24/09/17

Aya

 et le loup...
"Imagine ! Imagine l’aventure humaine sur l’eau sauvage apprivoisée. Nous sommes les vagues de la pensée, les torrents de l’avenir et la lumière qui jaillit du Nord. Nous changeons le monde, libres, sur la toile immense de nos rêves les plus fousCitation de Bernard Lavoie que l’on peut lire sur le granit entourant la fontaine de la gare du Palais à Québec, œuvre du sculpteur et peintre québécois Charles Daudelin[*]
Fontaine Éclatement II de Charles Daudelin, Gare du Palais, Québec | by Marielle Frigault
https://www.flickr.com/photos/marielle_frigault/14455508195
Je m’appelle Loundja. Née à Montréal en 2012, je fréquente la maternelle et bientôt, je perdrai ma première dent de lait. Mes parents sont nés en Algérie dans les années 1970. Une belle époque pour naître au sein de la jeune république algérienne, encore pleine d’espoir, bercée par la grande bleue jusqu’à l’intérieur des maisons.
Mes parents ont choisi de quitter ce joyau de la Méditerranée pour s’installer au Québec afin de ne pas renoncer à leur amour et à leur soif de liberté. Ils voulaient préserver leurs enfants de ce qui pourrait entacher leur innocence. Mes parents souhaitaient surtout que leur progéniture ait accès à une scolarité libérée du fiel de quelques obscurs versets. Mes parents ont fui le suicide intellectuel d’une Algérie gangrénée par l’islam politique. Une idéologie qui tentait d’écraser le désir naissant d’embrasser le XXIe siècle, de se départir des coutumes archaïques plombant la réflexion vers de nouveaux horizons. À en croire ce que débitent les mégaphones des criards minarets, Satan en personne soufflerait ces rêves d’émancipation aux oreilles des boudeurs des opulentes mosquées.
Dans ma classe, il y a Rachel, Diego, Yi-fu, Jahmil, Mamadou, Aisha, Érika, Yousef ainsi qu’Aya la voilée. Elle n’est pas la seule élève à porter le hidjab. Lorsque j’en discute avec maman, elle me dit qu’à son époque, aucune de ses camarades de classe ne portait le voile islamique.
Aya est une petite fille comme les autres. Elle aime jouer à la balle et à la marelle. Ses amis lui demandent sans cesse « pourquoi le portes-tu? » Mais Aya ne répond pas puisqu'elle ne sait pas la raison pour laquelle elle le porte.
J’aime jouer avec Aya. Je me dis que ce voile, étranger à ses deux défuntes grand-mères, la discrimine continuellement dans la cour grouillante d’enfants de toutes les couleurs. Papa me dit que ce vêtement est apparu dans son pays d'origine vers 1994. Les barbus étaient obsédés par ce fichu. Ils sommaient frénétiquement les femmes de le porter, sinon gare à elles! Ces violents dévots ont décidé de changer le visage de dieu pour en faire un être obsédé et outré par le corps des femmes. Un dieu qui efface les plaisirs de la vie, tels la musique, la danse, les arts et la poésie. Papa dit que les barbus ont islamisé le pays de mes ancêtres. Ils ont tué des résistants, des poètes, des journalistes, des femmes et des hommes au cœur libre… Les barbus ont enseigné, Coran à la main, que le mal trouve sa source sur la tête des femmes.
Cet automne, les cravatés à la tête de ma province règleront la question de la discrimination d’Aya. Ils discuteront derrière des portes closes du sort des fillettes coupables d’attiser le désir des hommes à l'esprit pervers. Une commission se tiendra avec des enturbannés et des voilées impudiquement fardées, au sourire rusé.
Le gouvernement de ma province scellera l’horizon d’Aya. Il conviendra d’un commun accord avec les représentants autoproclamés d’une fictive communauté musulmane que le port du voile n’a rien d’un symbole avilissant pour les femmes. Mes parents fulminent en pensant à ce clientélisme religieux, à cette abdication à contrer la montée de l'islamisme et de ce qui le symbolise.
J'ignore quand se tiendront les débats à huis clos qui mèneront à la capitulation en lien avec les droits des enfants d’être épargnés d'absurdes dictats religieux. Toutefois, j’ai la certitude qu’Aya n’en sortira pas gagnante.
À leur départ de la Vieille Capitale où ils auront discuté avec Philippe Couillard, maman se demande si les voilées et les enturbannés cracheront sur la citation de Bernard Lavoie gravée sur le granit de la gare du Palais. Ou pire encore, s'ils prendront des selfies moqueurs avec les suffragettes figées dans le bronze sur la colline parlementaire ?
Ce soir, à l'heure du coucher, je penserai à Aya. J'espère que la souris qui prendra sa dent de lait lui dira qu’à l’école, on peut réécrire sa propre histoire. Comme le Petit Chaperon rouge, elle peut décider de ne pas être broyée par le ventre de l'affreux loup velu.
Mais dites-moi, serons-nous plusieurs à la protéger du loup ?

Sur une idée originale de Radia Kichou, co écriture Nadine Fleury
22 septembre 2017
Tous droits réservés
  • Après cette invitée du dimanche, poignante fable. Un petit retour vers nos vieilles fontaines...

Fables de La Fontaine - Le loup devenu berger
Collection de la Solution Pautaberge d'après Gustave Doré

http://www.ebay.fr/itm/FABLES-DE-LA-FONTAINE-Le-loup-devenu-berger-d-apres-Gustave-DORE/231895565717 

Texte relayé également par la plateforme de politique féministe, Rubrique Instant littéraire https://etoilesdigitales.wordpress.com/2017/09/27/aya-et-le-loup/

[*] Gravé sur la margelle de la fontaine de Montréal, Québec. 
http://plepuc.org/fr/oeuvre/clatement-ii


- Associations péricultuelles, écoles, mosquée salafiste avec indulgence au jiljab des fillettes http://susaufeminicides.blogspot.fr/2016/02/radicelles.html

- Après les seins naissants, les têtes naissantes http://susaufeminicides.blogspot.fr/2012/01/violence-feminicide-au-fer.html
- Billet premier sur le sujet déclenché par la vue de petites voilées dans mon arrondissement. http://susaufeminicides.blogspot.fr/2013/06/devoilez-vous-mesdames-une-fois-pour.html

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16/09/17

Virée saturnienne

"À part quelques esprits sérieux, notre époque vit au jour le jour de faits plus que d’idées, et de faits sans grandeur. Les commérages auxquels est réduite la politique actuelle, les nouvelles du monde artistique et des salons, et ce triste bilan qui sous le titre de faits divers, expose les misères, les crimes et les aberrations de chaque jour, là se borne la nourriture intellectuelle et morale du plus grand nombre. Ce n’est pas qu’elle soit vide d’enseignements ; mais la moelle n’en est pas extraite et ces faits n’offrent à ceux qui en vivent qu’un intérêt passager, pris à part de leurs conséquences et de leurs causes : le simple appétit de l’incident, l’amour de l’enfant pour le conte ; dans l’esprit comme dans le journal, ils restent sans lien, sans ordre, séparés par des tirés. On réfléchit peu ; le temps manque ; le goût surtout. La vie, consacrée tout entière à la poursuite du but personnel, immédiat, harcelée par la concurrence sociale, est si haletante ! Tout s’y produit en hâte et sous forme de compétition : l’action, la pensée. Remonter aux sources est trop long."*

Au rayon "légume" d'un supermarché à Marseille - Un samedi de septembre 2017 - Prise de vue Marguerite Stern-Bosse
Voiles massaliotes au port sous l'oeil de Saturne - Trop aimable de n'avoir pas mis les gaminettes en noir endeuillé ! Peuchère. Où est l'Action sociale, où se terre-t-elle, et les autres embusqués ? Eh bê, on va leur en laisser de belles archives ethniques à nos francodescendants* (c'est la mode des descentes de lit depuis quelques temps, une association des slavodescendants bientôt ?)

Remontons à Lutèce - La ligne 2, puis de La Chapelle à Aubervilliers** par le 35 à 17 h. Et, retour à pied tout le métro aérien : 


- La Chapelle - Plus un CRS dans les parages, juste des espèces de sécurités qui usurpent le bleu marine et laissent faire tous les délinquants devant mes yeux, qui ne sont plus ébahis.
- On ne peut pas passer fluidement tellement se bousculent les petits revendeurs - Preuve de ce que la légalisation du tabac n'entrave en rien la contrebande et trafics. Ce sera donc encore pire s'il vous prend l'idée d'aller dépénaliser puis légaliser les stupéfiants ! Imaginez un peu, et des bureaux de vente style "seita" et de la contrebande, comme de bien entendu, on aura les deux.
Rien à voir avec des cloches, pour ce qui est du jeune vendeur fringuant et entreprenant, à la dernière mode. Ces gars qui plombent le Code du travail en tâcheron sauvage. Plus un commerçant dans le quartier ne doit donner de fiches de paye et régler à l'Etat les cotisations sociales, c'est plus que sûr.
- Plus une nana délurée dans les parages ne s'aventure, les jeunes hommes machistes ont repris tous leurs postes. Si les trottoirs s'élargissaient, la vente à la sauvette (joli mot qui ne sert presque plus à voir leur sérénité de proprios du bitume) ne ferait qu'augmenter, on en jurerait, et leurs odieux racoleurs.
- En poste alterné, pickpockets et autres délinquants, qui par deux, l'un distrayant et l'autre raflant, s'organisent sans être nullement inquiétés. J'ai d'ailleurs arrêté Barbès définitivement, alors que station pratique, car plus une fois sans me faire suivre parfois jusqu'à chez moi par des allumés en quête de fortune...

19 rue des Cités et de l'Union, Aubervilliers - 1900**
  • Une question tout d'abord avant de procéder de l'avant
Régulièrement, sporadiquement, en voilà pour nous indiquer que leurs mères et mères grands auraient été voilées dans les années 50, 60, 70... Nous sommes tout à fait désolé de devoir les contredire mais au XVe les bonnes mamans ne l'étaient toujours pas et, si d'aventure, un long voile posé sur leur chevelure, il ne semblait nullement cacher étroitement leur peau, cheveu, cou, nuque intime...
- Toujours aucune espèce de campagne d'explication des droits à l'égalité de sexes et l'insulte au féminisme et aux féministes, qui tiennent légitimement aux avancées du rejet de la main mise des dogmes sur les filles, et leur maintien, avec leur estime de soi bafouée - Ceci pour là et pour Aubervilliers, où parfois que des jiljabées*** dans la rue  Furieuse de voir qu'en dépit de témoignages de femmes averties, rien n'est fait manifestement, et comment ne pas plaindre de tout coeur les riveraines. forcées d'endurer ou de déménager ? Comparer la photographie de supérette avec celle du musée :
Fra Filippo Lippi, La madone aux anges, 1465
Pourquoi nos dirigeants semblent estimer qu'il faille à tout prix faire du hijab un incontournable musulman, alors que foule des croyants convaincus du contraire, le professe ouvertement mais tant de musulmans négligés par les autorités ? Quelle est la raison de voir se stigmatiser sexistement des femmes si ce n'est pour tenter de reconnaître au premier coup d'oeil les néofondamentalistes qui auraient des tendances et une supposée psychologie à basculer en jihad ? Cela au prix des mineures que l'on laisse abuser ?
Nulle glose possible, ni dans un cas, ni dans l'autre !

A - La laïcité ne connaît aucun culte, polythéiste ou monothéiste, et ne protège évidemment de ce fait aucune secte ou religion
, ou ne favorise une conviction.***


B - Marianne a signé CIDRE mais les droits des gamines sont en bière ! L'intérêt de l'enfant ne prévaut plus sur les imaginations sectaires, religieuses, parentales et tribales ?

"On trouve tout à la Samaritaine". On m'a dit que le chibani du quartier peut être bon samaritain pour la mécréante, de jour grignotant en période de ramadan. Qui en doute, ou du gentil barbu**** qui vous y tend alors d'une boutique une bouteille d'eau ? J'ai été assez souvent invitée avec mon petit garçon, tout petit, par les gars qui tiennent les restaus chorbas pour savoir comment on vit dans les quartiers populaires de Paris.

L'esprit de clocher de toujours défendre les bons papas sucettes du village, cela fait des millénaires que cela a laissé se développer de bien curieuses pratiques. Celles qui s'élèvent contre, comme l'association des Femmes sans voile d'Aubervilliers ou Brigade des Mères de Sevran, sont discréditées dès que possible.
Que les délinquants côtoient des braves types ne change rien à cette situation déplorable, ou que les braves types soient également de fieffés machistes non plus.

Les graves problèmes de principe et de régression sociale restent. Alors pourquoi vouloir à tout prix dédouaner cette situation obscure ?

Et ma faiblesse serait de garder une hiérarchie des priorités pour les enfants, les petites filles brimées en particulier. On va me le reprocher, venez-y donc !

Examiner lucidement la régression en cent ans ne fait de personne des monstres sans empathie, et je ne n'en suis pas un, ni ignorante, ni aveugle. Bien au contraire, je me fais un point d'honneur d'être perspicace.
  • J'ai gardé le pire, encore plus sombre, pour finir car le début du périple, entre Colonel Fabien et La Chapelle, m'a donné la nausée, dont je me remettais encore mal trois heures après. J'avais peine à l'écrire, une autre fois...

C'est le barbu poivre et sel en qamit qui poussait devant lui, si jamais à côté ou derrière lui elle aurait pu échapper à sa vision stroboscopique, sa gosse métisse de douzaine d'année encagée dans son hijab deux tons en veste noire à petits pois blanc et vert, histoire de faire passer le comprimé ! Une enfant, pensez donc. Cachez cette oreille que je ne saurais voir, excitant le chaland, faisant bander le populo du métro.

Et la gamine n'avait pas l'air des plus épanouies et le type fuyait mon regard direct et impur ! Pauvre salace paternel à qui l'on ne donnera aucun dieu avec ou sans confession. 

Et tout le monde faisait comme s'ils étaient invisibles.

Oui j'en veux aux femmes qui, au lieu de l'enlever des gosses et tenir tête aux hommes, le portent aussi, histoire de leur obéir. Oui ça m'exaspère, ça me rebute, ça me révolte, qu'elles ses plient à ces peureux libidineux !

Prétendue disparition de l'aphrodisme ? On voile les laides pour les mettre en valeur, on voile les belles, pour atténuer leur attrait, manipulées comme des poupées, juste ce qu'il faut de bon aloi pour attirer le gendre et faire son pieux papa en règle avec le dogme, histoire de mériter plus de paradis ?

J'ai recherché qui donne ces ordres et invariablement je tombe sur un site salaf' ou un autre qui continuent à perdurer sans être importuné ni par la Justice, ni par la Police, tout comme écoles coraniques et activités mosquétales qui ne respectent pas les enfants ? Son article du 1er avril 2011 particulièrement obscène me répugne !
Capture d'écran partiel
3ilmchar3i.net/article-le-voile-de-la-petite-fille-non-pubere-72021223 

Discours religieux honteux, moteur de tous les décérébrés fanatiques qui voilent les gamines, pubères ou non pubères, c'est une aliénation sans pareille qui va créer des handicapées sociales sans un fil de liberté de penser ! Laisser ces sites continuer à pousser les gens à voiler les fillettes est criminel !

Et l'on sait bien que cette emprise machiste graveleuse use d'oiseux subterfuge sur les fillettes pour leur faire dire qu'elles le veulent bien, alors qu'issu d'humiliations. Bien briefés par les imams intégristes, pas de clash, faites gaffe, ne punissez pas visiblement, elles se plaindraient, on vous les retirerez ! Il ne faut pas attendre que les filles se plaignent pour voir que les bleus à l'âme passent au violet ! C'est déjà trop tard, les séquelles risquent pour beaucoup d'être irréversibles.


Alors cette circulaire, elle vient, c'est pour aujourd'hui ou pour demain !? Ou cette loi, si vous vous sentez trop frêle, légiférez donc !

Quelle régression depuis 1900 ! 

1900, c'était le temps, le bon temps où l'on ne voilait pas les petites et plus grandes, où les lois féministes se commenceraient à frayer chemin. Où à peine l'école gratuite et obligatoire pour filles et garçons mise en place.[1

2017 - Les Saturnales à l'inverse, l'ordre du monde coulé dans du béton armé les filles verrouillées comme des perruches. Journées du patrimoine... [2]

Ce n'était pas faute d'être prévenus mais quand les femmes préviennent qu'il s'agit d'un outil de majeur intégrisme misogyne au dernier degré, c'est lettre morte. Les intellobourgeois (lapalissade) méprisent, condescendent à publier et siéger en coloc' justement avec les plus dévots en tout coexistentialisme*, sachant mieux qu'elles, que nous toutes qui ne nous tairons pas... Le salafisme étant notoirement de base un développement sectaire et, en surcroît, la pratique du voilisme relevant de la dérive sectaire dans le contexte de la laïcité ou de la sécularité, comme le font remarquer les musulmanes qui ont été forcées de s'enfuir des territoires théocratiques violents à leur égard.[3]


Dites donc à ces dévots que c'est eux mêmes qu'ils mettent en danger car les prochains plus pieux ou plus retors s'imposeront dans l'heure et les feront rentrer sous terre.

Leur jouissance de froisser la Constitution laïque ne durera qu'un temps, bref, plus bref qu'ils ne le croient. Tant que vous maintiendrez par tout moyen ce principe religieux, imbuvable, de modestie, pudeur, dignité, et autres fariboles, qui ne découle que du regard masculin tout puissant et abusif, des petites filles seront sexualisées par cet encagement de sexapartheid- ces arguties pour le maintenir sont donc irrecevables...


Pas de progrès sans les membres de l'humanité de sexe féminin tous émancipés sans marche arrière, au contraire de ce que prétend tout néofondamentaliste complètement givré !

Me taire jamais. Quand il s'agissait de racisme du régime de ségrégation ou de celui d'apartheid, personne ne l'a bouclé, et il faudrait se taire devant celui du sexisme religieux qui nous nargue ?

Quant aux pouvoirs publics qui s'imaginent que de lâcher du lest fera disparaître ces fâcheux, détrompez vous, vous n'êtes qu'en train de mettre en place toutes les bases d'une guerre intra religieuse qui plongera toute la société dans l'affliction.

Christine Gamita

Nota bene - Pourtant l'on a des biscuits pour partir en guerre contre les dérives sectaires ! N'hésitez pas à vous en servir ainsi que citer en votre réclamation  près les pouvoirs publics. Ce n'est pas comme si il n'y avait pas de lois permettant de protéger les mineures des dérives sectaires et des arguments vaseux de truffes instrumentalisant la laïcité. En particulier, concernant le sujet des mineures, voir 4 & 8[6]

Post-scriptum - La bonne loi contre les signes religieux scolaires incomplète
d'interdire le port d'un vêtement religieux féminin fondamentaliste à l'école

Le for intérieur de ces demoiselles n'est en aucun cas atteint par cette loi. Par contre, au nom de l'ordre public et du respect d'autres principes et lois, leur for extérieur peut être restreint. De plus que la CEDH est limpide sur le sujet de la société émancipatrice qui ne peut se satisfaire de la brimade des filles, égalité des sexes oblige, à lire toutes ses décisions sur le sujet et à  nouveau en ce sens la dernière de juillet 2017 - Ne voyez pas l'objet en soi mais bien les principes défendus fermement !
"La Cour étudie, enfin, la question de savoir si l’interdiction est nécessaire dans une société démocratique. Elle rappelle, à cet égard, le rôle subsidiaire du mécanisme de contrôle institué par la Convention et la légitimité démocratique des autorités nationales qui se trouvent, en principe, mieux placées pour évaluer les besoins et le contexte locaux. La Cour affirme avoir conscience du risque de contribuer à la consolidation des stéréotypes et à la limitation du champ du pluralisme. Selon elle, il s’agit, pour les autorités nationales, de protéger une modalité d’interaction entre les individus essentielle au fonctionnement d’une société démocratique et cette décision constitue un choix de société. La Cour considère, dès lors, qu’elle se doit de faire preuve de réserve dans l’exercice de son contrôle et juge la restriction en cause nécessaire dans une société démocratique. Requête no 4619/12, Dakir c. Belgique, 11 juillet 2017
Comment cette loi française de 2004 protège toute la population scolaire et, en  particulier, les élèves mineures et majeures de l'emprise religieuse et des conflits religieux en milieu scolaire, partant dans le quartier et nationalement, se voit bafouée dans certains établissements scolaires !

Bien que la circulaire ait précisé l'intentionnalité religieuse, autrement dit la visibilité ostentatoire valant prosélytisme en circulaire du 18 mai 2004 d’application qui définit signes et tenues manifestant ostensiblement l’appartenance religieuse, les factieux continuent à monter les uns contre les autres ?
Ce que le CCIF doit préciser aux parents et non pas d'imposer l'uniforme religieux de modestie et pudeur musulmane qui daterait de Matuvusalem : Du 15 décembre 2007, le Conseil d’Etat admet, afin d’empêcher le détournement de la loi, l’interdiction de signes n’ayant pas a priori de connotation religieuse (bonnet, bandana, etc.) mais portés en permanence avec une intentionnalité religieuse CE, 5 décembre 2007 Ghazal,  Singh, etc. (n° 285394 et n° 295671), on ne cesse de voir des jeunes filles circuler en vêtements religieux devant les établissements scolaires ! 

Poussés sans le savoir au désordre ? Le CCIF induirait-il sciemment en erreur ses membres à contourner la loi et se confronter aux établissements laïques car quel besoin de porter tuniques longues de maintien religieux (sinon on ne serait pas dans le marécage du prétendu sacrilège de l'école publique), dites abaya ? De mettre donc en porte à faux les gosses et créer un désordre scolaire en se servant des parents se croyant dans leur droit, sont-ils informés précisément de cela ? Alimenter le ressentiment contre l'école publique relève de l'incitation au désordre public.

Article "puis-je porter une tunique" du CCIF, président fondateur Marwan Mohamed
articles/2017/09/08/puis-je-porter-une-tunique-a-lecole
Inutile de rappeler que l'abaya ou toute tunique religieuse que les pères religieux imposent, obligatoire en école confessionnelle coranique comme celle de Laval (voir plus bas), n'est du tout anodine et ni traditionnelle.
  • La loi du 15 mars 2004 n'a pas à définir la laïcité
Ce n'est ni besoin, ni son rôle. Ecartons aussi les sornettes des concepts prétendus non figés comme de mauvaises graisses. Tout est parfaitement cadré et les concepts de principe sont définis strictement : Nous sommes en régime de séparation et non pas de sécularisation, nous sommes sous principe de laïcité et non pas de sécularité et pilarisation.

Peu voudrait changer cela, ce sont surtout les fondamentalistes les plus bruyants et envahissants, qui refusent l'indépendance mutuelle et préfèrent les piliers religieux, la pilarisation nichée en sécularisation qui leur semble leur promettre la suprématie futureLa tentative de démantèlement subreptice par désobéissance incivile de la loi contre les signes religieux à l'école laïque, de son entrée régulièrement forcée par les tenants du jiljabisme joue aujourd'hui sa carte contre la laïcité et les laïcistes qui défendent 1905 qui veulent que la laïcité de séparation reste colonne vertébrale de la république.

Principes laminés dans cette progression du vêtement religieux sur mineures et majeures scolaires et universitaires, alors que les faire respecter est de celui des objectifs de l’article 9 § 2 de la Convention de protection des droits et libertés d’autrui ainsi que la préservation de l’ordre :
  • Principe de la protection de l'enfance des emprises sexuelles, religieuses et intégristes,
  • Principe de laïcité, 
  • Principe d'égalité des sexes et
  • Principe de liberté de conscience.
L'athéisme à l'école devenu le bouc émissaire, et la laïcité devient chèvre.
"Alors que nombre de pays européens ont choisi la voie de la sécularisation, c’est-à-dire l’organisation des rapports entre le politique et le religieux afin d’assurer leur indépendance mutuelle, la France a, depuis longtemps déjà, préféré leur séparation pure et simple. Clé de voûte de la transformation des rapports entre l’Eglise et l’Etat, la laïcité - entendue comme le refus de l’assujettissement du politique au religieux, ou réciproquement - est le fruit d’un long processus historique" Julie Brau, Controverses autour de la loi du 15 mars 2004 : laïcité, constitutionnalité et conventionnel[4]

La Cour européenne comprend mieux les textes constitutionnels français que l'aréopage, bien léger en laïcité, du Conseil d'Etat, qui confirment la logique et nécessaire neutralité du domaine scolaire L'association péricultuelle, citée plus haut, construite sur le textile religieux contre la commission Stasi, d'interdit de la burka en public comme de tout visage masqué, et la loi 2004 interdisant les signes religieux à l'école, ne possède donc aucune notion de la protection de l'enfance - Les petites filles appartiennent encore au patriarche ?[7]

Inutile de commenter à quel point cette obligation de port de vêtements sectaires humiliants pour le sexe féminin, supposé tentateur et luxurieux dès le berceau, et mettant en scène par ricochet le petit garçon en sexe lubrique incontrôlable dont il faut déjà le protéger, sont dangereux pour l'épanouissement des enfants... Si ces vêtements étaient islamiques, aucune musulmane ou musulman ne pourrait s'y soustraire, c'est donc une sorte de faux religieux puisque ce vêtement est particulièrement sectaire, en plus d'être sexiste : Il s'agit donc d'une école de la secte salafiste ? Uniforme religieux obligatoire, tunique et voile pour les jeunes filles de quelque âge soit-elle.


Ecole Khalid ben el-Walid, Laval
''Règlement interne de l'école (...) .. Premièrement : le port de vêtements islamiques en classe :
1. Pour les filles, le Hijab et la abaya... "
Les uniformes sectaires et sexistes, comme eux exigés par l'école coranique khalid ben el walid (Barbe bleue violeur et sanguinaire)[7], comme en tout lieu d'instruction collective, et ateliers après la classe des mosquées comme les p'tits muslims, doivent être strictement et définitivement proscrits. 

Il ne reste donc qu'à renforcer cette loi 2004, solidement et largement, et sa circulaire que certains prennent par dessous la jambe, et qu'aucun établissement de l'école laïque ou confessionnelle ne puisse plus imprimer l'inégalité des sexes ANTICONSTUTIONNELLE dans des établissements d'enseignement de quelque niveau que ce soit. Adossé à la sanction des dérives sectaires.

Note de bas de billet
________
* Victoire Léodile Bera / André Léo, Née le : 1824-08-18 à Lusignan - Décédée le : 1900-05-20 à Saint-Maurice http://peintres-et-sculpteurs.com/biographie-325-bera-victoire-leodile.html

** [Illus. 2] Aucune maman voilée, ou fillette, à Aubervilliers en 1900 http://www.parisrues.com/dep/93/93300/93300-rue-de-l-union.html

J'ai travaillé à Aubervilliers, habité à Clichy-sur-Seine, Colombes, fréquenté à Argenteuil, étudié à Saint-Denis, plutôt fin des années 70 et début 80, et il n'y avait pas d'habits religieux à tous les croisements ! Que s'est-il passé, qui a fait sorte de ficher en l'air les réflexions sur ce sujet de 1905 et de passer outre l'égalité des sexes et la protection de l'enfance ? Quels salopiots irresponsables ?!

On ne peut que tristement constater que, depuis les années 80 environ, la société française, surtout intellectuelle, a regardé de haut ce phénomène tâche d'huile de la dévotisation prosélyte des élèves, se croyant plus maligne que tout le monde. Les conséquences en sont dramatiques de faire proliférer l'abus de laisser croire qu'il est tolérable que les filles affichent leur acceptation de se devoir soustraire à tenter les garçons en restant dans un rôle modeste et pieux traditionnel.

Et grâce à cette petite partie embourgeoisée jusqu'aux yeux, nous d'en bas, nous retrouvons calomniées de xénophobes et racistes d'exiger que soient protégés les élèves et étudiantes sans exception ! Alors, oui, il serait temps de vous réveiller toutes, et vite.

*** Rita Hermon-Belot et Sébastien Fath, La République ne reconnaît aucun culte, Archives des sciences humaines et sociales EHESS, 129 | janvier - mars 2005 :  https://assr.revues.org/1119

[Illus. 3] Au XVe, exemple de mère sur des peintures de la Renaissance par un Carmélite, Fra Filippo Lippi https://fr.wikipedia.org/wiki/
Bien d'autres exemples de femmes représentées jeunes ou moins jeunes, en passant par Raphaël, montrent que les fichus, les foulards, les mantes portées à la messe de respect de se couvrir la tête pendant un rituel chrétien ne sont pas marque d'impureté féminine et les chapeaux ôtés, signes de notabilité et d'habit de dimanche, ne le sont pas plus. https://www.vox.com/2015/7/8/8908825/ugly-medieval-babies

Le hijab serait un vêtement religieux sectaire que la République ne verrait pas ; autant dire que faire l'autruche ne lui va pas et que ce n'est pas ce que dit du tout la loi 1905 en parlant de ne connaître aucun culte. Si c'était son sens, l'Etat ne pourrait pas même recevoir un évêque en tant que tel, plus aucune représentation des cultes ne serait possible, si l'on allait jusqu'à l'aveuglement que l'on oppose dans le cas des fillettes et des femmes emprises en sectes... prises toujours pour appâts.

Ainsi à propos des jiljabées (habit de sortie modeste et pudique) âgées innombrables, il faut bien qu'elle sache qu'elles n'y sont nullement obligées par les textes religieux. 
Deux raisons majeures pour que les femmes stériles (ménopause) et qui ne sont pas les épouses du grand chef et sans plus d'intérêt pour les obsédés du pompon, cessent ce cinéma religieux qui favorise l'intégrisme http://classiques.uqac.ca/contemporains/daher_ali/hijab_prescriptions_musulmales/hijab_texte.html

1. N'est en aucun cas obligatoire pour les vieilles pétoires d'enfiler leur housse. Je ferai remarquer ici qu'ayant dépassé les soixante ans, je peux me permettre de parler de la ménopause sans que l'on m'indispose avec moraline ! La mosquée intégriste marrainée par Ste Nicole du Chardonnay de Rhône Alpes nous ensaigne, et nous manquerait énormément, à nous vieille athée laïque infertile, pour savoir qu'on ne risque rien d'aller nue tête mais que quand même faut pas pousser avec l'awra, non plus, 
~* Le verset 60 sourate 24 / A-nour *~ le Juin 28, 2013, 13:13:49,"Quant aux vieilles femmes qui n'espèrent plus le mariage, elles n'encourent aucun blâme à ôter certains habits de sorties sans exhiber pour autant leurs atours."

2. Mais aussi, ces personnes seraient découvertes si elles ne se considéraient de haute extraction. Ce problème devient d'autant plus grave et perturbateur que la France est pays laïque, et de majorité athée, et non pas chrétienne comme se plaisent à s'imaginer certains.
  • (Adultère - Au passage, on apprend que l'esclave, en cas d'être coépouse, prend cinquante coups de fouets pour adultère, cool... libre, ce sera cent.)
"Les femmes musulmanes esclaves ne sont pas juridiquement égales aux femmes musulmanes libres, même si l'islam ne fait pas de différences entre elles  sur le plan spirituel. Les unes et les autres peuvent espérer les mêmes récompenses éternelles dans l'au-delà. Mais, dans la vie ici-bas, les règles imposées par les ouléma sont moins exigeantes pour les femmes esclaves que pour les femmes libres et les punitions prescrites dans le Coran (les houdoud) sont moins sévères pour les premières que pour les secondes. Ainsi, si les ouléma condamnent une femme libre à subir cent coups de fouet pour adultère, ils considèrent qu’une femme esclave, en raison de sa servitude, ne sera astreinte qu’à la moitié de la peine" http://classiques.uqac.ca/contemporains/daher_ali/hijab_prescriptions_musulmales/hijab_texte.html
Impubères,  nubiles ou ménopausées, le voilisme est démontré, en cinq versets, hautement malsain pour toutes, et en premier pour les petiotes : que les services sociaux et de protection de l'enfance y mettre un terme rapidement.  

**** "barbu", ellipse convenu pour salafiste - Ici un échantillon des positions barbues au Québec, et pourquoi le salafisme est contraire à la république laïque, démocratique et sociale d'égalité des sexes,
"Et on voit qu’ils appellent maintenant à la laïcité, à la démocratie, à l’égalité entre l’homme et la femme, à la citoyenneté, et à tout ce qui est Shirk et Koufr au nom de l’Islam ! Voilà le danger de vivre chez les Kouffars !" p. 364, Abou Hammaad Sulaiman Al-Hayiti L’Islam ou l’Intégrisme ? À la lumière du Qor’an et de la Sounnah, Québec, 2008-2009 www.salafidemontreal.com/doc/L'Islam_ou_l'Integrisme_(4eme_edition).pd 
[1] Ecole primaire de filles obligatoire, laïque, gratuite :
"Le 10 avril 1867, obligation pour les communes de plus de 500 habitants d'avoir une école de filles. Le 8 octobre 1880, ouverture possible de classes enfantines pour les élèves de moins de 7 ans. Le 16 juin 1881, et le 28 mars 1882 les lois Ferry instituent l'enseignement primaire public gratuit, laïc et obligatoire, pour les filles en 1882." https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cole_primaire_en_France

[2] Le samedi est un jour dédié à Saturne, il lui doit son nom. Les Saturnales, d'inversion hiérarchique, sont également des fêtes dédiées à l'astre. http://www.cosmovisions.com/%24Saturnales.htm

L'astrologie, superstition vivace, lui attribue l'énergie de l'intégrité et de la responsabilité individuelle. De là, l'intérêt d'une virée saturnienne...

[3] L'article 3 d'interdiction des traitements inhumains ou dégradants ne vous saute pas à la figure quand vous voyez cette enfance et jeunesse empaquetées, imposant aux autres de savoir, soit qu'elles sont objet de luxure, peu importe l'âge, qu'elles ont leurs règles et sont à marier, vierges, chastes ? Plus d'ordre public, nulle paix sociale ne reste possible à l'école et la liberté d'expression athée minimisée, donc forcément le principe de liberté de conscience bafoué ! Et le droit d'autrui à ne pas être agressé par de telles aberrations misogynes, et les dégâts faits sur la mentalité de la communauté scolaire, avec les conflits que cela provoque entre élèves ? En direct de Tunisie :
"C’est discutable pour les femmes adultes. C’est irrecevable pour les mineures, impubères ou pubères soient-ellesComment distinguer une volonté propre d’une mineure, d’une obligation de ses parents ? Impossible. Même quand ils subissent de mauvais traitements, les enfants se plaignent guère. La force et l’autorité parentales freinent leurs pensées propres. Au mieux, dans une recherche constante de reconnaissance parentale, elles feront « comme maman ». De quel choix peut-on parler quand il s’agit d’enfants, si ce n’est de leurs parents ? Quelle décision autonome peut-on prétendre quand ces filles ont été endoctrinées au biberon ? Une mineure n’est pas plus libre que responsable d’adosser, sous la bannière de la religion, le symbole de la soumission des femmes. Au départ elle n’a pas choisi de se voiler. On l’a voilée. Demandez-lui pourquoi. Elles vous dira : « c’est comme ça ».Ces filles voilées, peuvent-elles aspirer à l’égalité ? Peuvent-elles se considérer Hommes, au même titre que les hommes, quand un chiffon leur rappelle qu’elles ne sont qu’objet de désir masculin ? "peuvent-elles disposer librement de leur corps quand l’apartheid textile leur a longtemps miroité qu’elles ne sont que pêché ? La réponse est doublement négative. » Ihchim », « ghatti », « ostor », un riche vocabulaire pour les culpabiliser d’une faute dont elles n’ont pas encore conscience. Et quelle faute ? Etre des femmes en devenir. Un objet potentiel de désir et donc de pêché, de hram, de délit. 
(...) castration chimique en Russie, de prison à perpétuité ailleurs. Dans les pays des dérangés mentaux, comme par hasard tous islamiques, c’est une pratique sexuelle tolérée et légalisée, avec un hadith remâché depuis quatorze siècles à l’appui. 
Il n’y a pas d’attitude plus perverse que de sexualiser le corps d’une enfant en la voilant, au même titre que la prostitution infantile. Voiler une fille, c’est l’élever au rang de femme. C’est faire d’elle un être trop tôt sexué, un être sexuel qui n’en a pas encore la nature. Ceux qui arborent fièrement leurs enfants voilées offrent au regard des plus vicieux les lolitas musulmanes." Ons Bouali? Voile pour enfants, crime des parents https://nawaat.org/portail/2011/11/08/voile-pour-enfants-crime-des-parents/
Quatorze ans déjà et recul de trois grands pas de géantes !? Et que dire de ce que cela enfonce irréversiblement dans le crâne des gosses ? Chadortt Djavann....
""Que dissimulez-vous et au regard de qui ? Dieu dites-vous ? Mais Dieu vous voit nue dans votre salle de bains... C'est du regard des hommes que vous vous cachez. Pourquoi ?" Quand elle avait 15 ans, un mollah a débarqué dans sa classe de Téhéran : "Au moment de vos règles vous êtes impures. Vous vous tiendrez à plus grande distance encore des garçons, qu'ils ne soient pas contaminés par votre impureté, et éloignés du droit chemin par votre faute.""  http://www.liberation.fr/portrait/2003/10/13/pendre-le-voile_447810
Nota bene - Aucune accusation de racisme n'est recevable contre celles et ceux qui fermement s'opposent au voilisme de quelque origine soyons-nous ; appartenir à un groupe humain par état d'esprit ou par prétention de sang, de toute façon, n'est aucunement appartenir à une race. L'appartenance à une religion ne relève en rien d'une race non plus. Et les pratiques religieuses ne marquent pas plus l'appartenance à une race inexistante à plusieurs titres. Ce sont donc ceux qui s'en réclament qui prennent le relais du racisme.

La critique du voilisme, en tout cas, ne peut être calomniée de raciste et n'est pas non plus de l'ordre du sacrilège et du blasphème, cette criminalisation en France a été proscrite en 1792.


[4] Julie Brau, Controverses autour de la loi du 15 mars 2004 : laïcité, constitutionnalité et conventionnel http://www.droitconstitutionnel.org/congresmtp/textes1/BRAU.pdf

[5] Fiche de la Cour Européenne des Droits de l'Homme de juillet 2007, paragraphe élèves voilées
"Dogru c. France et Kervanci c. France 4 décembre 2008 Les requérantes, toutes deux musulmanes, étaient scolarisées dans une classe de sixième d’un collège public en 1998–1999. A plusieurs reprises, elles se rendirent au cours d’éducation physique et sportive la tête couverte et refusèrent l’enlever leur foulard, malgré les demandes répétées de leur professeur. Le conseil de discipline du collège prononça l’exclusion définitive des requérantes pour non-respect de l’obligation d’assiduité, en raison de l’absence de participation active des intéressées à des séances d’éducation physique sportive. Cette décision fut confirmée par les tribunaux. Dans les deux affaires, la Cour a conclu à la non-violation de l’article 9 de la Convention, estimant en particulier que la conclusion des autorités nationales selon laquelle le port d’un voile, tel que le foulard islamique, n’était pas compatible avec la pratique du sport pour des raisons de sécurité ou d’hygiène, n’était pas déraisonnable. Elle a admis que la sanction infligée n’était que la conséquence du refus des requérantes de se conformer aux règles applicables dans l’enceinte scolaire dont elles étaient parfaitement informées et non, comme elles le soutenaient, en raison de leurs convictions religieuses. 
Aktas c. France, Bayrak c. France, Gamaleddyn c. France, Ghazal c. France, Ranjit Singh c. France et Jasvir Singh c. France 30 juin 2009 (décisions sur la recevabilité) Ces requêtes concernaient l’exclusion de six élèves de leur établissement scolaire en raison du port de signes ostensibles d’appartenance religieuse. Ils étaient inscrits pour l’année scolaire 2004–2005 dans différents établissements scolaires publics. Le jour de la rentrée, les jeunes filles, de confession musulmane, se présentèrent avec les cheveux couverts d’un voile ou d’un autre couvre-chef. Les garçons étaient eux coiffés du « keski », sous-turban porté par les Sikhs. Ayant refusé de retirer ces accessoires, les élèves se virent refuser l’accès aux salles de classe et, après une période de dialogue avec les familles, furent exclus de leurs établissements pour non-respect du code de l’éducation. Devant la Cour, les requérants se plaignaient de l’interdiction du port d’un couvre-chef imposée par leurs établissements scolaires. Ils invoquaient en particulier l’article 9 de la Convention. La Cour a déclaré les requêtes irrecevables (manifestement mal fondées), estimant en particulier que l’ingérence dans l’exercice par les élèves de leur droit de manifester leur religion était prévue par la loi et poursuivait le but légitime de la protection des droits et libertés d’autrui et de l’ordre public. Elle a rappelé en outre le rôle de l’État comme organisateur neutre et impartial de l’exercice des divers cultes, religions et croyances. Quant à la sanction d’exclusion définitive, la Cour ne l’a pas jugée disproportionnée, les élèves ayant eu la possibilité de poursuivre leur scolarité au sein d’établissements d’enseignement à distance." 3 Fiche thématique – Signes et vêtements religieux applicable à tous les élèves sans considération de conviction religieuse. 
On voit que les arguments pour refuser le voilisme intégriste, selon la Constitution laïque d'Attatürk et les circulaires conformes, en Turquie valent également à l'échelle générale :
"Leyla Şahin c. Turquie 10 novembre 2005 (Grande Chambre) Issue d’une famille traditionnelle pratiquant la religion musulmane, la requérante estimait qu’elle avait l’obligation religieuse de porter le foulard islamique. Elle dénonçait une circulaire adoptée en 1998, alors qu’elle était étudiante à la Faculté de médecine d’Istanbul, interdisant aux étudiantes de porter le foulard en cours ou pendant les examens, ce qui l’avait finalement amenée à quitter le pays pour poursuivre ses études en Autriche. La Cour a conclu à la non-violation de l’article 9 de la Convention, estimant notamment que l’ingérence dans l’exercice par la requérante de son droit de manifester sa religion avait une base légale en droit turc, la Cour constitutionnelle turque ayant antérieurement jugé le port du foulard dans les universités contraire à la Constitution. La requérante aurait donc pu prévoir, dès son entrée à l’université, que le port du foulard islamique par les étudiantes était réglementé dans l’espace universitaire et, à partir de la date de l’annonce de cette réglementation, qu’elle risquait de se voir refuser l’accès aux cours et aux examens si elle persistait à le porter. Compte tenu de la marge d’appréciation dont jouissent les États en la matière, la Cour a en outre dit que l’ingérence pouvait passer pour « nécessaire dans une société démocratique » au regard de l’article 9 § 2 de la Convention. En particulier, elle a considéré qu’on ne pouvait faire abstraction de l’impact que pouvait avoir le port de ce symbole, souvent présenté ou perçu comme une obligation religieuse contraignante, sur ceux qui ne le portaient pas. 
Köse et 93 autres c. Turquie 24 janvier 2006 (décision sur la recevabilité) Cette affaire concernait l’interdiction faite à des élèves d’établissements secondaires publics à vocation religieuse de porter le foulard islamique dans l’enceinte de leurs écoles. Invoquant l’article 9 de la Convention, les requérants soutenaient notamment que l’interdiction de porter le foulard islamique dans les établissements en question constituait une atteinte injustifiée au droit à la liberté de religion, en particulier au droit de manifester sa religion. Les requérants parents d’élèves alléguaient quant à eux que l’interdiction du port du foulard islamique dans ces établissements constituait une violation du droit de leurs enfants à l’instruction énoncé à la première phrase de l’article 2 (droit à l’instruction) du Protocole n° 12 à la Convention. (...) La Cour a déclaré la requête irrecevable (manifestement mal fondée). Elle a estimé que l’obligation en matière vestimentaire imposée aux élèves était une règle générale 2 L’article 2 (droit à l’instruction) du Protocole n° 1 à la Convention dispose que : « Nul ne peut se voir refuser le droit à l’instruction. L’État, dans l’exercice des fonctions qu’il assumera dans le domaine de l’éducation et de l’enseignement, respectera le droit des parents d’assurer cette éducation et cet enseignement conformément à leurs convictions religieuses et philosophiques. » Par conséquent, à supposer même qu’il y ait eu ingérence dans le droit des intéressées de manifester leur religion, il n’y avait aucune apparence de violation de l’article 9 de la Convention. S’agissant par ailleurs du grief des requérants tirés de l’article 2 du Protocole n° 1 à la Convention, la Cour a estimé, d’une part, que la limitation litigieuse était une mesure claire dans son principe et proportionnée aux objectifs de protection de l’ordre et des droits et libertés d’autrui, et de défense de la neutralité de l’enseignement secondaire et, d’autre part, que le code vestimentaire imposé en l’espèce et les mesures y afférentes n’avaient pas porté atteinte au droit énoncé à la seconde phrase de l’article 2 du Protocole n° 1. cf. id. http://www.echr.coe.int/Documents/FS_Religious_Symbols_FRA.pdf
[6] Le cadre légal permettant de sanctionner les agissements  contraires aux exigences minimales de la vie en société, près Premier Ministre, OL,
"Face à des phénomènes nouveaux, apparus ces dernières décennies dans un contexte social fragile, de montée de revendications communautaires, de contestation ou d’instrumentalisation du principe de laïcité, l’Observatoire de la laïcité a souhaité établir un rappel du cadre légal permettant de sanctionner les agissements contraires aux exigences minimales de la vie en société, en particulier dans des situations pour lesquelles le principe de laïcité est invoqué à tort.http://www.gouvernement.fr/sites/default/files/contenu/piece-jointe/2017/03/rappel_du_cadre_legal_permettant_de_sanctionner_les_agissements_contraires_.pdf
"4. Nul ne peut se prévaloir de sa religion ou de ses convictions pour porter atteinte à l’égalité entre les femmes et les hommesExemples : dans le cadre professionnel, le refus de se conformer à l’autorité d’une supérieure hiérarchique femme constitue un manquement à l’obligation d’exécution loyale du contrat de travail justifiant une cause réelle et sérieuse de licenciement (article L1222-1 du Code du travail, Cour d’appel de Rouen, 17 juin 2014) ; le fait pour un homme de saluer ses collègues en leur serrant la main sauf celle de son unique collègue femme peut constituer le même manquement ou, de façon répétée, peut s’apparenter à une discrimination susceptible de constituer un des éléments matériels du harcèlement moral (article 222-33-2 du Code pénal) ; le refus de présenter son titre de transport dans les transports publics au motif que le contrôleur serait une femme est passible d’une amende pour défaut de présentation du titre de transport (articles 529-3 et 529-4 du Code de procédure pénale)." "8. Les dérives sectaires (notamment celles touchant les mineurs ; ou ayant une incidence sur la situation familiale, l’instruction scolaire, la protection des personnes vulnérables ou la santé publique), parce qu’elles constituent un dévoiement de la liberté de pensée, d’opinion ou de religion, sont punies des peines prévues aux articles 223-15-2, 227-17 et 227-17-2 du Code pénal.
Les dérives sectaires peuvent également entraîner des mesures d’assistance éducative si la santé, la sécurité ou la moralité d’un mineur non émancipé sont en danger ou si les conditions de son éducation ou de son développement physique, affectif, intellectuel sont gravementcompromises comme il est prévu aux articles 375 et suivants du Code civil. Exemple : personne ne peut exercer une pression sur un individu fragilisé afin de lui faire abandonner un traitement médical ou pour exploiter chez lui un état de sujétion psychologique ou physique, le privant d’une partie de son libre arbitre." 
[7] Sous commandant d'Abu Bakr, il sera surnommé "Le glaive de l'islam", "sayfollah", ou Seïf al-islam (prénom retenu pour les fils du chef d'état lybien Mouamar Kadhafi ou du footballeur Franck Ribéry), célèbre pour être passablement sanguinaire et violeur, même en son temps.
- Dangers médicaux du voilisme http://susaufeminicides.blogspot.fr/2016/04/modo-alienatio.html
- Associations péricultuelles, écoles, mosquée salafiste avec indulgence au jiljab des fillettes http://susaufeminicides.blogspot.fr/2016/02/radicelles.html
-  Têtes naissantes http://susaufeminicides.blogspot.fr/2012/01/violence-feminicide-au-fer.html


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