailleurs peut-être s'y soumit-elle (voir SAF Drying breasts)
On a donc retrouvé qui lança la mode des anneaux vache-qui-rit. Les nouveaux piercings se la jouent moderne, alors que labrets marqueurs de la mariée sont immémoriaux (comme au Gujarat, les Jats, ou ailleurs, lèvre supérieure ou inférieure. Histoire de superstitions et réduction féminine à sa fonction uxororeproductrice, les jeunes féministes le savent-elles ?
La notion d'intégrité du corps féminin n'a pas encore épanoui tous ses pétales... Le sexe dans la narine gauche. Les deux, ça doit chauffer.
"L'origine de la pratique de ce piercing en Inde est attribuée à la médecine Ayurveda. On perce préférentiellement la narine gauche car selon la croyance, cela facilite l'enfantement. En effet, la médecine Ayurveda associe la narine gauche aux organes génitaux féminins." https://fr.wikipedia.org/wiki/Piercing_nasal
Provenant de régions du monde décimées depuis très anciennement par l'esclavage racial de la région slavonne où des esclavons y étaient enlevés. Les Slaves généralement mettent en doute cette étymologie. Du lat. médiéval, sclavus, Sclavini, peuple voisin des Bulgares, les Esclavons. Tellement réduites au silence, qu'il n'est fait mention que de celles qui méritaient d'être vendues en esclavage sexuel et que les peintres orientalistes ont reproduit toujours nues. Les blanches Circassiennes en haut de la liste des prix... Difficile de trouver des informations sur les femmes de toute contrée, esclaves qui ont du avoir leur content de punitions pendant l'esclavage très présent bien avant le VIIème siècle de la traite arabo-musulmane (de 652 à 1924, dizaine de millions), l'empire Byzantin, puis Ottoman, et la traite transatlantique négrière (env. 1506 -Lisbonne- à 1870, environ 10 millions d'esclaves africains). http://fr.wikipedia.org/wiki/Traite_arabe
L'acheteur vérifie la dentition de la captive au marché aux esclaves - Jean-Léon Gérôme 1866
L'infériorisation raciale systémique n'est donc pas soudainement apparue au 17e et seulement et contre uniquement, les Africains, subsahariens et du Nord, ou les Asiatiques. A quelles fins, le négationnisme et racisme patents, lorsque l'on constate cet effort constant de faire croire que l'histoire de l'esclavage d'infériorité raciale systémique aurait commencé avec la traite triangulaire transatlantique. Inintelligibilité orchestrée à quelles fins... Malheureusement, cela continue à prétexter de tolérer le harcèlement sexuel endogame... protéger envers et contre la loi, en conseil aux femmes violées d'éviter de porter plainte contre les virils du clan.
Désormais l'Europe a mis un coup décisif d'arrêt à l'esclavage, ce qui n'est aucunement le cas de l'Afrique et de l'Asie continuant des esclavages, toujours plus ou moins racistes... (voir Mauritanie, Soudan et les fillettes esclaves domestiques en Asie et Afrique.
Et maintenant ? "Un autre voyageur, le musulman danois Knud Holmboe, qui traversa le désert libyen italien en 1930 apprit que l’esclavage était encore pratiqué à Koufra et qu’il pouvait acheter une esclave pour 30 livres sterling au marché du jeudi"https://fr.wikipedia.org/wiki/Esclavage_en_Libye
J'aurais aimé aller me coucher sur un point final historique mais malheureusement l'esclavage domestique, au sens littéral, des fillettes et des femmes de tous âges, continuent planplan... Finissons en de cages portables et ceux qui les délivrent doivent être protégés et soutenus et non pas incarcérés ! - IRA - Initiative pour la Résurgence du Mouvement abolitionniste (mauritanien) ; malgré l'abolition de l'esclavage en 1905 réitéré par décret en 1980
"La première fois que j'ai été violée par le maître, je ne portais pas encore le voile, j'avais 12 ans peut-être." M'Barka mint Essatim, 26 ans, issue d'une famille "privée de liberté depuis des générations", elle-même arrachée à sa mère à l'âge de 5 ans, est l'une des nombreuses esclaves mauritaniennes à avoir été libérée par Biram Dah Abeid." https://abonnes.nouvelobs.com/monde/20141214.OBS7863/pour-les-maitres-violer-les-esclaves-est-un-droit.html
"L'esclavage classique perdure toujours aujourd'hui, bien qu'officiellement aboli dans tous les pays du monde depuis plus de 30 ans (la Mauritanie y a officiellement mis fin par décret le 5 juillet 1980). Certains auteurs font état de rumeurs concernant la persistance de marchés aux esclaves dans certains pays, notamment au Soudan et en Mauritanie (où l'on estimait qu'en 1994 11 millions d'habitants, soit 45 % de la population, sont esclaves) ou dans les pays du Golfe Persique" https://fr.wikipedia.org/wiki/Esclavage_contemporain
Ne pas avoir été astreinte à porter le voile signifie simplement que la petite esclave n'a pas encore ses ménarches, qu'elle n'est pas nubile, qu'elle est imbaisable et ne rapportera pas.. ou qu'esclave de très bas ton.
Si la traite occidentale (traite triangulaire) a été abolie comme il se détermine par des cartes plus ou moins complètes, l'on estime à trente millions d'esclaves contemporains. Cependant, ce chiffre ne prend aucunement en compte l'esclavage domestique des petites filles et autres variantes féminicides, qui peuvent en tout s'évaluer selon le Comité d'esclavage moderne jusqu'à 200 000 000 d'esclaves en comptant les femmes.
Quant à la traite sexuelle féminicide de celle se transformant souvent en serves sexuelles qui admettent la contrainte et continuent d'en vivre- banalisée par l'industrie sexuelle à l'allemande avec usine proxénète de mise à disposition de filles (issues de la traite de tous les continents, Europe de l'Est, Asie, Afrique, pour grand nombre) à l'opposé de la position suédoise de protection des prostituées et de criminalisation des proxéneurs, aucune carte ne mentionne clairement la traite proxénète pornoprostitutionnelle.
La loi Taubira prendra toute sa mesure le jour où les filles seront totalement et systématiquement mentionnées de toutes les traites existant ou ayant existé, telle que celle des Islandaises, des "slaves", des Circassiennes (peuple disparu), Irlandaises, littéralement enterrées au monde !
Des Saxons utilisaient la bride en punition, où l'on voit que des Bédouins eux s'en servent en prévention ? Et que le traditionnalisme ne sert jamais en rien le droit du sexe féminin toujours bridé, toujours une bonne raison de mâle gouvernement.
La goutte d'eau qui fait déborder la vase des accommodements irraisonnables. Ou quand le voile intégral religieux devient se ule identité reconnue, de jurement sectaire, il ne reste plus que les manifestations féministes de mules pour étriller le baudet !? A savoir que toutes votent sans pinaillements dès lors que présentés certificats divers et variés avec le juré craché c'est bien moi qui se présente et qui vote, malheureusement les citoyennes franches tête libre si elles ont le malheur d'avoir oublié leur pièce d'identité avec photographie sont remisées.http://www.journaldemontreal.com/2015/10/12/la-caricature-de-beaudet
Retour aux sources du kilt adapté en bâillon à triple entrée, symbolique, politique, physique, opposé aux droits des femmes ainsi qu'à la laïcité, les juges ayant finalement piétiné les deux au nom du frit spiche ? La liberté d'expression est cuite et revenue dans son jus, surtout à voir la mauvaise foi entière de ce khôl qui n'a rien de modeste ou pudique mais cela n'a pas à nous étonner provenant d'une affiliée fondamentaliste faufilée au Québec, qui avait déjà fait campagne pour le "naqab" en Australie portée par des ONG repérée et repérable (où elle fût mal reçue) et acceptée en grandes pompes le 12 octobre 2015 en citoyenne québecoise. http://www.therebel.media/tarek_fatah_reveals_radical_links
Zunera Ishaq, pourtant connue comme activiste islamiste s'étant exilée d'Australie où elle n'était pas tolérée fait en sorte de faire loi au Canada, et les magistrats n'en ont cure ? Ou comment sont dévoyées les institutions judiciaires pour mettre en échec les systèmes constitutionnels démocrates par le biais d'associations culturelles et humanitaires islamistes... http://www.journaldemontreal.com/2015/10/16/la-femme-au-niqab-uvre-au-sein-dune-organisation-radicale Ces servantes de messe détruisent consciencieusement le travail de lutte d'autres femmes au loin, comme la première femme de Qeshm (île du Golfe Persique) à ôter la bride et le masque, et se battre contre ce Boregheh, et l'infanticide des nouveaux nés hors mariage - Bride saxonne, bride persique, l'une pour punir, l'autre pour prévenir...
Zinat, Ile de Qeshm, Golfe persique - Militant contre la bride asiatique et l'infanticide des "bâtards" -nés d'adultère
- L'égalité transformée en passe droit contre elle-même pour les sectaires islamistes... Comment briser menu un principe d'égalité - La loi électorale modifiée en 2007 alliée à ce serment harnaché permet de piétine les droits des femmes et leur citoyenneté ; celles-ci protestent vigoureusement aux élections fédérales canadiennes d'octobre 2015. Suite à l'admission de ce serment de dissimulation identitaire en citoyenneté, des Québecoises se trouvent acculées devant la fin de non recevoir, afin de s'acquitter de leur devoir civique, à cacher leur visage ! Visage ouvert, interdite de voter - Visage fermé, permise de voter ! A ce mensonge politique de la taqqya maquillée comme une berline volée répond une manifestation humoristique et pacifique d'ampleur : Le vote des visages couverts fait long feu et prouve l'inégalité instaurée entre citoyennes, il y a été prouvé brillamment par ses manifestantes et leurs soutiens qu'il n'y eût rien de plus facile que de voter en toute dissimulation grâce à une autodétermination et deux documents sans photographies, alors qu'il a été terriblement malaisé, voire impossible à des personnes âgées, handicapées, le visage ouvert !
"On a voté voilé, à Roberval, Lac St-Jean.Petite anecdote douteuse... nous nous sommes présenté au bureau de vote; j'étais voilé, seul; ma belle-mère et ma conjointe étaient en «civil». On m'informe de ce que j'aurais à faire (assermentation, etc), me demande de me découvrir, ce que j'ai refusé... aucuns problèmes; de l'autre côté, ma belle-mère et ma conjointe se débattaient comme des diables dans l'eau bénite parce que ma belle-mère n'avait que sa carte de vote, sa carte soleil ainsi que la carte d'hôpital que ma conjointe a brandit pour prouver l'identité de celle ci, malgré sa carter avec photo! Ils lui ont refusé l'accès au bureau de scrutin, disant qu'elle devait prouver son identité!!!! moi, de mon côté voilé... j'en avais déjà terminé... En beau fusil, nous sommes retourné chez moi; ma belle-mère a repris mon accoutrement et est retourné voter, voilée jusqu'au bout du nez et... sans dire un seul mot; elle a pu enfin voter!!!! Il y a de quoi qui ne fonctionne plus dans ce système !!!"
Quoi de plus citoyen que de tester l'organisation des élections ; et avec autant d'inventivité démocratique et de soutien à l'égalité des sexes de toute femme ?Les femmes ont relevé le gant car elles se souviennent de ce que leur firent subir les précédents prêtres.
Lorsque permis à des sectaires de voter le visage caché entérinant une aberration à plusieurs niveaux, qui fait passer une religion entière pour des boeufs et les femmes pour des impures à cacher, les Québecoises se révoltent avec humour et se font gardiennes de l'honneur de toutes les musulmanes et de toutes les femmes en revisitant le suffragisme. Voilà donc qu'en riant ces citoyennes éclairées viennent de démontrer brillamment l'inanité politique de ces croyances absurdes flirtant avec la xénophobie (de xenia étranger en grec ancien) et le racisme de la meute de Tartuffe inclusifs des sectes mais exclusifs des femmes du cru (de l'autochtone a ux métisses de deux continents) qui voudraient les culpabiliser. Afin de leur éviter d'ultérieurs déboires, rappelons définitivement ce que
- la cage noire, bride comprise, dite niqab, frumka ou burka n'est pas toujours marque de xenia ;
- n'est jamais signe de race humaine* (les croyances qui l'imposent, si elles sont parties intégrantes de la culture, ne permettent aucunement d'identifier une race)
- jamais un tissu signant l'impureté native des femmes n'est un organe,
- jamais une origine géographique ou nationale n'est non plus race,
- une croyance, secte ou religion n'est pas non plus une race,
- lier les deux au nom de la prétendue persécution, phénomène archaïque et rétrograde.
- n'est pas marque de religion, mais seulement de secte fondamentaliste littéraliste (ou prétendue telle) islamiste de rigorisme misogyne.
Mais si vous voulez à tout prix maintenir encor le parler-vieux (français) en utilisant l'archaïsme de race à la place de peuple, notez bien aussi que ce manteau ou cette cape n'est pas marque de femmes du peuple mais plutôt des nanties soit des concubines du messie... Et pour cause et il est bon de le rappeler encore et encore, les races humaines n'existent pas et ses sous groupes biologiques ne sont pas des races. cf. MIEL http://susaufeminicides.blogspot.fr/2013/02/index-illustre-bal-feministe.html
En plus de xénophobie et racisme, seraient-ils misogynes, et incultes en droits fondamentaux de la personne de sexe féminin ? Tel est pris qui croyait prendre.
Post-scriptum de dernière minute avant de rejoindre mon pageot peu pieux... Inenvisageable - Sans en percevoir encore l'enjeu profond, les nouvelles suffragistes viennent de mettre le doigt sur un abcès induré : Le problème grave à défaut de l'identité administrative certaine et vérifiable en matchant le visage plein et infalsifié. Il faudrait vivement se souvenir qu'avant, il n'y avait que des registres paroissiaux, toute citoyenne passait donc par la case curé au saut de la couche, puis la Révolution des Lumières vint donnant un statut de citoyenneté par l'Etat-civil de garantie d'Etat- Qui veut détruire l'Etat et le droit national, détruit l'identité administrative, ainsi plus de droits, ou droits à géométrie variable, selon que tu es plus ou moins influent... L'on a déjà connu cela en féodalité, qui seraient les seigneurs cette fois, si l'on se laissait abuser !
De cet épisode historique, l'on ne peut que constater que désormais le féminisme et les féministes restent des remparts inexpugnables contre les remontées féodaliques*.
"... tendez l'oreille.. " Frantz Fanon - Pas de droit des femmes aux commémorations - Comment ça les sous femmes slaves (sous race comme l'irlandaise) n'existaient pas aux côtés des sous femmes noires ? La sourderie continue ? Memorial act bancal, en plus que la langue anglo saxonne soit choisie, alors que parmi les premiers et plus féroces, en plus, l'aveuglerie... Duperie et drame du féminiscisme*. Comment l'américanoblack feminism us a t il pu ignorer ses mères irlandaises, et continuer délibérément ? Réparer financièrement, physiquement matériellement, c'est curieux de ne le faire qu'en oubliant et les auteurs et la plus grande partie des victimes, enfonçant encore plus avant l'injustice ? A quoi cela rime ? Restons dans l'attente d'un grand "Musée de la slavitude" qui étudie de très près, sous l'oeil du féminisme, et n'oublie aucune gestation des systèmes esclavagistes (mentionnant au moins celles qui lui donnèrent son appellation. Quand on peut le plus, on peut le moins, et ici l'on demande que le moins au moins... Les pratiques redoutables (Verdun, officine de castration) et figures marquantes qui la combattirent doivent aussi en crimes contre l'humanité connexe y trouver place.
Commémorer l'esclavage de tout peuple n'en banalise aucun, la levée de bouclier dès qu'il a été question d'esclavage blanc montre la démesure idéologique et partiale de ce négationnisme qui semble se renforcer à la lecture des arguments portés pour nier les esclavages, des Slaves, des Irlandaises, des Circassiennes, Au VIIe - Comme comprendre comment Bathilde la franque (650), faite esclave petite fille par un corsaire anglais payé par un roi anglo-saxon, puis libérée, ne trouva pas d'héritiers à l'abolition de l'esclavage avant le XVIIIe des Lumières, alors aussi que depuis 652, l'Afrique noire était pillée de ses hommes et enfants par contrat de chef bantou à calife musulman, ou que la triangulaire débuta au XVIIe, comme on l'a vu ici par des ventes d'Irlandaises...
Christine Gamita, Ph. D., ethnologie
Doctorat d'ethnologie, mondes contemporains, et ex-ingénieure d'études informatiques, spécialisée en management de la qualité des systèmes informatiques et des systèmes d'information